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Je découvre Mary-Elizabth Braddon par ce roman . Bien que très prévisible , l'histoire est agréable à suivre .Mais il y a quelques longueurs et le style est typique du XIXe siècle : de très longues phrases , beaucoup de références mythologiques ou historiques ... l'auteur écrit en 540 pages ce qu'un écrivain du XXe siècle aurait raconté en 400 pages !
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L'histoire est originale car on découvre d'abord l'histoire de Georges Talboys avant de découvrir celle de la famille Audley. L'intrigue débute réellement lorsque Georges disparaît et que Robert Audley décide de mener une enquête. Ceci dit, j'ai trouvé cette enquête un peu longue à démarrer. Mr Audley patauge un peu et met un temps fou à avoir ne serait-ce qu'une petite piste à suivre. J'ai trouvé que c'était le principal point faible de ce roman car pendant quelques chapitres, je me suis un peu ennuyée.
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Quand l'histoire commence, Georges Talboys rentre d'Australie où il a passé près de trois ans. Il revient après s'être constitué une petite fortune et n'a qu'une hâte : retrouver sa femme et son fils. On comprend vite que c'est pour offrir un bon train de vie à sa femme qu'il a quitté l'Angleterre du jour au lendemain en lui laissant un simple message. Fort de sa nouvelle fortune, Georges est persuadé que sa femme l'attend les bras ouverts. Il est confiant en l'avenir.

A peine arrivé en Angleterre, Georges rencontre Robert Audley, une de ses connaissances. Alors qu'ils prennent un verre ensemble, Georges, en lisant le journal, tombe sur un avis qui le plonge dans la plus grande tristesse : l'avis de décès de sa femme. Tout son monde s'écroule. Il va pouvoir compter sur l'amitié de Robert qui va prendre le pauvre Georges sous son aile. Pour lui changer les idées, Robert lui propose de l'accompagner chez son oncle, lord Audley, qui vient de se remarier avec une femme beaucoup plus jeune que lui. Georges accepte.

Le comportement de lady Audley semble très étrange puisqu'elle fait tout pour éviter de rencontrer les deux hommes. Si bien que pour découvrir à quoi ressemble cette femme dont tout le monde vante la beauté, Georges et Robert peuvent compter sur Alicia, la fille de lord Audley, qui leur montre une peinture réalisée récemment représentant lady Audley. En découvrant ce tableau, Georges devient mutique. Robert ne comprend pas l'attitude de son ami mais ne s'en inquiète pas. C'est lorsque son ami disparaît sans laisser de trace le lendemain que Robert va commencer à s'inquiéter. Il va tout faite pour le retrouver. Dès le départ, il sent que cette disparition est liée à la mystérieuse lady Audley. C'est au nom de l'amitié qu'il va mener son enquête pour savoir ce qui est arrivé à son ami et pour éclaircir l'identité de lady Audley.

Ce roman est très agréable à lire. J'ai tout de même trouvé qu'il y avait quelques longueurs, d'autant plus que les différents éléments de l'intrigue sont donnés au lecteur relativement tôt et que la fin du roman ne présente pas de réelle surprise.
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Veuf dans la cinquantaine, sir Michael Audley tombe amoureux de miss Lucy Graham, la préceptrice des filles de Mr Dawson, le chirurgien du petit village de l'Essex où il réside. Nul ne connaît le passé de Lucy, mais quelle perle!

"Tout le monde l'aimait, l'admirait et l'encensait. le garçon qui ouvrait la barrière sur son passage racontait à sa mère avec quel regard aimable et avec quelle voix douce elle l'avait remercié. A l'église, le bedeau qui lui ouvrait le banc du chirurgien, le vicaire qui voyait ses beaux yeux bleus fixés sur lui pendant qu'il prêchait, le messager qui venait quelquefois lui apporter une lettre ou un paquet de la gare, sans jamais s'attendre à une gratification, ceux qui l'employaient ou qui lui rendaient visite, ses élèves, les domestiques, tous, grands ou petits, unissaient leurs voix pour déclarer que Lucy Graham était la plus charmante fille qui eût jamais existé."

