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EAN : 9782290217337
288 pages
J'ai lu (03/06/2020)
3.61/5   351 notes
Résumé :
Korede s’est donné pour mission de protéger sa cadette envers et contre tout, et ce n’est pas une mince affaire. Non contente d’être la plus belle et la favorite de leur mère, Ayoola a aussi la fâcheuse habitude de tuer ses amants. Ainsi, au fil du temps, Korede est devenue experte pour faire disparaître les traces de sang et les cadavres. "Seulement, avec Femi, ça fait trois. Et à trois, on vous catalogue serial kille... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (117) Voir plus Ajouter une critique
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« Ayala me dIt avec ces mots-Korede je l'ai tué .
J'espérais ne plus jamais entendre ces mots, encore une fois »......
“ Trois meurtres ou plus.....tueur en série”, dit Wiki. Eh bien ici, on y est.

Lagos, Nigeria .
Deux soeurs de bonne famille.
Ayoola, très belle fille, sans scrupules, attire les hommes comme des mouches.
Elle tue, et à Korede l'aînée ne reste qu'à se charger du reste, de la sale besogne de nettoyer ( ses recettes semblent très efficaces 😄 ) et de faire disparaître les corps. Non qu'elles font du business à deux, mais la première ne pouvant freiner ses envies meurtrières, appelle à son secours l'aînée, ne lui laissant aucun choix.
“ Les soeurs aînées s'occupent de leurs petites soeurs “ a inculqué leur mère à Korede, qui endosse la co-responsabilité de ces crimes qui commencent à devenir sérieusement une habitude. Alors que la prochaine victime pourrait être un être cher à cette dernière, une victime totalement inconsciente de ce qui l'attend, surpriiiiiise !.......

Un polar ? Non, le titre est trompeur, un roman où la relation puissante entre deux soeurs est au coeur de l'histoire. Teinté d'une critique acerbe de la société nigériane, sa corruption, ses différences de classes, son machisme....., servi d'une langue très simple, un récit qui me fait vaguement penser à du Yves Ravey avec son humour placide et pince-sans-rire, sauf qu'ici mine de rien psychologiquement c'est fouillé. Écrit en anglais (langue officiel du Nigeria) dans un style “rat-a-tat” parsemé d'expressions de la langue locale, ce roman franchement pas moral est un délice.
L'écrivaine dit parlant de la création littéraire :” J'aime m'amuser “,(“I like to have fun.”), eh bien ça tombe bien, moi aussi comme lectrice !
Quel talent ces écrivains nigérians ! Vive La Littérature nigériane !
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Ambiance nigériane pour ce récit singulier, qui, sur une ambiance générale légère et humoristique raconte une histoire sordide.

Korede est la narratrice. Infirmière dans un hôpital, elle est secrètement amoureuse d'un beau docteur, et confie ses pensées les plus intimes à un comateux. Elle lui parle beaucoup de sa soeur Ayoola, la belle Ayoola, qui fait tourner toutes les têtes masculines qu'elle croise, et dont les liaisons finissent toutes dans le sang…pas le sien, celui de ses amants.

Au coeur du roman, la relation entre les deux soeurs , rendue complexe par une histoire familiale dramatique, par les différences qui les opposent, (l'une est belle, l'autre non), par l'amour qui malgré tout les unit. Quels que soient les méfaits commis par Ayoola, Korede la protège, et tente de protéger également les victimes potentielles de sa folie meurtrière, pour s'entendre dire qu'elle agit par jalousie!

Alors quand rit-on? Essentiellement à l'hôpital où les relations entre collègues sont à peine caricaturées. de la vente de chaussures bon marché aux rivalités pour un technicien de surface odorant, les situations drôles ne manquent pas.
L'aveuglement de la mère qui veut caser ses filles à tout prix, avec une mauvaise foi étonnante, peut aussi prêter à sourire.

Un sujet grave sur un ton léger, sans doute pas le livre de l'été mais lu sans désagrément , en essayant de garder à l'esprit qu'il s'agit d'une écriture au second degré.

Prochainement adapté au cinéma.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Il est confirmé qu'un livre m'a emballée quand, ne pouvant attendre le soir, je le termine au petit-déjeuner, devant mon café. Après, naturellement, avoir donné à manger à mes chats, vu que, eux, jugeraient d'une inconvenance inacceptable de passer après qui ou quoi que ce soit.

Vous l'avez donc compris : ce bouquin m'a séduite.
Certes, je pourrais citer nombre de romans dont l'écriture est nettement plus léchée que celui-ci. Mais ce que j'ai aimé dans "Ma soeur, serial killeuse" est le déroulement inattendu de l'histoire. Et l'étonnement est aussi un des plaisirs que je retire de la lecture.

Alors, bien sûr, je pourrais faire une analyse psychologique ou sociologique de ce livre. Il y aurait, en effet, matière à épiloguer sur ces points. Mais je ne m'y hasarderais pas plus qu'Oyinkan Braithwaite ne l'a fait elle-même.
J'ai reçu ce livre tel qu'elle nous l'a livré et j'y ai pris un grand plaisir.
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Quais du Polar ouvre ses portes dès ce vendredi, on risque d'en parler encore pas mal cette semaine .... avant un billet récapitulatif le jour de son ouverture , on vous parle de nos derniers coups de coeur pour les auteurs invités dont une épatante et audacieuse romancière qui nous vient du... Nigéria !!

