Une vieille femme décide de revenir vivre dans son village inclus dans le périmètre radioactif de l'usine de Tchernobyl. Une vie s'y déroule entre souvenirs et nécessité de survivre pour la poignée d'habitants un peu fous. On assiste à des scènes d'entraide et à des situations souvent cocasses. On comprend ce que chez soi veut dire....
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Au coeur de cette histoire, Baba Dounia, une vieille femme "qui n'a plus 82 ans "est, malgré elle, la référence voire la conscience du village de Tchernovo, repeuplé clandestinement par quelques irréductibles , après la catastrophe de Tchernobyl.
Ils sont moins de dix à habiter le village dans des conditions de total isolement, et forment une étrange communauté qui va devoir affronter, de façon collective, une épreuve inattendue.
L'histoire flirte un peu avec le fantastique puisque dans ce lieu, ou plutôt dans la tête de la vieille, les morts sont mêlés aux vivants.
Baba Dounia tient tellement à sa liberté qu'elle refuse de quitter sa maison, son jardin, cette nature exubérante mais sans doute vénéneuse au prix d'une coupure qui la fait tout de même souffrir avec son fils Alexeï, sa fille Irina et sa petite fille Laura, qu'elle ne rencontrera jamais.
Baba Dounia est très attachante, elle incarne résistance, liberté, courage, le tout agrémenté de fantaisie et de force vitale, dans un contexte très spécial encore hanté par la mort et la destruction.
Une belle histoire, une plume convaincante, je recommande!
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J'ai d'abord été très attirée par la couverture et le format du livre et puis le résumé au dos a fini de me convaincre de l'emprunter à la médiathèque au rayon "Nouveautés". Et vraiment, je ne regrette pas !
Ce livre nous dresse le portrait d'une vielle dame un peu (carrément même) "brut de pomme" mais si attachante dans un décor d'après Tchernobyl. L'histoire est à la fois drôle et grave. Et l'écriture d'Alina Bronsky est enlevée et poétique. Je recommande vivement.👍
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