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4,35

sur 1185 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Les croix de bois de Roland Dorgelès et Feu d'Henri Barbusse m'ont fait découvrir les horreurs de la 1ère guerre mondiale , j'ai lu ces livres avec une émotion due certainement au vécu des auteurs et à leur façon de raconter L Histoire sans fioritures. le chemin des âmes m'a également intéressée : la guerre vue par ces soldats Canadiens venus au secours de la France ,la dépendance à la morphine (un sujet que j'ignorais ! )la vie des indiens Cree et leur vie sauvage .
J'apprécie habituellement le talent narratif des auteurs américains mais j'ai trouvé dans ce livre beaucoup de redondances et de répétitions ,surtout dans les scènes se guerre qui mont semblé un peu "fabriquées " ,bien sûr ils n'ont pas le vécu des auteurs français du debut du 20 ème siècle ….Mais . j'ai préféré la retenue de ceux-çi ,voire plus récemment de Marc Dugain et sa Chambre des officiers ou Pierre Lemaître avec Au revoir La haut
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Je venais de terminer l'excellent roman « Dans le grand cercle du Monde » de Joseph Boyden et je voulais replonger dans ce monde indien. Mais le chemin des âmes est tout autre chose. Nous sommes pendant la Grande Guerre 1914-18. Xavier (bird) s'enrôle avec son ami d'enfance Elijah. Ce sont des indiens Crees nomades du Canada au Nord de l'Ontario. Nous allons vivre avec eux l'enfer des tranchées en France dans la Somme.
Nos deux protagonistes ont des caractères bien différents. Elijah est charmeur, séduisant, il représente la part obscure de l'homme. La guerre lui permet d'exister, de devenir quelqu'un, il a la liberté de tuer et il y prend beaucoup de plaisir au fur et à mesure. Il est aussi morphinomane.
Xavier est secret, intelligent, il est le dernier tueur de windigos. Pour lui la guerre n'est qu'une boucherie. Il est ami, presque frère avec Elijah mais pourtant l'on ressent une tension, une rivalité entre eux.
La réalité guerrière des tranchées est admirablement décrite, comme si l'auteur l'avait vécu et tout du long je me suis demandé comment font tous ces hommes pour résister à tant d'horreurs ?
Elijah et Bird représentent la dualité de l'homme, lutter pour rester humain ou devenir une bête. Pas si facile de répondre dans les mêmes conditions d'existence. Il y a également une grande part d'ésotérisme, de traditions indiennes qui me plaisent beaucoup. La seule chose qui m'a déplu est la redondance des histoires de batailles dans les tranchées.
La guerre est une boucherie, une horreur mais il est incontestable que dans leur grande majorité, les hommes aiment la faire, pourquoi ? la gloire, le plaisir de tuer. Je ne comprends toujours pas !

Pour en savoir plus : http://webdoc.rfi.fr/amerindiens-grande-guerre-1914-1918-canada/
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'avais reçu ce livre dans le cadre d'une opération le livre de poche. Je l'avais choisi, car il traitait du Grand Nord et j'avais lu de nombreux avis très positifs sur l'écriture de ce premier roman de Joseph Boyden.



Neveu revient sur ses terres natales du Nord de l'Ontario, où sa tante la sauvage, Niska l'attends en pensant retrouver l'ami de son Neveu Elijah.

Neveu, de son prénom occidental Xavier est un descendant d'une tribu sauvage indienne donc Niska est la dernière représentante. Il s'est pourtant enrôlé pour la Première Guerre Mondiale avec son ami élevé dans les contrés sauvages avec lui, Elijah.

Leurs origines et leur éducation ancestrale, combiné avec leur spiritualité païenne, les ont formés à la chasse et à la survie. Compétences qu'ils vont devoir mettre en pratique au front dans un pays qu'ils ne connaissent pas, entourés de camarades auprès desquels ils doivent faire leur place en tant qu'étranger. La guerre va tout anéantir sur son passage, les villes, les espoirs, l'humanité et nos protagonistes vont devoir survivre. Ce récit de guerre est conté en parallèle du récit de la vieille Niska qui raconte sa jeunesse indienne, les dégâts de colonies et de la vie occidentale sur leur territoire.



