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sur 6689 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
As-tu lu le Da Vinci Code -écrit après Anges et Démons- ? Si oui je suis sûr que les points communs avec Anges et Démons te sautent aux yeux. Tout commence donc avec le meurtre d'un vieil érudit Leonardo Vetra, le reflet troublant de Jacques Saunière, le conservateur du Da Vinci Code. de la même façon, cette fois c'est la fille adoptive de la victime -et non sa petite-fille- qui deviendra l'acolyte de Langdone. Quant à l'Albinos, il est ici remplacé par l'Assassin. Bref, si tu ne connais pas les deux ouvrages de Dan Brown et que ça t'intéresse, ne prends pas la peine de lire les deux, un seul suffira.

En vérité Langdon n'est pas le héros récurent du Da Vinci et d'Anges et Démons. Nan. le vrai premier rôle est tenu par un concept : le Complot. Oui avec une majuscule. Là le plus simple est encore de citer Umberto Eco à propos de monsieur Brown : "Moi je dis qu'il existe une société secrète avec des ramifications dans le monde entier, qui complote pour répandre la rumeur qu'il existe un complot universel."

Dan Brown, comme dans le Da Vinci Code, rénove L Histoire à son aise, pour mieux servir, non pas l'intrigue, ce serait trop littéraire, mais le succès du livre. Tu me diras, véracité historique et littérature n'ont jamais fait bon ménage. Soit. Ce qui me gêne ce ne sont pas les inexactitudes mais l'intention manifeste de monsieur Brown a laisser planer le doute pour tout ceux qui ne serait pas des spécialistes, donc la majorité. L'auteur se contente de trois lignes au début de l'ouvrage : « Tous les tombeaux, sites souterrains, édifices architecturaux et oeuvres d'art romains auxquels se réfère cet ouvrage existent bel et bien. On peut encore les admirer aujourd'hui. Quant à la Confrérie des Illuminati, elle a aussi existé. » on est bien content Dan que tu nous dises tout ça mais une simple phrase expliquant que pour servir le récit du t'es souvent parfois écarté de la vérité aurait été plus utile et cent fois plus louable.

Encore que, comme je l'ai dit plus haut, le plus gênant dans Anges et Démons n'est pas cette liberté scientifiques et historique. Ce qui est embêtant c'est l'orgueil de l'auteur qui se prend pour un véritable scientifique. Ainsi dans une interview de Rolf Landua physicien du CERN, le journaliste demande en citant des propos de l'auteur dans un entretien :

D'après Dan Brown, « l'antimatière est la plus puissante source d'énergie : elle a un rendement de 100%, car elle transforme intégralement la masse en énergie, contre 1,5% pour la fission nucléaire. L'antimatière est 100 000 fois plus puissante que le carburant pour fusée : un seul gramme d'antimatière recèle autant d'énergie qu'une bombe nucléaire de 20 kilotonnes, la puissance de celle qui frappa Hiroshima. Mais, contrairement à une réaction nucléaire, elle ne produit aucun déchet dangereux ou polluant. » Est-ce la vérité?

Voici ce que répond le scientifique :

«J'adore la science-fiction et c'est avec grand regret que je dois dire que Dan Brown a tort. Il est vrai que la rencontre d'un gramme de matière avec un gramme d'antimatière pourrait libérer autant d'énergie qu'une bombe atomique de 20 kilotonnes. Mais il reste un problème de taille : l'antihydrogène, composé d'un antiproton et d'un positon, n'est pas une source d'énergie. Fabriquer de l'antimatière gaspille beaucoup d'énergie car il n'existe pas de "mines d'antimatière" d'où l'on pourrait extraire de l'antimatière afin de libérer l'énergie accumulée. Même si de l'antimatière avait existé quelque part dans notre région de l'Univers, elle aurait disparu depuis longtemps en s'annihilant avec la matière ordinaire. »

Quand on écrit des ROMANS on ne se prend ni pour un scientifique, ni pour un historien. Un peu de modestie ne nuit pas !