Ceux qui pensaient que les tueurs en séries ne commettaient leurs actes délictueux uniquement aux USA et venaient de la frange masculine seront surpris de lire le premier roman l'auteure nigériane Oyinkan Braithwaite. qui nous montre dans un roman court et jouissif qu'il y en existe également à Lagos- capitale du Nigéria et que ce sont parfois des femmes, et même de très jolies femmes.

Dans Ma soeur, sérial killeuse , farce aussi mordante que drôle qui interroge le rapport de sororité entre deux soeurs si différentes et si complémentaires, une jolie poupée au minois éclatant, Ayoola qui passe son temps sur les réseaux sociaux en tenue légère sur son lit, a la facheuse manie de liquider un prétendant un peu trop déplaisant à son goût .

Heureusement, elle peut compter sur sa soeur Korede, qui a bien plus la tête sur les épaules et qui va faire le sale boulot pour effacer les traces des meurtres et éventuellement graisser les pattes des flics qui auraient tendance à mettre un peu trop le nez dans ces affaires pas trop catholiques.

Une jeune écervelée aux crises de sauvageries irréfléchies et sa soeur méthodique et reconnaissante, l'équilibre tient bien a barre jusqu'à au jour où Ayoola jette son dévolu sur Tane, que Korede aime en secret.

On connait très mal la littérature nigérienne, et on est ravis de voir à quel point l'auteur nous plonge avec délectation dans une société africaine tiraillée entre coutumes ancestrales et modernité liée à mondialisation, voire à l'occidentalisation et dans laquelle le matriarcat ne vaut pas forcément mieux que le patriarcat traditionnel.

La farce est saupoudrée de ce qu'il faut , d'humour noir, d'immoralisme et d'ironie savamment dosée, sans être trop chargée et trop absurde pour ne pas perdre le lecteur , son écriture est limpide et finement ciselée, bref, Oyinkan Braithwaite trousse ainsi un un premier roman fort réussi, drôle , féministe et jubilatoire de bout en bout.. un des gros coups de coeur de cette livraison quais du polar 2019.

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un gros coup de coeur pour un livre choisi au hasard !
Une très belle découverte d une plume africaine qui me fait clairement sortir de ma zone de confort.
J ai adoré. le style, l histoire , l humour, la cuisine et surtout Korede la narratrice.
Issue d une bonne famille, korede est l aînée. Elle travaille comme infirmière dans un hôpital où elle est appréciée pour son travail méticuleux. Dans sa vie privée aussi, korede est méticuleuse. Il le faut bien pour faire le ménage après les meurtres de sa petite soeur Ayoola . 1 meurtre ca passe pour un accident, 2 c est vraiment pas de chance, 3 purée l étiquette serial killer apparaît. Mais korede se sent le devoir de protéger sa petite soeur. La belle Ayoola, la préférée de leur mère, qui jette son dévolu sur le médecin que Korede aime en secret. Comment korede va t elle se sortir de cette situation?
J ai passé un très bon moment de lecture.
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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Avec Femi, ça fait trois, vous savez. Et à trois, on vous catalogue tueur en série.

La nuit dernière, je n'arrivais pas à fermer l'oeil alors plutôt que de continuer de compter à l'envers, je me suis assise à mon bureau, j'ai allumé mon ordinateur portable et je me suis surprise à taper "Tueur en série" dans la barre de recherche Google. A 3 heures du matin. Et c'était là, écrit noir sur blanc : trois meurtres ou plus... bam ! Tueur en série.
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Tous ces parents souriants et ces nouveaux nés ? Des criminels et des victimes. Tous sans exception. « Les parents et les proches les plus affectueux perpétuent leur crime le sourire aux lèvres. Ils nous forcent à détruire la personne que nous sommes vraiment : une variante subtile de meurtre. »… C’est une citation de Jim Morrison .
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I stand up and rinse the gloves in the sink. Ayoola is looking at my reflection in the mirror.
“We need to move the body,” I tell her.
“Are you angry at me?”
Perhaps a normal person would be angry, but what I feel now is a pressing need to dispose of the body.
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Le hastag #femidurandadisparu est devenu viral et un message en particulier suscite beaucoup d'attention- celui d'Ayola. Elle a posté une photo d'eux, en se présentant comme la dernière personne à l'avoir vu vivant, et en suppliant quelconque qui l'ait vu qui ce que soit, de se manifester s'il sait quelque chose qui pourrait l'aider."
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Bizarrement, je ne peux pas l'imaginer se résoudre à poignarder un homme si elle n'avait pas ce couteau-là sous la main; c'est presque comme si c'était lui qui décidait de donner la mort, indépendamment de la volonté d'Ayoola. Cela dit, est-ce si difficile à croire ? qui osera prétendre que derrière tout objet ne se cache pas une intention ? Ou que les intentions cachées de ses anciens propriétaires ne continuent pas à l'orienter vers sa raison d'être ?
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Videos de Oyinkan Braithwaite (3) Voir plusAjouter une vidéo
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