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EAN : 9782226208705
276 pages
Albin Michel (29/09/2010)
3.4/5   131 notes
Résumé :
Julie, quinze ans, est habituée aux lubies de sa meilleure amie Ashleigh, même si, à cause d’elle, elle se retrouve parfois dans des situations improbables. Après le roi Arthur, la stratégie militaire ou le ballet, la dernière passion en date de cette éternelle enthousiaste : Jane Austen ! Ashleigh veut à tout prix trouver le M. Darcy d’aujourd’hui en participant au bal d’une prestigieuse école de garçons. Et voici les deux inséparables vêtues de crinolines, en chas... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (44) Voir plus Ajouter une critique
3,4

sur 131 notes
ATTENTION, le billet qui va suivre me révèle en peau de vache carrément snob !

Dans un blurb en quatrième de couverture, Stephenie Meyer (auteure de la saga de Bella, nénette un peu cruche qui ne sait pas choisir entre un vampire blafard et un loup-garou bodybuildé) nous prouve qu'elle lit/a lu autre chose que de la bit-lit : "Quand on me demande un conseil de lecture, le premier roman qui me vient en tête est La fille qui voulait être Jane Austen." Ok, Miss Meyer, on prend note. Question bonus : pourquoi ne pas lire et conseiller plutôt les livres de Jane Austen ?

Bon, je suis mauvaise langue... Les romans pour adolescents ne sont pas et n'ont jamais été ma tasse de thé. Détaillons un peu la forme de celui-ci. La première de couverture est flashy (Si, rose et mauve, c'est flashy !) et plutôt drôle : une silhouette de femme en robe empire et Converses, Ipod vissé aux oreilles et gobelet façon Starbuck à la main, c'est aguicheur et ça dépoussière les iques. Nouvelle question bonus : Jane Austen a-t-elle vraiment besoin d'être dépoussiérée ? Vous me répondrez que Miss Coppola a fait de même avec Marie-Antoinette, mais ne mélangeons pas les mouchoirs de papa et les carrés Hermès !

J'en viens au texte. Qu'avons-nous là ? La narratrice, Julie/Julia, raconte les déboires et autres humiliations vécus auprès et à cause de sa meilleure amie, Ashleigh, une Enthousiaste qui se passionne pour un nouveau sujet tous les deux mois. La dernière tocade de la remuante Ashleigh, c'est Jane Austen et son roman Orgueil et Préjugés. Dès lors, l'adolescente n'a qu'une idée : dégoter les petits amis parfaits, dignes de Mr Darcy et Mr Bingley (Hum, chacun ses goûts...). Pour ce faire, elle entraîne son acolyte et cobaye au bal de Forefield, lycée privé pour garçons. Sur place, miracle, les deux ados rencontrent Parr et Ned, deux potes charmants, attachants et, ce qui ne gâche rien, bien faits de leur personne. Pour Julie/Julia, le choix est fait, mais c'est compter sans les sentiments de son amie. de jalousie en déconvenues, de malentendus en répétitions de théâtre, la jeune fille se consume d'amour pour son Prince tout en repoussant les avances de plusieurs déplaisants personnages. Mais comme tout est bien qui finit bien au pays de Jane Austen, chacune trouvera son chacun, ce qui tend à prouver que Cendrillon et son chausson de vair ne sont carrément pas has been.

Si ce roman donne envie aux jeunes lectrices de découvrir l'oeuvre de Jane Austen, je dis bravo. Mais le roman de Polly Shulman n'évoque qu'Orgueil et préjugés et son flamboyant Mr Darcy. Et encore, la passion d'Ashleigh pour la dame de lettres britannique ne nourrit que les premiers chapitres : la suite du roman n'est plus qu'une histoire d'adolescents qui s'envoient des mails et pensent (un peu) à l'université. Jane Austen est donc rapidement remisée, on croise brièvement Shakespeare et on lit quelques sonnets et acrostiches bien tournés. le reste, c'est de la bluette adolescente. Mais je dis ça parce que je suis une vieille peau, hein ? Ma petite flamme romantique a quand même vibré quand le beau gosse élu du coeur de Julie/Julia/Juliette monte dans sa chambre en pleine nuit et sous la neige, en grimpant à un arbre. (Avis à la populace : j'ai tout ça chez moi et il neige assez souvent entre décembre et mars !)

