Et je danse, aussi

La rencontre fortuite de deux personnages, chacun derrière son écran, et qui font connaissance à travers un échange suivi de mails est un thème des plus banal de nos jours. Que n'a t-on déjà dit sur les mises en relation de parfaits inconnus par le biais d'internet, leurs risques et dangers, mensonges ou enfermement dans le fantasme... Romans, films, simples articles de presse, tous y sont tous déjà allés de leur chanson sur le sujet.
Pourtant, les auteurs (ils s'y sont mis à deux) de Et je danse aussi ont réussi à apporter de la fraîcheur à ce refrain rebattu. Voilà donc un roman frais, léger (non, pas tant que ça après tout quand on considère l'analyse des caractères), bien troussé, au suspense entretenu jusqu'à la fin, au style enlevé et très drôle - ce qui n'est pas le moindre de ses charmes. Une sorte d'Agatha Christie moderne, la finesse et l'humour en plus (pardon, Agatha).

Pour moi, ce roman, à la fois facile et intelligent, a été une lecture de vacances idéale (notez que ma remarque n'a aucune connotation péjorative). Une très agréable parenthèse de bonheur.
Ne vous privez surtout pas de ce plaisir s'il vous reste encore quelques semaines de repos - et même bien après si vous n'avez pas envie de vous replonger tout de suite dans l'étude de la métaphysique humienne ou du criticisme kantien!

Il paraît que les échanges électroniques que j'ai avec un autre babelio-naute ressemble parfois au emails échangés entre les personnages de ce livre.
Alors un soir d'insomnie, par curiosité je me suis lancée dans cette lecture ; que j'ai terminé le lendemain un soir de tempête quand les craquements de la maison m'empêchaient de dormir.

J'ai souris, j'ai ris, je me suis esclaffée sur les échanges avec ou à propos de la fameuse Lisbeth. Je me suis inquiétée pour Max. Josy m'a particulièrement agacée.
Mais étrangement j'ai trouvé les personnages principaux un peu lisses.
Et surtout après l'ouverture du paquet, j'imaginais une suite un peu plus mélodramatique.... et "le cinq mois plus tard" était de trop pour moi.
Bref un bon moment de lecture. Que j'oublierai certainement très vite.

Une bien belle surprise que ce livre. C'est léger, pétillant, intriguant. Les premières lignes lues, je ne l'ai pas refermé et je me suis couchée à deux heures du matin. On tourne les pages et au fur et à mesure on veut savoir qui est cette Adeline. Des rebondissements addictifs, de l'empathie, de l'humour à gogo et de la vie, de la vie. A déguster sans modération.

Qu'il est bon de chroniquer un coup de coeur lorsque l'on en tient un ! Ce petit roman, dont je tournais autour depuis quelques temps m'a complètement bouleversé. Lorsque la lecture parvient à mêler le rire et les pleurs, pour moi c'est un carton plein !

Ce roman est beau, il est juste, il parvient à tirer des émotions en nous. Mais cet exploit se fait sans tire larme. Avec la seule force des auteurs pour nous décrire la puissance des maux par les mots. Comme à chacun, j'aime que la lecture puise dans mes réserves pour me servir un récit plein et profond. Ici j'ai complètement adhéré autant au fond qu'à la forme.

Adeline et Marie Pierre semblent être deux âmes à la dérive. Un écrivain en panne d'inspiration bloqué très certainement par une vie sentimentale complexe et une jeune femme qui semble avoir tous les maux de la terre à porter sur ses épaules. Deux être qui vont se rencontrer par l'écrit, et qui de charybde en scylla vont se trouver, s'apprivoiser et pourquoi pas entretenir une relation épistolaire. Il faut que je vous l'avoue, je ne suis pas friande de ce genre. J'ai trouvé que bien trop souvent les récits souffrent d'un manque de rythme qui m'ennuie et me lasse. Mais n'ayez crainte, ici vous ne rencontrerez aucun problème de rythme, aucune lassitude et vous serez accroché à votre roman comme à une bouée en plein naufrage. Car oui, j'ai eu l'impression de sombrer, complètement enseveli par cette lecture dont je n'attendais pas autant de force.

Ce roman est un condensé de tristesse absolue et de pur moment de bonheur. C'est compliqué d'en parler sans vous révéler l'essence même de ce texte. Mais c'est un récit sur la vie, celle qui nous bouleverse et nous maltraite parfois. Celle dont on se dit que l'on voudrait bien qu'elle change de temps en temps. Mais celle que l'on s'est créé avant tout. Puis, il y a la vie imprévisible, celle qui nous tombe dessus sans prévenir. Celle qui va tout chambouler, celle qui fait mal sur le coup, mais qui finalement nous fera grandir. La vie que l'on ne souhaitait plus avoir mais celle que l'on espère un jour trouver. Vous l'aurez compris, ce roman va vous toucher et si comme moi vous plongez dedans, il va vous emmener loin avec lui. Là où deux auteurs se sont dit un jour et si on écrivait un roman ensemble. A ces deux personnes je vous dis merci !