Un magnifique ouvrage qui marque, qui fait mal par les questions qu'ils soulèvent, par la force des propos, des situations et des sentiments. Il permet aussi d'éclairer une vision de l'histoire ou des soldats étrangers sont venus se battre volontairement pour une guerre qui n'était pas la leur, mais qui devaient malgré tout prouver leur dévouement et leur mérite. Enfin, c'est un véritable coup de poing qui nous invite à nous interroger sur le fait de rester humain, avec nos valeurs quand tout le reste autour de nous sombre dans la noirceur.
Lien : http://www.lesmiscellaneesde..
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Pour les Cris, l'âme d'un défunt est conduite par un esprit au pays des morts. Ce voyage sur le chemin des âmes est d'une durée de trois jours. Trois jours, c'est le temps qu'il faudra à Niska et à son neveu Xavier pour rentrer chez eux en canoë, vers la Baie d'Hudson, où se trouve leur campement. Xavier a servi plusieurs années dans l'armée canadienne et a combattu sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale. S'il y a perdu une jambe, ses principales blessures sont psychologiques, tant il se trouve tourmenté par de profonds traumatismes. Sur le chemin du retour, de nombreux souvenirs vont resurgir impulsés par les rêves, un état fiévreux et la morphine qui lui permet d'apaiser ses souffrances. Dans son esprit, il est beaucoup question de son meilleur ami Elijah, avec qui il a grandi et avec qui il a traversé ces terribles épreuves. Sa tante lui fera aussi le récit de leurs existences erratiques "d'Indiens des bois". Ce voyage et les soins chamaniques de Niska permettront-ils à Xavier de purifier son âme et de - peut-être - trouver une rédemption?

Dans ce roman, il est question de la Première Guerre mondiale sous le prisme - trop méconnu pour un lecteur français - de la participation héroïque des troupes canadiennes. Les deux protagonistes de ce roman ont pour particularité d'être Amérindiens et d'utiliser leurs talents de chasseurs pour effectuer des missions dangereuses d'éclaireurs et de tireurs d'élite. Joseph Boyden livre un éclairage sur les croyances et les traditions des indiens Cris qu'il utilise avec pertinence pour donner du sens à son récit. Il évoque les windigos, ces créatures maléfiques et anthropophages, la divination, les matatosowin, ces sueries purificatrices et l'art de la chasse. J'ai trouvé la description de l'évolution psychologique d'Elijah très réussie. Dans le récit de Niska, nous découvrons également la politique d'assimilation des Indiens menée par le gouvernement canadien. Leurs enfants étaient envoyés dans des pensionnats autochtones censés les "civiliser" et les familles trouvaient refuge dans des réserves ou dans des villes où ils perdaient tout lien avec leur identité. Une histoire envoutante doublée d'un hommage poignant aux soldats de la Grande Guerre et à la culture amérindienne.

{Merci à Mimeko. J'ai choisi ce livre car il figurait dans son Top 6, "livres pour une île déserte".}
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Quelle histoire marquante que cette chute au fond des ténèbres de deux amérindiens venus batailler au côté des alliés pendant la guerre des tranchées.
Ecrit admirablement, ce récit précis et documenté ne laisse pas indemne.
Mais à lire absolument
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Ce livre retrace le parcours de 2 indiens canadiens qui se retrouvent plonger dans l'enfer des tranchées de la 1ère guerre mondiale. Les 2 amis sont des tireurs d'élite c'est à eux de se planquer pendant des jours dans le no man's land. Mais la guerre va les changer les modifier à jamais. Les 2 vont se perdre dans ce déchaînement de violence.
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Sur le Chemin des Âmes, les hommes de la Première Guerre Mondiale sont nombreux. Des hommes qui ont combattu pour la liberté, des jeunes, des vieux, des innocents.