Loin d'être un livre déplaisant ou honteux, sa lecture est à réserver aux toutes jeunes filles qui sauront s'émouvoir des atermoiements amoureux d'une bande de lycéens et qui ne tiqueront pas devant l'abus de majuscules et de !!!! . Conclusion à envoyer par mail à l'auteure : pas facile d'être Jane Austen. Alors, plutôt qu'essayer de la copier, mieux vaut la prendre comme elle est et lire ses oeuvres. Il y a largement de quoi s'émouvoir, rire et réfléchir dans ses textes ! Pour ma part, je retourne dans le monde des vieux avec des bouquins lourds et poussiéreux.

Et une lecture de plus pour le mois de la littérature jeunesse de Babelio !
Lien : http://www.desgalipettesentr..
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La fille qui voulait être Jane Austen, et on a attendu du Jane Austen...euh non, la fille voulait plutôt devenir un personnage de la fabrique littéraire de Jane Austen, euh bien pourquoi pas, ça rêve, un peu de conte de fées, rencontrer un Darcy ou un prince charmant, pourquoi pas, un rêve d'adolescente...on vous le permet mais seulement je m'attendais à mieux...
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J'avais repéré ce livre à sa sortie française et ensuite sur plusieurs blogs que je suis régulièrement. Evidemment, la mention de Jane Austen ne pouvait que me tenter et c'est parce qu'elle me connait si bien que ma copine parisienne m'a offert ce titre il y a quelques semaines, pour mon anniversaire ; merci à elle !
Luttant vaillamment entre deux pages de Petite soeur, mon amour de Joyce Carol Oates, j'avais besoin de faire une pause et de me détendre quelques heures avec quelque chose de léger et rafraichissant (pour tout vous avouer, je n'ai toujours pas repris ma lecture du Oates en question…).
En l'ouvrant, je savais que la mention de Jane Austen dans le titre était un peu un leurre, j'étais prévenue donc n'ai pas été particulièrement déçue. Même si on sent venir le dénouement à des kilomètres et que les personnages sont parfois agaçants, j'ai passé un bon moment avec ce livre très « girly » (qui l'eut cru me connaissant ?) !

Julie et Ashleigh sont les meilleures amies du monde depuis l'enfance. Si la première, grande et mince, est du genre timide et réservée, elle ne peut pas toujours calmer l'exubérance et l'originalité de la deuxième que jamais rien ne peut arrêter. Après son obsession pour la confiserie ou la légende arthurienne, voilà qu'elle se prend de passion pour les romans de Jane Austen, auteure préférée de la timide Julie.
Dans le but de vivre une aventure austenienne, Ashleigh se met en tête d'aller au bal très sélect de Forefield. Un peu contre son gré, Julie se retrouve entraînée dans cette histoire… Sans invitation officielle, les deux jeunes filles sont sur le point de se faire poliment renvoyées quand deux gentlemen leur sauve la mise en les faisant passer pour leurs cavalières. Seraient-ce là les deux réincarnations de Mr Bingley et de son grand ami Mr Darcy ? C'est en tout cas ce qu'espère Ashleigh !

Comme je viens de le dire, la référence à Jane Austen n'est vraiment qu'un prétexte (sa présence dans le titre est sans doute un choix purement commercial vu le succès de la Dame 200 ans après son passage sur Terre…) pour mettre en place l'histoire des deux adolescentes. L'adoration que porte Ashleigh aux romans austeniens lui donne une excuse pour entraîner sa meilleure amie au bal interdit et de là en découle évidemment une rencontre clef pour les demoiselles et des histoires de coeur…
Par la suite, le côté Jane Austen est vite oublié et rarement remis en avant. Soyez prévenues avant de commencer cette lecture car quand on le sait, je pense qu'on s'indigne beaucoup moins de cette « publicité mensongère « !

L'intrigue en elle-même n'a rien d'extraordinaire et on connait le fin mot de l'histoire dès les premières pages mais, comme les comédies romantiques au cinéma qui ne brillent pas par l'originalité de leur scénario, La Fille qui voulait être Jane Austen détend, fait sourire et fait passer un bon moment ; c'est ce qu'on attend d'un tel titre.

