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Charlie Buffet (Traducteur)
EAN : 9782352213055
296 pages
Editions Guérin (20/02/2020)
3.6/5   5 notes
Résumé :
« Pourquoi ont-ils fait ça ? Pourquoi ont-ils dit que je n’avais pas gravi l’Everest ? »
1988 : une jeune femme de 27 ans redescend du sommet de l’Everest, tout sourire sous ses dreadlocks blondes. Elle est la première femme au monde à réussir cet exploit sans oxygène. Mais que se passe-t-il ? Pourquoi ses compagnons ont-ils déserté la montagne alors qu’elle se trouvait encore, seule, dans la zone de la mort ? Et pourquoi, contre toute évidence, affirment-ils... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un titre négatif est original est assez peu usité dans le monde de l'édition, et en effet ce n'est pas du tout le titre anglophone. Ainsi en décide Guérin pour nous, francophones.
Ce livre est une biographie écrite à quatre mains, enfin plutôt par Laurence Fearnley avec l'aide de Lydia Bradey qui a raconté et fourni la matière première. Tout part et tourne autour de cette sombre histoire de sommet à l'Everest, où même pas rentrée chez elle ses anciens "compagnons" se sont chargés de l'habiller pour l'hiver, lui tailler un costard, lui casser du sucre sur le dos, bref elle ne risque ni d'avoir froid ni faim au cours de sa vie. Cela satisfera les Enfoirés et Coluche, mais pas Lydia, qui a mis du temps à s'en remettre, alors même qu'aujourd'hui tout le monde accepte sa première féminine sans oxygène...
Toute la narration de sa vie antérieure et postérieure est axée autour de cet incident.
On retrouve donc la jeune Lydia seule avec sa mère, puis seule femme dans les cordées d'homme, puis seule dans les expés lointaines, dans un milieu machiste, parfois très accueillant et parfois très lourd, voire conservateur "les femmes à la cuisine".
Aujourd'hui, elle semble épanouie, pleine encore de projets (des 8000 ! C'est comme les cacahuètes disait le regretté Lorethan...) et pressée de continuer à vivre sa vie de femme, de guide, d'épouse...

Le livre est bien écrit, rapide à lire, d'une construction intelligente et originale, honnête, sans acrimonie ni rancoeur. Un beau parcours !
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Il y a de ces livres qui t'offrent un réconfort inattendu.
"On ne m'a pas volé l'Everest" de @lydiabradey fait partie de ces pépites qui m'ont remuées.
La récit de la vie de cette alpiniste Néo-zélandaise qui en 1988 a réussi l'ascension de l'Everest sans oxygène, seule, sans permis valable et dont les compagnons d'expédition vont tout faire pour entacher la réputation, parle de courage, de volonté, de persévérance et m'a littéralement transporté.
Ce livre-ci ne voyagera pas comme les autres livres du #livreenbalade ... je le garde pour moi tellement il m'a touché. C'est un peu comme un sucre d'orge, il suffit que j'y pense pour ressentir un bien-être immédiat .
Mais si d'aventure tu veux faire un bout de chemin avec Lydia, je te recommande chaudement son récit .

Pour la petite histoire, tu ne trouveras pas d'exemplaire comme ça dans une librairie... il te faudra le commander 📖 si je me suis intéressée à ce livre, c'est que l'année passée lors de vacances aux Diablerets j'ai entendu parler de Lydia au travers d'une exposition photos sur les grands noms de l'alpinisme. le hasard n'existant pas, je suis sûre qu'une étoile quelque part m'a guidé pour me montrer qu'en tant que femme, on peut tout simplement briller et que personne n'a le droit d'éteindre notre flamme.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
"Il m'a fallu très longtemps, dit Lydia, pour comprendre ce que les autres femmes pigent dans les minutes qui suivent leur naissances, c'est à dire profiter de ma féminité. Il m'a fallu par exemple me faire à l'idée que certaines traditions sont acceptables, voire agréables, et donc cesser de résister aux idéaux féminins par anticonformisme. Une fois débarrassée de ma peur de la conformité, j'ai compris que je pouvais me raser les jambes, me teindre les cheveux ou m'épiler les sourcils. Cela ne veut pas dire que j'abandonne mes convictions féministes ou que je cède aux stéréotypes de la "beauté".
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Je ne vois aucune activité qui soit aussi étrange. On est toujours en contact avec une surface ferme et très dure - contrairement à ce qui se passe quand on vole ou qu'on nage, par exemple - mais le "sol" n'est plus sous vos pieds, il est devant votre nez.
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Videos de Lydia Bradey (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lydia Bradey
Interview par Tvmountain de Lydia Bradey pour la sortie de son livre : on ne m' a pas volé l'Everest
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