Le photographe

Nouveau roman de Pierre Boulle lu !
Celui-ci, "Le photographe", nous raconte l'histoire de Martial Gaur (un photographe professionnel) qui a participé à la seconde GM, la guerre Indochinoise mais également la guerre d'Algérie. Cependant, après une blessure à la jambe lors de cette dernière guerre, Gaur ne peut plus participé à des "évènements" aussi importants et fait donc des photographies pour des magasines (avec souvent de jeunes femmes venues lui demander). Néanmoins, une proposition de son ami de prendre une photo du président de la république le fera redonner espoir dans le fait de pouvoir clôturer sa carrière avec la "perle rare".

Ce roman est sympathique mais n'est en rien transcendant. L'histoire se lit vite et est donc, selon moi, un petit problème. En effet, l'histoire va trop vite. On prend cependant du plaisir a apprécier le caractère du personnage principal et à comprendre sa psychologie dans cette histoire de photographie "ultime".
Cependant, je n'ai pas forcément trouver ce roman excellent étant habitué à ce que Pierre Boulle nous écrit de meilleures histoires.
Si vous voulez avoir une comparaison courte et précise de ce que j'ai pensé de ce roman ce serait : un bon roman de gare (pas très long, histoire qui se lit rapidement, mais enjeux un peu faibles et surtout déjà vu souvent dans d'autres romans/histoires).

Je le conseille nonobstant pour celles et ceux qui auraient du temps libre a se consacrer à sa lecture ou encore si vous avez envie d'un roman assez court à lire.

(6.5/10)

Martial Gaur doit renoncer à son métier de grand reporter à cause d'une blessure grave à la jambe.
Le hasard le plonge au milieu d'évènements troublés qui lui donneront s'il sait en saisir l'occasion la possibilité de réaliser le cliché unique, celui qu'il a espéré toute sa vie de reporter.
Il est frénétiquement à la recherche de cette photo et il prêt à beaucoup sacrifier pour l'obtenir, peut-être est-il, même, prêt à tout.
Même si l'intrigue paraît, à certains moments, un peu forcée, les personnages de ce roman sont formidables, humains et dérisoires et l'on vit, grâce à la plume toujours alerte de Pierre Boulle, avec eux cette descente aux enfers.

Cela ressemble pas mal à un roman policier sous plusieurs aspects. Se lit assez bien! le personnage principal - Martial Gaur - est un photographe professionnel. Jadis il a été LE photographe mondial. le genre à faire la une du Nationnal Geographic. Son métier l'emmenait dans des zones de guerre. Dangereux ça! Et de fait un obus lui arracha une jambe.

Dorénavant il est infirme et sa carrière est pas mal terminée. Il est rendu à prendre des photos de pin-ups. Il déteste ce qu'il est devenu.

Son meilleur ami est un gorille, un garde du corps du nouveau président français. Souvent son ami lui rendait visite et ils parlaient boulot tous les deux.

Mais voilà le Président a des ennemis anarchistes voulant le voir mort. Un ami de jeunesse de Martial est devenu un véritable tueur... Il a revu son ami par hasard. Depuis ce temps une jeune femme vraiment parfaite pour lui veut le fréquenter. Elle est installée dans l'appartement jouxtant le sien.

Martial a développé un très bon sens de l'observation et il a remarqué qu'on avait installé un micro dans son appartement. le tout provenant de chez Olga à côté, sa nouvelle petite amie. 1+1=2!!! Il a rencontré cette femme justement la même semaine qu'il a revu son ami le réactionnaire/tueur.

Il s'aperçoit assez vite que Olga veut des infos sur le Président français par les indiscrétions du garde du corps avec le photographe.

Il découvre un complot pour faire assassiner le Président. Tout de suite il y voit une façon de faire LE cliché qui lui ferait redécouvrir la gloire photographique. Mais le cadre ne fitte pas. À cause de son handicap il ne pourrait pas être bien placé pour prendre LA photo.

Il pourrait dénoncer le complot à son ami garde du corps. Mais il préfère simplement faire échouer cet attentat. ...et il continue à fréquenter Olga! Son espoir est récompensé... Un nouveau projet d'assassinat voit le jour! Mais ce coup-ci il dirige à couvert cet attentat. En influençant son ami pour qu'Olga et son ami le tueur fomentent cet attentat là où le photographe veut bien que cela se fasse.

Moi je me suis dit que le photographe va pouvoir réussir SA photo tout en arrêtant cet attentat...

C'était ce que je pensais... Jusqu'où peut aller un homme pour retrouver sa gloire passée?

Pierre Boule est surtout connu pour deux romans brillamment adaptés au cinéma : La planète des singes et le pont de la rivière Kwai. ici, il nous offre une réflexion sur le rôle de l'image à travers le portrait d'un reporter blessé à la guerre. Pour lui, la recherche de celle-ci devient obsessionnelle. Jean-Claude Tramont a adapté ce récit en transposant le rôle principale au féminin. C'est Annie Girardot qui campe le protagoniste d-face à Jacques Dutronc tout en mystère. Bien sûr, le film ets une trahison par rapport au roman.