Il l'épouse donc, seule sa fille Alicia (et son chien) ne s'entendent pas avec Lucy...

Au chapitre suivant, voici qu'apparaît Georges Talboys, de retour d'Australie, se réjouissant de retrouver sa femme et leur enfant. Las! Helen est morte et enterrée. Son ami Robert Audley tente de le consoler et lui propose de se rendre chez son oncle, sir Michael Audley.

Curieusement, Lady Audley se dérobe à toute rencontre avec Georges Talboys.

J'en ai assez dit... l'histoire est sur les rails!

Ce roman, paru en feuilleton en 1862, a dû valoir des heures de lecture angoissante à ses lecteurs et beaucoup d'impatience à attendre la suite! Suspense, rebondissements multiples, coïncidences, disparitions, crimes, tout est présent pour le bonheur de l'amateur de thrillers victoriens.

Est ce dû à la traduction? Quelques descriptions au début paraissent lourdes. Mary Elisabeth Braddon écrivait-elle au fur et à mesure? Il existe des détails non exploités (la lettre mise dans le tiroir, la ressemblance entre Lady Audley et sa femme de chambre) et une erreur de date quant à la visite de lady Audley chez son ancienne employeuse.
Sinon, bien sûr, Lady Audley a un secret, que l'on devine aisément, et même un deuxième, qui m'a moins convaincue...

Au final, une lecture agréable

Lire la suite: http://en-lisant-en-voyageant.over-blog.com/article-le-secret-de-lady-audley-39812537.html#ixzz0ZUqkj1Ts

Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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les 3 premiers quarts sont des page turner incroyables.

Le secret de la dite lady n'est pas d'un suspens insoutenable, on comprend très vite ce qu'il se passe et on a l'impression d'être devant un Colombo on sait qui /où / comment et on attend juste de voir comment le(a) responsable va être coincé.

C'est là que le bât blesse.

Je suis plus Christie que Colombo.
J'aime me questionner et chercher sans savoir où je vais.

J'attendais aussi un retournement surprenant pour me dire waouh et comprendre pourquoi ce livre est une référence.
Peut-être que l'autrice ayant été une précurseuse du genre on est moins étonné à la lecture car elle a été copiée 1000 fois.
Ce que j'aurais pu lui pardonner si le dernier 1/4 ne souffrait pas d'affreuses longueurs qui retardent la lecture.

Finalement cette histoire est moins à propos de lady A. qu'à propos de son neveu par alliance, que l'on suit principalement, qui d'homme indolent n'ayant d'avocat que de nom se transforme en chercheur de vérité infatigable capable de faire plier les esprits les plus récalcitrants avec ses plaidoiries hargneuses car il veut venger son ami disparu.

En cela Braddon fait un coup de maître car l'évolution De Robert est finement écrite. Dommage que sa Nemesis Lady A. ne soit pas aussi bien écrite, ce qui est d'autant plus décevant quand on sait que l'autrice est une femme. C'est un personnage qui manque trop de substance pour être vraiment convaincante et c'est vraiment énervant tant le début était passionnant... La dame caricaturale du roman gothique.

Un bon moment malgré tout mais qui aurait pu être réellement marquant avec plus de risques dans l'histoire. Pour une femme de sa trempe c'est d'autant plus décevant de la part de Braddon qui a eu un destin hors du commun pour l'époque..
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Présentée comme les prémices du roman thriller, cette oeuvre me donnait particulièrement envie. Malheureusement et même si j'ai fortement apprécié cette lecture, je n'ai pas retrouvé l'ambiance que j'affectionne tant dans le genre gothique.

Où du moins dans une moindre mesure comparée à d'autres romans de ce courant littéraire. Il faut dire qu'étrangement toute les éléments et les points essentiels de l'intrigue sont très vite dévoilée et ce dès les premières chapitres. J'ai trouvé ce choix et cette construction assez déroutants mais totalement étonnants car finalement, j'ai pris un grand plaisir à découvrir s'imbriquer les pièces de ce puzzle dans lequel les apparences sont bien trompeuses. Cependant, j'ai surtout apprécié retrouver l'époque victorienne parfaitement décrite et mise en situation par l'auteure. Même s'il m'a manqué, je l'avoue, l'ambiance typique des classiques de l'époque, j'ai aimé découvrir les somptueux paysages et lieux qui composent ce roman. Tout comme j'ai fortement apprécié la palette de personnages présentée qui se dévoile être l'un – si ce n'est – des points forts de ce récit.

