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EAN : 9782081237728
443 pages
Flammarion (13/04/2010)
3.65/5   30 notes
Résumé :
A trois semaines d'élections majeures, Alexandre Caligny, député du Morbihan, ancien ministre du Budget et espoir de son camp, disparaît en mer. Accident ? Suicide ? Homicide ? A travers les enquêtes officielles et officieuses qui sont conduites pour le retrouver, sa personnalité et sa carrière apparaissent progressivement... Hommes politiques, les auteurs dévoilent les dessous de la République.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Une fiction politique signée d'Édouard Philippe ? Qu'elle soit rééditée au format poche en août 2020 est opportun ! Pour poser le contexte, précisons d'emblée que la sortie initiale date de 2007.
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La comparaison me paraît évidente : il y a du Baron Noir dans ce scénario. Édouard Philippe et son comparse Gilles Boyer ont imaginé une chronologie politique alternative et fictive, dans laquelle on a quelques difficultés à entrer, car ils doivent éviter de citer des dates – et pour cause ! Schématiquement : nous sommes aux alentours de 2004, un président de la République de gauche meurt subitement d'une crise cardiaque. Présidentielle anticipée; et retour de la droite aux affaires. le nouveau président dissout l'Assemblée. le roman commence alors que le jeune et brillant député Alexandre Caligny est en pleine campagne des législatives. Et il disparaît soudain en mer, parti seul sur son voilier un samedi, il ne rentre pas au port comme prévu le soir.
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Commence alors une enquête menée par le frère et la femme du député, aidés par une journaliste ambitieuse. le récit entrecroise systématiquement les péripéties de l'enquête et des retours en arrière durant lesquels la vie du député se révèle progressivement. le parti est parfois lassant ; il est cependant efficace et l'on finit par l'accepter.
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Qu'est devenu Caligny ? le reverra-t-on ? le suspense reste soutenu durant ces 460 pages. On sourit en lisant les scènes concernant le Premier ministre de l'époque, ambitieux et manipulateur, dominant un président de la République presque… fantoche. On sourit – jaune – en observant les agissements d'un homme d'affaires de l'ombre, opportunément baptisé Pierre Ponte – un ponte assez effrayant, dont les agissements en sous-main jettent une lumière sordide sur la politique ! On a certainement interrogé Édouard Philippe à ce propos : mais qui lui a inspiré Pierre Ponte ?!
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L'intérêt principal du roman réside dans l'évidente connaissance des rouages du pouvoir dont font preuve les auteurs. Ça sonne "vraisemblable" – et souvent révoltant, d'ailleurs – une sorte de leçon de choses politiques, d'où ma référence au Baron Noir.
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La fin du roman figure non pas sur la dernière page, mais dans le dernier paragraphe des remerciements : "Merci enfin à Pierre Ponte pour son soutien de tous les instants". Ha, ha ! Excellent ! (Vous comprendrez vite pourquoi)
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Derrière les portes des palais de la République
Petite précision d'entrée, ce livre écrit à 4 mains, est initialement paru en 2007, puis il a été réédité en 2010 et en 2020. Cela a son importance compte tenu de la personnalité des auteurs et du contexte politique.
Et pour faire découvrir les arcanes de la politique sans enquiquiner le lecteur, rien de mieux qu'un roman à l'intrigue policière qui commence alors qu'un président de la République de droite vient d'être élu après le décès, dans l'exercice de ses fonctions, d'un président de gauche. de nouvelles élections législatives se profilent et nous suivons un député, d'une circonscription bretonne, Alexandre Caligny, jeune loup prometteur, qui devrait être nommé ministre si la droite gagne ces élections. Mais voilà, sorti en mer sur son voilier, Caligny disparait... Sa campagne doit continuer (selon le code électoral, dès lors que le candidat n'est pas officiellement décédé, il reste candidat) sans lui, alors que personne ne sait ce qu'il est devenu.
En elle-même, l'enquête n'est pas transcendante, mais ce n'est pas vraiment le propos du livre. Les auteurs qui, lors de la parution initiale de ce livre, étaient de proches conseillers d'Alain Juppé, nous proposent de découvrir le dessous des cartes, ce qui se passe derrière les portes des palais de la République lorsque les médias ne sont plus là.