Je ne continuerais pas ma longue tirade, elle va devenir gênante. Ce roman est un bijou, un bol d'air frais, une lecture époustouflante, tonifiante, sublime. Une lecture qui révèle les forces et faiblesses en chacun de nous. Mais qui va nous apprendre à surtout les aimer.
Lien : https://charlitdeslivres.wor..

Que dire ? En convalescence post opératoire je pensais dévorer de nombreux ouvrages et profiter de ce temps pour mettre à jour ma PAL. Et puis, la convalescence s'est révélée difficile et je n'ai pu que très peu lire. Aussi j'ai choisi les livres qui me semblaient divertissants et qui avaient de bonnes critiques.

C'est ainsi que je me suis lancée dans la lecture de "et je danse aussi".

Le titre me parlait à moi qui ait pratiqué la danse 10 années et puis ce livre avait l'air plein de bons sentiments. La quatrième de couverture était sympa.
Et le début du roman sympathique. J'avoue j'aime les romans épistolaires et même si en lieu de belles lettres nous avons ici des courriels.

Mais alors voilà, quelle déception !

Le style est fluide et l'histoire intéressante mais à mon goût pas assez poussée et surtout sans cliffhanger.

Le principal souci dans ce livre c'est qu'une fois en "pause" dans ma lecture, je n'avais pas envie de m'y remettre. Poser ce livre n'était pas je torture. le reprendre n'était pas un plaisir (ni un cauchemar).
Il faut vraiment vouloir le finir pour prolonger cette lecture.
Et quand c'est fait et bien on reste sur sa fin.

Enfin, j'aurai aimé que l'auteur soit moins malavisé de faire de son personnage principale Adeline, une femme qui se considère "énorme, monstrueuse, lourde etc.) car quand elle livre enfin ses mensurations taille et poids, les vraies personnes en surpoids qui ont presque voulu s'identifier à cette jeune Adeline (celle de 34 ans qui doute d'elle, de sa séduction, de pouvoir trouver un amant de par son physique) se sont senties trahies, vexées voir bernées. C'est mon cas. Je lutte contre cette maladie, l'obésité depuis des années avec une équipe médicale et psychologique et là je me suis sentie moquée pour être honnête.

Évidemment ça n'engage que moi mais soyons honnête un IMC de 26,8 n'est pas abominable !!!

J'espère qu'un autre livre de cet auteur traitera d'un sujet qui me tiendra plus en haleine car le style n'était pas déplaisant du tout même si "et si je danse" (et pourquoi çe titre ? Et pourquoi en quatrième nous prévenir que ce livre va nous faire aimer ?) et moi n'avons pas accroché.

Pierre-Marie et Adeline correspondent par mail. Il est un grand écrivain en panne d'inspiration, elle lui a envoyé une grande enveloppe à domicile. Il veut la lui retourner, pensant que c'est un manuscrit.
Mais il y a quelque chose qui le perturbe chez cette femme : sa plume ? Sa capacité à l'attirer sans qu'il ne se l'explique ? Qui est-elle vraiment ?

D'autre part, Pierre-Marie correspond avec ses amis qui habitent pas très loin de chez cette fameuse Adeline. Il lui brûle l'envie de leur demander d'aller faire un saut chez elle. Non mais il devient fou ou quoi ?

Nous, lecteurs peu habitués à lire des mails successifs, on va aussi se demander ce qui pousse ces 2 personnes à s'écrire aussi régulièrement ; à lier une amitié et à échanger des secrets et autres choses intimes, celles qu'on préfère dire lorsqu'on est devant un écran par exemple...

J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans mais c'est vrai qu'après, j'avais plaisir à retrouver ces 2 solitaires. J'ai aimé l'humour des auteurs alors qu'il y a quand même des sujets graves qui sont abordés. En revanche, j'ai trouvé que la fin arrivait un peu comme un cheveu sur la soupe, elle aurait mérité un développement plus étoffé. Peut-être quitte à sacrifier quelques jours d'échange entre nos 2 protagonistes...

Après toutes ces critiques publiées depuis la sortie de ce roman qualifié de « lecture de vacances », je vais faire court !

Roman épistolaire version 2015, cet agréable livre alterne les mails de deux personnages essentiels : Adeline Parmelan (« grande, grosse, brune » et admiratrice du second) et Pierre-Marie Sotto, soixante-ans et un peu plus, divorcé et remarié trois fois, quitté par la dernière de ses épouses, Véra, l'Italienne partie un beau jour sans aucune explication.

