Peut-on vivre sans son passé ? Le narrateur, Louis Lefebvre, en est convaincu, d’autant que le sien est encombrant. Mais lorsqu’un inconnu l’aborde et lui propose de racheter sa mémoire à prix d’or, le doute s’insinue.
A quoi bon tout cet argent dépensé pour des souvenirs plutôt banals ? Est-il possible, en les vendant, de s’en débarrasser ? De détruire la mémoire involontaire, comme on réinitialise un disque dur ?