Et ils n'y vont pas avec le dos de la cuillère si vous me passez l'expression ! le Président de la République apparait plutôt falot, sans réel pouvoir ; le Premier Ministre est en guerre avec son collègue de l'Intérieur, leurs conseillers et chefs de cabinets se livrant à des coups bas destinés à couvrir leur Ministre et/ou à discréditer l'autre... Ils nous éclairent également sur ceux qui dans les coulisses manipulent le monde politique et les médias, font et défont des carrières, les petits arrangements entre amis...
Comme l'indique le bandeau sur la couverture, rien n'est vrai, mais tout n'est pas faux ou, tout est faux mais rien n'est inventé !
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Un jeune et fringant homme politique disparait en mer à la veille d'une élection qui pourrait le projeter dans les plus hautes sphères nationales. Disparation accidentelle, machination, commande mafieuse ou simple drame conjugal ? Sur cette trame pas bien originale, les deux auteurs (à l'époque jeunes loups de la droite républicaine), tissent un polar à clés cousu de fil blanc. Si les premiers chapitres sont assez prenants, la suite ronronne rapidement et se délite mollement.
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Quand deux conseillers d'Alain Juppé, à savoir Gilles Boyer et Edouard Philippe, qui n'était pas encore Premier Ministre ni même député à l'époque, écrivent à quatre mains un polar se déroulant dans le monde politique, cela donne envie de plonger dedans ! On s'attend à des révélations croustillantes sur les coulisses du monde politique, même à travers de faux noms qui ne tromperaient personne, surtout avec le pseudo-slogan "Rien n'est vrai, mais tout n'est pas faux" volontairement aguicheur sur la couverture.

Finalement, c'est un polar assez classique que nous offrent les deux co-auteurs, avec une intrigue finalement assez naïve sur le monde politique. J'ai pris un certain plaisir à lire ce roman, le récit est rythmé, on a envie de lire chapitre après chapitre, mais je ne peux pas m'empêcher de penser que les auteurs se sont beaucoup plus amusé à l'écrire.
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Un excellent thriller sur le monde politique !
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Pour Lartigue cependant, le monde se divisait entre ceux qui exercent le pouvoir et ceux qui l'incarnent. L'exercer, c'était décider, mettre en place, exécuter. L'incarner, c'était faire des papouilles aux électeurs, prononcer des discours écrits par d'autres, déposer des gerbes le 11 novembre. Et tous ceux qui délaissaient le premier monde, où, dans la discrétion, on gouverne la France, pour rejoindre le second, dans lequel prévalent l'hystérie et petits phrases, le laissaient franchement dubitatif.
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Alexandre savait trop bien qu'un petit mot à chacun et une main sur l'épaule valent, dans un magasin, dans un salon, sur un marché ou dans un train, bien plus que tous les discours d'estrade. En politique, donner l'impression que l'on sait prendre son temps, alors qu'il s'agit au fond de le perdre, est un art consommé et une pratique nécessaire.
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C'est tout sauf silencieux, la mer.
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Rien n'est vrai, mais tout n'est pas faux.
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Vidéo de Gilles Boyer
Dans le 149e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Jeanne, premier tome sur trois de Crénom, Baudelaire, adaptation du roman de Jean Teulé par Tino et Dominique Gelli et publié chez Futuropolis. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l'album Le prof qui a sauvé sa vie que l'on doit au scénario d'Albert Algoud, au dessin de Florence Cestac et c'est édité chez Dargaud - La sortie de l'album Au nom de Catherine, adaptation d'un roman de Julia Billet par Mayalen Goust au dessin et c'est édité chez chez Rue de Sèvres - La sortie de Salamandre, titre que l'on doit à Ian Culbard et aux éditions 404 comics - La sortie de l'album Trois chardons que l'on doit à Cécile Becq et aux éditions Sarbacane - La sortie de l'album Dans l'ombre, adaptation du roman conjoint d’Édouard Philippe et Gilles Boyer, c'est Philippe Pelaez qui en signe le scénario, Cédrick Le Bihan le dessin et c'est co-édité par Jean Claude Lattès et Grand angle - La réédition de La guerre de Catherine pour les 10 ans de Rue de Sèvres, roman de Julia Billet qu'adapte ici Claire Fauvel
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