Adeline pique la curiosité de cet écrivain en panne d'inspiration en lui adressant une enveloppe portant au dos son adresse mail, accompagnée d'une photo qui devrait le faire réagir, dit-elle.

Commence alors une improbable conversation par mail, entre méfiance, découverte, attendrissement, apprentissage de l' « autre » qui devient confident, ami, voire davantage. Quelle réalité conférer à des sentiments qui ne s'incarnent jamais ? Quand seule la plume (enfin, le clavier) se fait le truchement de l'expression de sentiments à la fois variés et intenses ?

L'écriture fait intervenir d'autres protagonistes : les amis Josy et Max, Lisbeth, la prof qui veut adapter un roman et devient plus qu'encombrante, Gloria, la fille de Véra disparue.

C'est le style qu'on aime dans ce livre à quatre mains, enlevé, drôle, élégant et délicat comme une dentelle, émouvant et sensible.

Une jolie lecture, qui mérite sans doute mieux que la qualification de lecture de vacances !

Un gros coup de coeur.
Et pourtant, j'entrais dans ce livre avec une énorme attente.
Un roman écrit par deux auteurs jeunesse parmi mes préférés, auteurs dont je connais la grande qualité pour écrire des choses fortes.
J'ai découvert les histoires de Jean-Claude Mourlevat il y a près de quinze ans, par l'Enfant océan bien sûr, mais surtout par La Balafre, et A comme voleur, énormes coups de coeur. Puis tous les autres.
Et puis je l'ai découvert "à l'oral" dans une lecture de Terrienne, dans une petite chapelle où il nous a tous envoûtés. Ce n'est pas évident un auteur aussi à l'aise à l'oral qu'à l'écrit !!
Du coup, tout le long de ce roman, j'avais l'impression de lire vraiment des écrits personnels de l'auteur, je l'imaginais dans la situation ! (il s'agit bien d'un auteur du même âge dans le roman !!)
Anne-Laure Bondoux, je ne l'ai hélas jamais rencontrée, mais des romans comme Le Temps des miracles, Les Larmes de l'assassin, Pépites, ou même le petit Mon Amie d'Amérique, m'ont beaucoup marquée.

Avec tout ça, le début du livre m'a paru un peu simple, mais très rapidement, je me suis laissée emporter par l'histoire, et j'ai vraiment beaucoup aimé cet échange épistolaire, moderne puisque par mail.
De la tendresse, de la profondeur, mais aussi beaucoup d'humour, un peu de suspense.
Une vraie bonne lecture.
J'adorerais entendre les deux auteurs échanger sur leur méthode d'écriture pour ce roman particulier.
(PS : je vois qu'il y a une vidéo de J.C. Mourlevat sur Babelio à ce sujet, pas encore regardée)

Pour les citations, je n'ai pas le temps de vérifier toutes celles qui ont déjà été mises, et je voudrais en conserver trois, mes excuses si elles font doublon, ce que j'évite habituellement.

Et j'ai oublié d'ajouter que le fait que le roman se déroule en partie dans la Drôme a ajouté à mon plaisir (là où j'ai rencontré Jean-Claude Mourlevat !)

Moi qui adore les échanges épistolaires, je ne pouvais que lire ce livre, et j'ai eu raison !
Un échange épistolaire moderne (ce sont des mails), dans l'air du temps, frais et léger. Je me suis attachée à ces 2 correspondants, ils sont terriblement humains, ont leur lot de souffrance, et malgré tout ont beaucoup d'humour.
Cette correspondance, légère en apparence, traite de sujets de fond, tels que l'estime de soi, la famille, la séparation, la confiance en soi et aux autres, la souffrance, mais aussi l'amitié et l'Amour, le bonheur, les joies du quotidien...
J'ai peut-être été un peu déçue à la fin, mais pas du livre, juste déçue que ce soit déjà la fin...
Ce livre est une petite pépite, à lire pourquoi pas en vacances, ou entre deux lectures difficiles.
Je vous le conseille.
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Quand j'entre dans ma librairie préférée avec cette tête-là, Martine (la super libraire qui a tout lu et saurait conseiller les plus récalcitrants) sait tout de suite ce qu'il me faut : un roman qui déride, change les idées, fait passer un bon moment sans pour autant être de ces trucs sans noms qu'on oublie dans le métro sans regret. Eh bien, pari gagné Martine! J'ai passé un excellent moment en compagnie de Pierre-Marie et Adeline. Décidément ce nouveau genre de roman épistolaire a le vent en poupe. Celui-ci nous permet d'entrer dans l'intimité des personnages assez rapidement, grâce au tressage ingénieux des situations. Amour, suspense, disparitions... tous les ingrédients sont là pour nous satisfaire, sans oublier l'humour, que j'ai siroté comme il se doit. Un agréable roman, qui montre que Mourlevat et Bondoux savent aussi bien capter les plus jeunes que leurs parents!