En effet, chaque figure présentée est parfaitement nuancée et finalement aucun des personnages se dessine bon ou mauvais, chose qui les rend chacun attrayant, intrigant et des plus attachant. Mention spéciale à notre anti héroïne Lucy – plus communément nommée Lady Audley – qui, malgré sa perversité et sa monstruosité, est parvenue à me charmer pour sa fière indépendance ainsi que ses réels et sincères désirs d'émancipations. A travers ce personnage, Marie Elizabeth Braddon dresse une très nette et fine critique de la société aristocratique et patriarcale de l'époque. de plus et grâce à ses personnages à la psychologie travaillée et aux traits affinés, cette dernière parvient à faire passer de nombreux messages, certes parfois assez datés, mais néanmoins captivants tels que la perception de la folie à l'époque. J'ai adoré les parties concernant la vision de la démence par nos protagonistes et même si elle peut sembler assez outrageante, il ne faut pas oublier qu'à l'époque les malades mentaux n'étaient pas aussi bien traités qu'actuellement.

Malheureusement et à l'image de ces dits sujets, la plume de l'auteure souffre d'un certain vieillissement comparée à d'autres de ses consoeurs et/ou confrères. Son style souffre de quelques longueurs ici et là et subit son format de roman feuilleton et aurait gagné à être raccourci de certains passages. Malgré son calme et lent rythme, ce roman ne manque cependant pas de mordant et se lit avec facilité malgré un style beaucoup moins aérien et assez terre à terre. Sa joute n'égale pas celle d'autres célèbres auteur(e)s de l'époque mais n'en demeure pas moins pertinente et saisissante et je serais très curieux de découvrir d'autres de ses oeuvres dans l'avenir.

C'est pourquoi, suis plus qu'enchanté d'avoir fait la rencontre de Marie Elizabeth Braddon grâce à cette oeuvre car même si cette dernière manque parfois de poésie, j'ai apprécié sa plume pour la finesse dont elle fait preuve envers ses personnages et surtout leurs différentes psychologies.
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Un récit qui tient en haleine jusqu'au bout! Drôle, piquant, très divertissant. J'ai adoré!
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Un récit qui tient en haleine jusqu'au bout! Drôle, piquant, très divertissant. J'ai adoré!
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Ce roman du 18e siècle nous plonge dans un mystère digne d'Agatha Christie.
Georges Talboys revient d'Australie où il a fait fortune pour retrouver sa femme laissée 3 ans plus tôt en Angleterre. A son arrivée, il apprend dans le journal que sa femme est morte seulement une semaine avant... Il est inconsolable. Robert Audley, un ami retrouvé par hasard, va l'épauler dans son deuil. Seulement un jour, Georges Talboys disparait ! Lady Audley, la nouvelle femme de l'oncle De Robert, parfaite en apparence cache un lourd secret....

J'ai mis un peu de temps à le lire et à rentrer dans l'histoire. Ce n'était peut-être pas la bonne période pour le lire... J'ai toutefois aimé cette lecture même si ce n'était pas un coup de coeur. J'ai regretté quelques longueurs dans les descriptions des sentiments de Robert Audley. Cependant à chaque chapitre on ne peut s'empêcher d'entamer le prochain afin de découvrir ce secret si bien garder.
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Énorme coup de coeur pour ce roman qui m'a fait découvrir le style gothique / victorien.
L'intrigue, le dénouement, le suspens et l'écriture sont formidables.
Qu'il s'en passe des choses ! Que ce livre est captivant...
C'est une bonne brique mais qui se dévore et que l on a du mal à reposer.
Très certainement l'un de mes livres préférés.
J'ai vraiment adoré et n'hésiterai pas à l offrir pour les fêtes !
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