Mais avant d'arriver sur ce chemin, Xavier et Elijah vont devoir se battre et combattre l'ennemi. Quitte à perdre leur âme et leur identité.

1919, sur le quai d'une gare au Nord de l'Ontario, Niska, une vieille indienne, croit attendre le meilleur ami de son neveu qui revient d'Europe. Mais c'est bien lui qui descend du train, amputé, blessé de guerre. Pendant le long voyage du retour dans leur contrée, nous remontons le temps. Celui de la tante et son enfance et aussi celui de Xavier et sa vie dans les tranchées.

Dans cette guerre qui déchire toute l'Europe, nombreux sont les jeunes qui ont été enrôlés de gré ou de force, prêts à se battre et forcés de perdre toute humanité. Xavier et Elijah vont vivre à deux cette expérience éprouvante alors que rien ne les destinait à partir sauver l'Europe. Ils ont grandi dans le grand Nord, chez les Indiens, dans les forêts. Ils étaient doués pour chasser les bêtes, ils vont devoir apprendre à chasser les hommes.

Arrivés en Europe, ils découvrent les atrocités des tranchées et la vie des soldats. Rapidement, ces deux Indiens se font remarquer: Elijah, pour ses dons de tirs et Xavier pour son mutisme et ses observations. On comprend rapidement qui a de l'ascendant sur l'autre. Xavier est dans l'ombre de cet ami que tout le monde admire et il commence peu à peu à vouloir s'en distancer, d'autant plus qu'Elijah devient vite accro à la morphine et est pris d'une folie meurtrière.
Par certains moments, les horreurs de la guerre sont mises de côté et on se concentre sur la destinée de la tante, avec son père chamane, la tribu Cree en voie d'extinction, la vie dans la forêt, les prières, les incantations pour la vie de l'Au-delà, les remèdes miracles. Et aussi, son existence en tant que petite fille épileptique, qui reçoit des messages prémonitoires lors de chaque crise, sa vie seule, isolée, mais qui est dotée d'une force incroyable. Sa foi en son neveu, sa volonté à l'extirper de ses souvenirs de guerre et le soulager. Toutes ces caractéristiques en font une femme magnifique.

Ce récit décrit à merveille deux mondes totalement différents, c'est ce qui le rend original. Parce que des histoires de guerres, on en connaît. Des histoires d'Indiens présent lors de la Première Guerre Mondiale, moins.

C'est aussi un roman d'une tristesse infinie. Quelques beaux moments sont partagés mais ils sont vite interrompus par la noirceur des âmes, la souffrance de ces hommes et la barbarie.

J'ai pris mon temps avec ce livre, quitte à ne lire que quelques pages par jour mais je ne pouvais pas plus, parce qu'il était si dense et si éprouvant qu'il fallait que je reprenne mon souffle pour continuer.
Lien : https://pagesversicolores.wo..
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C'est l'histoire peu racontée de jeunes autochtones Cree qui s'engagent dans l'armée canadienne pendant la première guerre mondiale et vont combattre en France et en Belgique. L'histoire commence en 1919 quand une vieille autochtone Cree vient à la gare chercher son neveu qui revient de la guerre. Elle le pensait mort et le retrouve l'ombre de lui-même et accro à la morphine. Elle le ramène chez eux, dans les bois et pendant tout le chemin du retour en canoë, leurs histoires s'entrecoupent, mêlant traditions et modernité. le neveu revit la guerre où il est allé avec son meilleur ami, l'enfer des tranchées, la mort omniprésente qui vont les changer à jamais, tandis la tante revoit toute sa vie dans les bois, échappant aux pensionnats et à la ville.

C'est un livre atypique qui nous raconte la guerre d'un point de vue que l'on n'a pas souvent entendu. Je dois avouer que je ne suis pas toujours très intéressée par les récits de la guerre dans les tranchées mais j'ai été prise par cette histoire.

