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EAN : 9782714446299
300 pages
Belfond (03/11/2011)
3.77/5   50 notes
Résumé :
La dernière fois qu’Arnaud a vu sa mère, des hommes en imperméable l’embarquaient dans une Traction. Et le voilà, à 11 ans, dans le train pour Périgueux où l’attendent sa grand-mère qu’il ne connaît pas, le châtelain, les oncles, les résistants, les jalousies et, heureusement, la petite Lilly
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Lussac, petit village de la Gironde dans les années troubles d'après guerre.
Sans nouvelles de sa mère depuis qu'elle a été arrêtée par la gestapo en 1944, le jeune Arnaud est finalement envoyé à Lussac chez ses grands parents maternels dont il ne sait absolument rien. le petit parisien, alors âgé de 11 ans, sent bien qu'il n'est pas spécialement le bienvenu, ni dans le village, ni dans sa famille. Il souffre des moqueries à l'encontre de son pied-bot, et plus encore des calomnies sur sa mère. Son arrivée fait visiblement resurgir de vieilles jalousies et rancoeurs mal cicatrisées qui le dépassent. Il n'y a guère que Lilly, une fillette de son âge, qui semble ne pas le repousser.

Un climat de non dits, de secrets larvés, un meurtre (eh oui!), et un gamin qui a du mal a trouver sa place. J'ai certes trouvé la trame plutôt convenue et l'intrigue pas vraiment très crédible. Mais peu importe. En dépit du contexte, c'est une histoire touchante, écrite avec beaucoup de tendresse, qui se veut résolument optimiste, et ça fait du bien de temps en temps. Les personnages sont attachants. J'ai particulièrement aimé la rencontre de ces deux enfants chahutés par la vie. L'auteur pose un regard attendrissant sur l'enfance, ses joies, ses peines, sa cruauté aussi. Enfin, pas seulement celles de l'enfance d'ailleurs...
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Nous voici à Lussac, petit village périgourdin, au coeur des années d'après - guerre,Arnaud petit garçon attachant, qui vivait à Montmartre, a vu sa mère ,de la fenêtre de la voisine ' chez qui il s'était, réfugié, la jolie Marie , emmenée par deux hommes de la Gestapo en 1940…..

Quelques années plus tard , en 1949, Arnaud est recueilli par ses grands - parents Marguerite et Paul , de rudes et solides paysans taiseux, marqués par la disparition de leur fille Marie .

La vie n'est pas facile à Lussac pour le petit parisien.
Arnaud subit en silence les moqueries de ses camarades au sujet de son pied bot et les remarques malveillantes contre sa mère , que personne n'a revue depuis sa disparition.
Il demeure un étranger malgré la tendre amitié bourrue de la petite fille Lily , fillette de son âge , souvent battue par son père lors de son ivresse , très attachée à sa mère et à sa petite soeur.
Le jour de l'arrivée d'Arnaud , une inconnue, assassinée par une balle en plein coeur a été trouvée dans le parc du château. ….
Je n'en dirai pas plus .
Pourquoi Marie est - elle partie de Lussac si brutalement ? .

Pourquoi le châtelain Jean , autrefois amoureux de Marie , voue- t- il une telle haine au grand - Père d'Arnaud? .

Et pourquoi Arnaud serait - il l'héritier d'une grande fortune très convoitée ? .
Pourquoi les gens du village se sentent - ils si coupables de ce qui s'est passé ? .
Un secret plane à Lusssac que les enquêteurs pourraient avoir du mal à percer…….
L'intrigue est bien menée , l'écriture simple et efficace, la plume délicate est , , sensible sur fond de résistance , dénonciations , rancoeurs tenaces , amitié , amour , méfiance, peurs , culpabilité, enlèvements , handicap, non - dits , lourds silences , ragots et mensonges …..

On s'attache à Arnaud , courageux et humble ,doté d'une très belle voix comme Marie, meurtri dont le pied bot lui vaut un tas de moqueries blessantes .
C'est vrai ,humain, touchant , attachant sauf la fin trop belle ……
Un ouvrage du terroir, d'époque , sans prétention lu rapidement entre deux ouvrages compliqués .
Simple et beau moment reposant de lecture malgré les péripéties ! .
L'auteur, membre de l'école de Brive, a été instituteur et journaliste avant de se consacrer à l'écriture !
Emprunté à la médiathèque à cause de la jolie première de couverture( , en noir et blanc ) et du titre !
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J'ai beaucoup de mal à écrire une critique sur ce roman qui, après l'avoir fini, me laisse complétement indifférente. L'histoire paraissait plutôt intéressante : Arnaud par vivre chez sa grand-mère dans le Périgord en 1949, cinq ans après la disparition de sa mère, déportée par les nazis pour avoir fait partie de la résistance. Il a alors 11 ans.
Ne vous fiez pas au résumé (faux, la mère a été arrêtée en 1944 dans le texte et non 1940) ou a la couverture (Arnaud n'a pas 6 ans!).
Vraiment, je ne trouve aucun point positif à ce roman : même en le considérant en littérature jeunesse ou feel-good, je ne lui trouve aucun point positif.

