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EAN : 9782806106698
392 pages
Academia (10/06/2022)
3/5   2 notes
Résumé :
À Bruxelles et sur les plages de la mer du Nord, quatre générations, deux lignées, un arbre généalogique.
Des années folles aux années rock, l'histoire de Léa percute ses proches.
Au cœur des transmissions parentales, l'autrice nous entraîne entre les racines d'un arbre généalogique.
Quelles sont les lois familiales, comment sont-elles transmises, qu'arrive-t-il quand on les enfreint ? Peut-on s'en libérer ? Aimer et être aimé a un prix.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Quelle saga à écrire sur les sentes obscures et impénétrables qui nous font parvenir des livres par les savants agencements des algorithmes masses critiques de Babelio. Babelio que l'on pourrait considérer comme une grande famille avec ses lois plus ou moins connues, ses liens plus ou moins détendus, tous ces non-dits-là influencent la prochaine lecture à parcourir tel un nouveau chemin de découverte. Je pense à mon ami Merik bien emberlificoté dans son feel-good pour avoir misé sur la popularité de la petite librairie de Riverside. Certes, il méritait bien son mauvais karma en bafouant l'esprit de famille. Oui mais alors moi qui pioche régulièrement hors des sentiers battus, à la faveur d'écrivains méconnus, tel un Loup des steppes, Loin de la foule déchaînée, était-il nécessaire de m'envoyer pour autant un feel-no-good ?


Mon monde à toi n'est pas le mien. Je vis pourtant dans le même petit pays de cocagne, l'autre pays du fromage, le paradis de la bière et de la frite, raison pour laquelle je l'ai coché, premier roman d'une auteure vivant à Gembloux. Hélas, le bouquin ne dégage pas la poésie suggérée par le titre. Dans un bon jour je l'aurais intitulé : Rancunes tenaces à répétition, dans un mauvais : 4 Générations de jérémiades féminines. Mais après réflexion il me semble que le titre so-m-bre Enfer-me-ment, est le plus proche de mon ressenti à lire cette névrose d'origine incestueuse transmise par lâcheté. La colère, je la comprends, déclencheur d'un rebondissement, mais la nourrir, s'y vautrer dans un perpétuel ressentiment : l'autoroute mortel à la désespérance. La désespérance, le pire crime contre la vie quelques en aient pu être les vicissitudes ; avec l'esprit de vengeance.


Devrais-je par contre coup entamer une longue liste de récriminations sur ce roman malgré tout ambitieux, probablement un peu trop pour un premier essai ? Certes, je n'ai pas lu le livre que j'aurais voulu, devrais-je en conséquence en vouloir à l'auteure, à l'éditeur, à Babelio, à la terre entière, pire encore : à moi-même ? Devrais-je m'apitoyer sur moi-même plutôt que sur les protagonistes qui le font sans cesse, évidemment sans résultat autre que de plus profonds tourments. Au contraire me réjouir, et je prends pleinement conscience par ce feel-no-good de la chance d'avoir pu m'épanouir dans une famille aimante cultivant le bonheur ! Merci donc à Babelio et aux éditions Academia, mais de grâce arrêtez de jouer abusivement avec les caractères petits et grands.


Curieux quand même : un lecteur heureux à la fin d'un feel-no-good et un autre malheureux à la fin d'un feel-good (voir le lien de sa réjouissante chronique en commentaire).
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Dans ce roman, le lecteur fait la connaissance de deux branches familiales : celle de Léa, la mère de Justine et Émil, et celle de Louis, leur père. On remonte sur 4 générations, en découvrant les tempéraments, les choix de vie, les défauts et le secrets de chacun. Ce roman pose les questions des transmissions familiales : de comment un enfant se construit en fonction de son éducation. Quel adulte deviendra un enfant qui a connu des manques et des situations difficiles ? Reproduira-t-il le schéma familial ou deviendra-t- il l'opposé de ses parents ?
J'avoue que j'ai eu du mal avec ce roman, autant sur le forme que sur le fonds.
La forme d'abord : je n'ai pas compris le parti pris sur la présentation. La police change au fil des paragraphes. Parfois le nom du personnage est inscrit au début du paragraphe, un peu comme au théâtre, parfois on accompagne un personnage pendant un long chapitre. Cette mise en page, m'a, je l'avoue, un peu perdue.
Sur le fonds ensuite : je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. Ces personnages qui n'assument pas leur rôle de parents, qui font passer leur propre bien être avant celui de leur enfant, je ne le comprends pas... d'autant plus quand eux mêmes, lors de leur enfance, ont du faire face aux défauts de leurs parents.
Bref, je n'ai pas réussi à me sentir concernée par cette histoire, les personnages me desesperaient. Je crois que je suis passée à côté de ce roman, il n'était pas fait pour moi...
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Je remercie Babelio – via sa Masse Critique – et les Editions Academia de m'avoir fait parvenir ce roman de Martien Eleonor Breem.
« Mon monde à toi » est un roman qui retrace la vie d'une famille, quatre générations avec deux lignées (afin d'éviter de se perdre / de mieux s'y retrouver, un résumé généalogique est disponible en page 8) dont Léa est le personnage central. L'histoire de toute la famille forge, sans nul doute, le personnage de Léa ainsi que les liens qui, ensuite, la lieront à ses enfants. le poids d'un héritage, la gestion de ces traumatismes intergénérationnels est le fil conducteur de cette histoire.
Martine Eleonor Breem, sans nul doute inspirée par son parcours professionnel (https://www.transgenerationnel.be/Martine_Eleonor/index.htm), décrit des personnages vrais, touchants en développant parfaitement la profondeur psychologique de ceux-ci. le lecteur ne peut être qu'empathique face à l'histoire de ces deux familles, leurs secrets familiaux ainsi que face au poids et aux conséquences de ceux-ci sur les générations suivantes. La plume de Martine Eleonor Breem est agréable et fluide. Plongée dans l'histoire familiale, j'ai tourné les pages avec beaucoup de plaisir, et ce malgré quelques longueurs sur la fin et quelques coquilles (à plusieurs reprises, il manque quelques mots – sans doute lié à une correction, réécriture de la phrase – cela n'empêche pas de comprendre le texte mais c'est toujours dommage).
Etant née à Bruxelles et ayant grandi à Waterloo, j'ai personnellement beaucoup apprécié de pouvoir physiquement identifier les lieux décrits dans cette histoire.
(par contre, j'habite maintenant le sud du pays et, faute « gravissime » aux yeux d'un(e) Gaumais(e) en page 366… on ne dit pas « une » Orval mais « un » Orval 🙂 🙂 🙂 )
En conclusion, j'ai vraiment passé un très bon moment en compagnie de Léa, de ses ascendants et descendants!
Lien : https://letempslibredenath.w..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
J'ai gagné le premier prix du concours de dessin, une grande boite de pastels, fragiles et flamboyants, alignés dans l'écrin. Mes doigts hésitent entre les couleurs dégradées. Maman pose la main sur la belle boite neuve : "Plus tard. Quand tu seras grande." J'en ai le souffle coupé. C'est à moi ! Elle range la boite de pastels au sommet d'un placard, j'ai envie de la mordre.
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Et je penserai à Maman qui ne pense pas à moi.
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