Les personnages autant de points forts que de points faibles dans cette lecture. En effet, la figure d'Ashleigh la marginale (un peu la luna Lovegood du coin) est marquante et sort de l'ordinaire. Malheureusement, si son excentricité me faisait sourire et me plaisait au début, elle se révèle parfois sacrément bornée (quand Julie tente de lui dire quelque chose par exemple) ce qui m'a agacée. Julie, parlons-en d'ailleurs. C'est l'héroïne du livre (c'est l'unique narratrice) mais je l'ai trouvée finalement beaucoup plus effacée et fade que sa camarade. Les jeunes lectrices se reconnaitront sans doute dans sa réserve et sa timidité, mais, même si je l'ai trouvée sympathique, elle manque un peu de punch à mon goût. Les figures masculines - notamment les deux cavaliers de ces demoiselles, Parr et Ned - manquent cruellement de charisme. Sans relief, ils sont beaux, gentils et serviables ; ça manque un peu de profondeur tout ça.
Dans l'ensemble, les personnages sont un peu trop gentillets, un peu trop beaux, trop « parfaits » (sauf Ashleigh). L'histoire aussi d'ailleurs ; comme si c'était aussi évident et « facile » dans la vraie vie… Cela dit, et je me répète, ça n'en reste pas moins très mignon et rafraichissant, idéal pour les jeunes filles en fleur en quête de leur Mr Darcy.

Quelques mots encore pour ajouter que le texte est à la première personne du singulier (Julie est l'unique narratrice) ; on suit donc l'histoire exclusivement du point de vue de l'héroïne ce qui plaira d'autant plus aux lectrices qui pourront s'identifier à la demoiselle timide et à ses rêves… Bon, j'ai un peu passé l'âge, mais je me suis tout de même prise au jeu et j'ai apprécié les quelques touches d'humour qui se sont glissées dans ce « journal intime » (le coup du Prix de la Paix des Familles m'a beaucoup fait rire, par exemple).

Ce n'est donc pas un incontournable mais un livre que je conseille à celles (non pas à ceux…) qui ont besoin de retrouver leur âme d'adolescente et leur sourire pendant quelques heures. Et si grâce à ce titre, certaines jeunes filles ont ensuite envie de se tourner vers du Jane Austen (et notamment Orgueil et Préjugés), je dis bravo à Polly Shulman !
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En écrivant l'article précédent sur La Malédiction Grimm, je me rends compte qu'il est intéressant de chroniquer en même temps deux livres du même auteur. Car on y retrouve les mêmes défauts …

Dans « La fille qui voulait être Jane Austen » (un titre qui n'a d'ailleurs aucun rapport avec celui en anglais, Enthousiasm, ce qui est d'ailleurs très significatif quand on pense au contenu), on découvre la jeune Julie, adolescente assez banale et pourtant pourvue d'un humour très caractéristique qui me l'a fait apprécier d'emblée. Elle raconte ses aventures avec sa meilleure amie, Ashley, qu'elle appelle l'Enthousiaste de par sa capacité justement à s'enthousiasmer, pour des temps des courts … après la période pâtisserie, Julie s'apprête à subir la période Jane Austen ! Robes longues, beau parler et séduction seront donc désormais les credo d'Ashley qui s'est mis dans la tête de se trouver un Mr Darcy et un Mr Wickham pour elles-deux. Des situations rocambolesques se préparent …

Si j'ai aimé le début pour son côté original (le caractère des filles, les allusions à la littérature même si elles se limitent à Orgueil et Préjugés, c'est déjà pas mal !), très vite Polly Shulman retombe dans le mielleux que j'ai critiqué dans La Malédiction Grimm. le roman perd en richesse au fur et à mesure, me perdant en même temps. Alors certes il se lit vite, mais je n'ai pu m'empêcher d'en garder un arrière-goût de déception en le refermant, puisqu'il ne tient pas toutes ses promesses.