Sinon, disons le clairement, Anges et Démons est un petit thriller de plage. Ni plus ni moins. le récit reste très téléphoné, très hollywoodien. du genre idée de scénario que l'on travaille assez pour un faire un roman aux droits facilement vendables. le roman de Brown est récit de cinéma. Et pas du bon cinéma. Nan. Qui pencherait plus du côté des Transformers que de Polanski. Divertissant et agréable mais loin d'être inoubliable.

Le dernier reproche que l'on pourrait faire à l'ouvrage Anges et Démons -outre la fin lamentable- est de nourrir les théories du complot qui pullulent sur le net. D'ailleurs ami lecteur si tu veux rire un peu, tape le terme « Illuminati » sur Google.

En conclusion, Anges et Démons est un thriller un peu bébête et Dan Brown est un peu le Marc Levy du thriller.
Lien : http://altervorace.canalblog..
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A fuir
Passant dans la rue devant un rayon de livre à donner, j'ai aperçu la couverture de ce livre lu il y a quelques années. Et je me suis dit que je pouvais peut-être rendre un service à quelqu'un qui ne l'aurait pas lu mais qui hésiterait...
Ecrit avec les pieds, une intrigue abracadabrantesque...Un page-turner en théorie, mais dont le seul plaisir qu'il peut apporter est , lorsqu'une fois fini, on peut enfin libérer de la place dans sa bibliothèque et le donner à son meilleur ennemi...
En revanche le livre est très utile comme maitre-étalon, servant ainsi à valoriser toutes ses autres lectures.
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Le Da Vinci Code aurait du me suffire.... Mais non, j'ai voulu retenter l'auteur à succès, et évidemment j'ai regretté. Dan Brown n'observe absolument pas la rigueur de la plupart de ses collègues, rigueur qui consiste à ne pas raconter n'importe quoi autour de l'intrigue.

Dan réinvente la science, l'histoire, la géographie au gré de ses envies, ce qui rend son roman déjà bien bancal, totalement illisible. A déconseiller, sauf si vous avez une vieille armoire normande à caler....
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J'ai lu ce livre après avoir fini le Da Vinci Code. Je ne suis même pas arrivée à en lire le quart, trouvant qu'il ne s'agissait que d'une pale copie de l'autre. Pourtant, je savais en le lisant que c'était Anges et démons qui avait été écrit le premier, sans succès. Je n'ai pas eu la patience d'aller plus loin. J'avais l'impression d'un " déjà lu.
Lien : http://livresetmanuscrits.e-..
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Comme d'habitude, mais précisons-le de nouveau, cette critique n'engage que moi. Les goûts et les couleurs de chacun se discutent mais se rejoignent très rarement. Je n'ai pas la prétention d'être ni un grand lecteur ni un critique littéraire. C'est bien dans cette optique que je me permets de faire, lorsque nécessaire, un avis incisif et libéré puisqu'encore une fois, ma légitimité ne s'arrête qu'à mon expérience de lecture. Cela n'est donc pas une critique de l'auteur, ni une critique de ses lecteurs, mais juste une critique de ma lecture en ce début de mois de juin.

Ces précautions déclarées, laissez-moi donc vous conter à quel point j'ai trouvé "Anges et démons" naze.

Alors replaçons un peu de contexte. Je pars en vacances au soleil une petite semaine, et je me dis: allez, chargeons la liseuse. Je vois passer dans les suggestions un bon Dan Brown, le livre étant en plus connu comme le loup blanc. N'ayant jamais lu le bougre, mais sentant le page-turner, je me suis dit: allez Waz, tente ta chance.
Argh, quelle erreur, quelle grossière erreur!

1) C'est écrit avec les pieds du voisin (et c'est pas Salma Hayek dans "Une nuit en Enfer", pour les fétichistes). Mais alors vraiment. La pseudo-fluidité ne vient que de l'absence totale de style. C'est écrit lapidairement dans ses phases descriptives, et juste raté dans ses dialogues. Revenons sur ces dialogues qui sont quand même pas piqués des hannetons: que ce soit pour délivrer une petite anecdote historico-complotiste ou pour dessiner une ébauche de relation, ils ne sont absolument pas réalistes. Très mauvais. Rajoutons à cela que dans ce genre de récit, censé "tenir en haleine", les dialogues ont normalement une place importante car moteurs de récit. Que nenni, Dan Brown ne sait pas faire discuter ses personnages qui deviennent alors des espèces de moules tentant de pousser la chansonnette (et je n'ai jamais entendu de reprise de Metallica en mangeant des moules-frites, s'entend). Alors soit tout est plat, soit tout est nul. Alors évidemment, ça se lit vite: il n'y a rien à décoder, même pas une malheureuse tournure de phrase sur laquelle on pourrait s'arrêter pensivement.