Attention, la suite de la critique révèle des éléments de l'histoire...
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Dans le Bordelais, ce roman met en présence une famille dont la fille est partie à Paris
Gilbert Bordes, explique dans la préface de « Au nom du bonheur » :
« Le Chant du papillon rejoint ce besoin de spiritualité. L'uni­vers est intelligent et par conséquent généreux. J'ai toujours été frappé par le talent, cadeau du ciel donné souvent en compensation d'un handicap. Et la voix pure d'un enfant, la voix parfaite que je cherche dans mon atelier de luthier depuis tant d'années et qui apparaît là, spontanée, m'émeut aux larmes. »

Après la guerre Arnaud, enfants orphelin qui a un pied bot, se retrouve chez ses grands-parents . le grand-père semble lui reprocher les frasques de sa mère emportée par la Gestapo pendant la guerre. Elle vivait à Paris, où est né Arnaud.
Ses camarades d'école se moquent, évidemment de son infirmité. Seule la petite Lilly devient son amie.
Quand le cadavre d'une femme est retrouvé dans le château de ce village, ou vit Jean, l'ancien fiancé de Marie (mère d'Arnaud), Il s'accuse de se meurtre.
Arnaud a le même dont que sa mère pour le chant. Il séduit son auditoire, restreint dans un premier temps et ensuite dans l'église du village.
Puis des nouveaux évènements se produisent. On est happé par la lecture de ce roman, dont l'intrigue est bien menée, et écrit très simplement, comme sait le faire Gilbert Bordes, pour nous captiver.
Il ne manque aucun sentiment dans ce texte, l'amitié, l'amour et les secrets de famille sont présents et nous emportent.
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Le chant du papillon est un roman où les non dits se révèlent au fil des pages. On s'attache au petit Arnaud dont le pied bot lui vaut bien des moqueries. Un secret plane à Lussac autour de ce petit parisien à la voix d'or que sa mère abandonne à ses grands parents. Quel est donc le secret qui tourne autour de sa naissance? Pourquoi sa mère partie subitement n'est-elle jamais revenue au pays? Enfin, pourquoi le châtelain autrefois amoureux de sa mère voue t-il une haine farouche à son grand père ? La plume délicate et sensible de Gilbert Bordes enchante une fois de plus. Un excellent moment de lecture.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Du regard, Marguerite Bussières examinait le gamin de la tête aux pieds comme un marchand de bestiaux l’aurait fait avec une vache.
— On se connaît pas. C’est comme ça ! Suis-moi.
Arnaud emboîta le pas à Marguerite.
— Mais qu’est-ce que tu as à la jambe droite ? demanda la femme en se tournant vers le garçon qui peinait à la suivre.
Arnaud baissa la tête, honteux.
— C’est un pied bot, madame.
— Un pied bot ! Où es-tu allé chercher ça ? Et puis ne m’appelle pas madame, je suis ta grand-mère.
— Et comment je dois vous appeler ?
— Ça n’a pas d’importance.
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— C’est quoi, communiste ? demanda Arnaud, qui avait déjà entendu ce mot toutefois obscur.
— Je sais pas, répondit Lilly. Ici, beaucoup de gens sont communistes. Je sais que Paul crache par terre quand il passe à côté du curé ou de M. Charron.
Arnaud aurait bien voulu être communiste pour avoir le droit de cracher chaque fois qu’il en avait envie.
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«  —— Mais pourquoi veux- tu que je chante tout le temps?
L’homme leva vers lui ses yeux sombres et se gratta les cheveux sous sa casquette .
———Je sais pas . Ça me met de la lumière dans la tête.
Je vois des fleurs partout , et pas des fleurs comme celles - là,non, des fleurs tellement grosses et tellement belles qu’elles ne peuvent pas exister ! »
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Je t'attendrai ce soir à notre clairière. Mon père s'est encore mis en colère. Il m'interdit de te rejoindre, rassure-toi, je ne l'écouterai pas. C'est toi que je veux, toi que j'aime par dessus tout, plus rien ne compe au monde.
Arnaud rangea la feuille dans la caisse, avec l'impression d'avoir violé un secret, d'être rentré dans une tombe et d'avoir réveillé ce qui devait dormir pour toujours.
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Un maçon qui se sert de son marteau pour casser, pour mettre en forme est un mauvais maçon. Le marteau, il faut l’utiliser le moins possible. Des fois, tu peux pas faire autrement, mais tu dois réfléchir avant de taper.
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La dernière nuit de Pompéi - Gilbert Bordes
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