Une épatante aventure de Jules, tome 1 : Imparfait du futur

Jules est sélectionné par un ordinateur pour un programme d'exploration spatiale en direction d'Alpha du Centaure. Sur quels critères, c'est un mystère, mais bon, c'est une bonne occasion de partir loin de son petit frère casse-pied. Ce voyage va être plein de péripéties rocambolesques, de rebondissements en tout genre, de frayeurs et de gags. C'est une série qui démarre sur les chapeaux de roues, sympathique, drôle et pleine de fraîcheur. le graphisme d'Emile Bravo joue sur le côté rétro des publications pour la jeunesse des années 50 à 70, ça colle bien au récit. Un premier tome prometteur.

une BD fantastique dans le sens science fiction et science astronomique.
un jeune garçon est sélectionné pour rejoindre une station spaciale en compagnie de scientifiques nobellisés mais tout ne se passe pas comme espéré.
Plusieurs avaries et avanies viennent perturber le voyage à commencer par un des équipiers qui, sous couvert de défendre ses compagnons, veut faire sauter la planète visitée.
Des planches de dessins qui rappellent des séries de BD anciennes de par le coup de crayon utilisé et des dialogues adaptés à notre époque.

Grande Nouvelle ! Jules est selectionné pour participer à un voyage à travers l'espace, à vitesse de la lumière. Direction : Alpha du Centaure. Outre le fait que son instructeur ai "omis" de lui signaler quelques menus détails (par exemple : il part 8 semaines années-lumières, ce qui correspond à 8... ans sur Terre), il rencontrera des extra terrestres télépathes, l'amour, la science, entre autre. Et que le nucléaire peut se remplacer par du... poivron.
Jules, c'est chouette, c'est à lire (c'est une série jeunesse, mais bon, on peut se tromper d'étagères, hein). C'est écolo sans être lourd et culpabilisant. Et c'est bien pour apprendre que les différences et les préjugés se construisent mentalement. Et que la tolérance, c'est pareil.
Bref, une BD à mettre entre toutes les mains.

Comme j'avais adoré le "Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill" d'Emile Bravo et que j'avais entendu beaucoup de bien de cette série je me suis lancé dans ces aventures pré-publiées dans le magazine Okapi.

D'entrée la mise en place de la famille de Jules est efficace et amusante, surtout la naïveté de son père ainsi que la relation entre Jules et son frère. S'en suit alors une aventure rocambolesque qui va propulser Jules dans l'espace à destination de l'étoile Alpha de Centaure en compagnie d'un équipage hétéroclite et drôle. Les physiciens Kovac et Bennet font d'ailleurs penser à un croisement entre le professeur Tournesol et les Dupond Dupont.

Mais cette aventure atteint son apogée lors de la rencontre extra-terrestre: une rencontre qui remet l'être humain à sa place vis-à-vis d'une race non seulement supérieure au niveau technologique, mais également au niveau psychologique. Des potes à Roswell qui sont utilisés de manière très intelligente afin de critiquer la nature humaine et son incapacité à aller dans un endroit sans y foutre le bordel. Ce passage qui combine légèreté, humour et profondeur est vraiment celui qui m'a le plus plu de tout l'album. le graphisme simple et touchant d'Emile Bravo saura ravir un public très large et se met entièrement au service du récit.

Un premier tome qui combine simplicité et efficacité et qui plaira aux jeunes comme aux moins jeunes.

Jules est choisi pour un voyage dans l'espace... Mais pas n'importe quel voyage... non, un aller-retour vers alpha du Centaure à la vitesse de la lumière.

Et en plus il y a une fille de son âge... le rêve de tout adolescent.

Quand on lui dit que le voyage dure 8 semaines, il ne tique pas. il se dit que ce sont des vacances. Hélas, autour de lui règnent les complots et les compromissions. Huit semaines à la vitesse de la lumière, ce sont 8 années terrestres. Jules va découvrir ces mensonges tout en découvrant la vie extra-terrestre et en gagnant peu à peu le coeur de Janet...

BD pour ados, ce premier tome des aventures de Jules est épique. J'ai retrouvé le souffle des BD de mon enfance, de Tintin à Spirou et Fantasio. le trait évoque assez bien la ligne claire, chère à la BD franco-belge des années 50.

OK, c'est parfois un peu trop débridé et on se demande un peu où on est. La ligne est parfois floue, entre la SF et l'humour bon enfant, le drame et le surréalisme. Mais on passe un très bon moment. Et on en redemande.