Le chemin des âmes de Joseph Boyden est disponible à votre bibliothèque.

Lien : https://nbpl.ent.sirsidynix...
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Je me retrouve nu, couvert d'un simple "pagne", deux rectangles de peau de loutre tannée attachés à une lanière de cuir, au milieu des érables, des chênes et des hêtres, à portée de l'orignal. Le vent est mon allié, il souffle contre moi, je sais que c'est pour m'aider. Chaussé de mocassins, qui me permettent de m'approcher encore plus près sans bruit je lui décoche une seule flèche, j'entends son sifflement, déjà elle lui perce le cou, un peu de sang, le voilà qui fléchit et s'affaisse dans un dernier râle. Je sors mon couteau mais avant de le dépecer, je me penche et chuchote à l'oreille de l'animal, je le réconforte, le remercie du don qu'il fait à notre clan, l'assure que rien ne sera perdu, nous prendrons soin du moindre tendon. Aujourd'hui je suis très fier, je me dépêche d'embarquer le plus de morceaux sur ma pirogue, c'est à peine si elle dépasse encore de l'eau, je me résous à mettre le reste bien à l'abri sous les fougères. Moi aussi je serai un grand chasseur, pas aussi bon que Xavier qui m'a tout appris, si il savait comme je l'admire, comme je vénère l'amitié qu'il m'a offerte ; encore aujourd'hui, je me demande pourquoi il est venu me chercher, pourquoi il m'a choisi. Ce soir je vais en faire un maximum à la veillée j'aimerais tant que Xavier soit fier de l'exploit que je lui dois, le taquiner c'est ma façon de lui prouver mon admiration, autrement je suis trop gêné. Ma légende s'ajoutera aux légendes de la tribu que l'on raconte de générations et de générations. Je m'appelle Elijah Wiskeyjack tout ce que je sais de la sagesse des Crees, je le dois à Xavier Bird et sa tante Niska. Mais Niska dit que nous sommes les trois derniers ! Alors pour ma légende, je pourrai seulement devenir le plus grand des guerriers.

C'est le funeste cri du Cree qui s'évanouit dans la nuit... des temps. Je suis mort à la guerre à 23 ans en demandant pourquoi ? Pourquoi ? Xavier, pourquoi es-tu venu me chercher ? Je n'ai pas su être l'ami que tu méritais. Pourquoi t'ai-je entraîné dans cette folie : la guerre dans les tranchées ? La guerre de ceux qui nous ont détruits, qui ont détruit notre peuple, qui ont brisé l'harmonie. Ils ont brisé les cercles et ce sont des fous qui se prétendent maintenant être le centre de la création. Ils prétendent nous apporter la Religion et la Civilisation, deux de leur mots pour cacher Abomination !!! Ils ne savent pas mettre leur oreille pour écouter la terre, ils ne savent pas entourer les arbres de leurs bras pour entendre la vie de leurs ancêtres, ils ne savent pas danser et chanter pour faire vibrer les nuages... Ce n'est pas ce que je rêvais. Ô Xavier, les Crees, mon ami, se sont envolés. Avec eux a disparu cette vibration, ce respect de la vie. Un génocide, et des mieux réussis, dont on ne parle jamais. Un continent éradiqué, une manière de vivre hommes, bêtes et plantes à égalité, en complémentarité, anéantie ... à jamais.