Pour conclure sur ces deux romans : au final j'en ai tiré la même réflexion, un bon départ, une bonne idée et puis ça se perd … Et c'est dommage !
Lien : http://missbouquinaix.com/20..
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Une histoires d'adolescentes de 15 ans qui se prennent de passion pour l'oeuvre de Jane Austen. S'ensuivent un bal, une pièce de théâtre et des rencontres amoureuses.
Un roman plein de bons sentiments; les héroïnes sont attachantes et il n'y a pas trop de scènes ridicules. C'est assez sain comme lecture je trouve et il y a une bonne humeur générale, pas de tromperie ou jalousie mesquines propres à ce genre de livres.
Bon, j'ai clairement passé l'âge, mais je suis sûre que j'aurais beaucoup aimé à 15 ans! En tout cas ça détend!
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
- [...] Tu es doué dans tout ce que tu entreprends où il existe des trucs que tu ne sais pas faire ?
Il a éclaté de rire.
- Euh... des tas ! Je suis même assez nul sur l'essentiel. Par exemple, il y a une chose dont je me sentais complètement incapable jusqu'à maintenant, mais je commence à me demander si... Voyons...
Et il m'a embrassée.
Comme ses lèvres étaient froides... puis chaudes ! Mon sixième baiser. Mon premier, en réalité. Le ciel bleu, le fleuve bleu, son regard bleu embrumé, la condensation de nos souffles qui formait un seul et même nuage. Mes doigts gelés, son cou frais, tiède sous l'écharpe. J'ai touché sa fossette. Nous nous sommes embrassés encore.
- Je reviens sur ce que j'ai dit, a-t-il déclaré d'une voix rauque. Tu as raison. Je suis capable de tout.
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Julie, quinze ans, est habituée aux lubies de sa meilleure amie Ashleigh, même si, à cause d’elle, elle se retrouve parfois dans des situations improbables. Après le roi Arthur, la stratégie militaire ou le ballet, la dernière passion en date de cette éternelle enthousiaste : Jane Austen ! Ashleigh veut à tout prix trouver le M Darcy d’aujourd’hui en participant au bal d’une prestigieuse école de garçons. Et voici les deux inséparables vêtues de crinolines, en chasse pour dénicher le parfait héros austenien… mais attention à ne pas choisir le même (heureux) candidat !
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Dichou, tu as été merveilleux !
- Merci, maman. Mais pas en public, tu te rappelles ?
- Oh, oui, pardon, c'est vrai. Désolée, Dichou, j'ai oublié !
- Mère ! Au matricide !
- Pardon, pardon, je voulais dire Grandison.
- C'est mieux. Maman, voici Ashleigh Rossi et Julia Lefkowitz. Ma mère, Susan Parr. Je reviens tout de suite, maman, je vais raccompagner Julia et Ashleigh à leur voiture.
- Ravie de vous rencontrer, les filles. Ne sois pas trop long, Dichhh... Grandison. Ton père est coincé à l'intérieur avec le proviseur.
- "Dichou" ? ai-je répété tandis que nous descendions l'allée.
- Diminutif de "Grandichou". J'aurais préféré que maman garde ça pour elle. Je l'aime beaucoup et ça me ferait de la peine de devoir la tuer.
- Dichou, c'est toujours mieux que Junior, l'a consolé Ashleigh.
- Ou que Grand-Dadais, Grand-Angle... Ou Dadais ou Tangle, ai-je suggéré.
- Ne t'y mets pas, a grogné Parr. Je serais encore plus embêté de devoir t'assassiner, toi !
- Diloquent, ai-je ajouté. Jabestiaux. Tescogriffe. Mélanchou.
- ça suffit ! Pitié !
- D'accord, Crusclassé.
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M.Klamp dictait sa loi. Pas de retard ; interdiction de parler au-dessus de quarante décibels ; pas de lacets défaits ; pas de sous-vêtements visibles ; interdiction de manger, mâcher du chewing-gum, du tabac, du bétal, des feuilles de coca, des mollets d'élèves ( à moins de s'appeler M.Klamp ) ; ou d'enseignants (même exception) ; pas de démonstration de mauvaise humeur superflus (même exception), ni de témoignages d'affection superflus (sans exception) ; pas d'animaux domestiques pesant au-dessus de trente grammes ou au-dessous d'une tonne ; et interdiction de chanter, sauf en langue bulgare. M.Klamp ne me faisait pas peur. Et il valait mieux, puisque je l'avais aussi en maths.
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J'ai hoché la tête et je me suis enfermée de nouveau dans le mutisme. Je me serais donné des coups de fouet tellement mes remarques étaient stupides. Autant lui dire carrément que j'avais conservé et chéri chaque souvenir de lui au fond de mon coeur comme un trésor. Pas cool, pas cool... Et confondre le kendo avec Nintendo... quelle gaffe ! Il devait me prendre pour une andouille.
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