Je ne sais pas pourquoi je prétends être Elijah, est-ce d'avoir lu Corentin chez les peaux-rouges de Paul Cuvelier, tout jeune ? Est-ce le grand Manitou qui influence mon esprit ? J'aurais pu te dire que mon nom était Xavier Bird, il est revenu de cette boucherie de Vimy, des tranchées de la Somme, on dit qu'il a survécu, moi je te dis qu'il n'y a pas de différence, il est mort à 23 ans, lui aussi. le meilleur de lui-même lui a été enlevé... par la guerre. Eh, je ne parle pas de sa jambe ! Je parle de cette chose qui s'est perdue en chemin. C'est à devenir fou ! La folie, le seul moyen d'échapper à la guerre, vaincre le mal par le mal ? Dis cela marche, docteur ??? Allez, soyons fous ! J'enlève le "pagne" : me voici nu devant vous. Je croyais en l'amitié indéfectible, je suis ... Bon, faire attention à mes couilles sur le clavier. Les couilles que je n'aurais vraisemblablement pas eues pour charger hors des tranchées. Encore moins me porter volontaire pour des sorties de nuit dans le no man's land. J'ai honte mais je me serais probablement débrouillé pour être au moins capitaine où choisir l'aviation, sûrement pas l'infanterie. Le combat corps à corps, à mon premier mort, je serais devenu fou, j'aurais commencé à aimer cela. Et j'en aurais voulu encore et encore, c'est de cela dont j'ai honte et de cela dont j'ai peur, je regarde mes mains: elles tremblent. Voilà pourquoi je t'ai dis m'appeler Elijah. Par peur je chierais dans mon froc, pfff .... heureusement que je me suis mis à poil.^^

La guerre est une saloperie finie. Une folie collective manipulée par quelques uns. La der des der, mon cul ! Et je reste poli. Que puis-je faire ? Je chante comme une casserole, alors même d'amour pour faire taire un tambour ! Tu rigoles où quoi ? Il reste l'humour pour masquer le manque d'amour. Alors je vais te raconter l'histoire d'un mec qui est mort, il y a juste 30 ans ... et un jour. Ce mec tu l'aurais pris pour un comique, il avait écrit un jeu de mots en forme d'aphorisme qui s'applique bien à la guerre, et ce qu'il valait naguère il le vaut encore aujourd'hui : " L'horreur est humaine." Alors je ne saurais pas mieux dire. Il disait aussi dans un sketch sur les anciens combattants : " On lui a crevé les deux yeux, pour qu'il voit pas sa misère."
Un jour ce mec est arrivé à la TV avec une guitare, et moi j'ai bien vu qu'il se mettait à nu pour chanter :

"Misère, misère !
C'est toujours sur les pauvres gens
Que tu t'acharnes obstinément
Misère, misère !
ça sera donc toujours les salauds qui nous bouff'ront
L'caviar sur l'dos
Misère, misère !

Tu te fais l'ennemie des petits
Tu te fais l'alliée des pourris
L'argent ne fait pas le bonheur des pauvres
Ce qui est la moindre des choses
Convenons-en
Convenons-en !"

Ni la chanson, ni l'humour n'y feront rien. L'Europe nous a protégé pendant 70 ans, souvenons-nous en, souvenons-nous en. Je suis profondément heureux que l'auteur aie choisi comme titre le chemin des âmes et non des ânes ou le sentier de la guerre pour ce roman émouvant qui est une ode à l'amitié. L'amitié qu'à 22 ans, je croyais encore indéfectible. Pourquoi ...
Magnifique et poignant, je le recommande chaudement ce chemin des âmes.
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Une très belle écriture, tout en aller et retour d'un monde disparu assez proche d'un paradis perdu à un enfer inventé par l'Homme.
La guerre 14 au travers de l'histoire de deux indiens Canadiens.
Deux indiens professionnellement tueurs, que la guerre va transformer, l'un y perdra son âme et sa vie, l'autre ses illusions, sa santé et sa raison, une vieille tante (Niska) qui sent l'épreuve subie par les deux hommes dont un seul revient et dans quel état de délabrement!
Niska est-elle assez forte pour le ramener dans le monde des vivants?
Elle est un peu sorcière, certes et la maladie inoculée par l'homme blanc, elle connait.
Cela suffira-t-il?
Il y a de très belles pages, les scènes d'amour sont très très émouvantes, la sensibilité y est très féminine, l'approche, pudique et profonde.
Il y a des pages insoutenables, la barbarie jusqu'à l'écoeurement.
Un grand roman, un grand auteur.
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