2) Les personnages sont esquissés aussi finement qu'une calligraphie d'un myope sans lunette. Je m'attendais à découvrir un joli personnage, Robert Langdon, puisqu'étant à l'origine de nombreux récits de Dan Brown. Pour info, le dernier cycle "à personnage" dans lequel je me suis plongé, c'était Robicheaux de James Lee Burke (le fait que Dan Brown ait du vendre en quelques livres l'équivalent de Burke en une carrière me fait régurgiter mes tripes, y en a au large sur le clavier). Bah non, Langdon assume pleinement son rôle de benêt du siècle. Oh oui, il a une connaissance encyclopédique mais alors quel trou de balle. Perpétuellement en retard sur tout (l'intrigue le remercie), il semble s'accommoder de tout et de rien sans trop de problème. Viens Robert, je vais te faire monter dans un jet privé du futur et te montrer un cadavre mais attention, ne sois pas méfiant et n'en parle pas à la police. Viens Robert, on va mener l'enquête dans le Vatican et découvrir toujours PLUS DE CADAVRES mais ne collabore pas trop non plus avec la police, on te fait confiance pour résoudre l'enquête. Viens Robert, on va aller rêvasser sur les statues de la Renaissance et résoudre des meurtres. Viens Robert, on va te faire sauter d'un avion en l'air ne t'inquiète pas. Et attention, Robert, c'est le plus qualifié. Ne parlons même pas de la demeurée en minishort qui se pavane sous les yeux médusés du Vatican en ne bitant rien, ou encore des différents méchants faisant échec sur échec car ils sont concentrés par ce qu'ils ont dans le falzar. Ridicule.

3) Et maintenant l'intrigue. Je n'y connais rien en théologie, ou du moins que les quelques bases permettant de comprendre les grandes figures de chaque oeuvre actuelle. Mais là n'est pas le problème finalement, car là où le roman pêche, c'est bien dans sa narration policière. Enchaînant révélations en carton et deus ex machina tous plus désagréables les uns que les autres, absolument rien ne colle dans ce roman. Allant en plus flirter du côté du complotisme, ce qui me démange toujours un peu après l'ère COVID (chacun ses ESPT), je n'y ai vu qu'une suite de péripéties faisant l'effet d'un laxatif dans le cassoulet de la cantoche.

En conclusion: jetez-vous sur cet "Anges et démons". Récit de haute voltige, associant actions spectaculaires et personnages robustes sur font d'illuminati pas gentils, il n'a clairement pas volé sa réputétion.

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Je l'ai lu avant Da vinci Code, quand on a lu un on a lu les deux, c'est à grand renfort de marketing que ces livres sont apparus, il n'y a vraiment pas de quoi fouetter un chat. Je fais l'impasse sur le syle: creux. Que du marketing sans fondement, la preuve qui en parle aujourd'hui?
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Un scientifique du CERN crée de l'antimatière. Celui-ci est tué et une grande quantité de cette antimatière est dérobée. Quelques heures plus tard, on la retrouve au Vatican, prête à ravager la Cité, en plein conclave !

Pour découvrir l'auteur de ce vol et de cette menace terroriste, le directeur du CERN fait appel à l'éminent professeur d'Harvard, Michael Langdon, spécialiste en symbole. Pourquoi ? Parce que le mot Illuminati, comme cette société secrète censée avoir disparu depuis des décennies, recouvre le torse du scientifique assassiné. Or ce professeur a justement écrit un livre sur le sujet.

C'est alors le début d'une course contre la montre au sein de la Cité du Vatican. Pourquoi ? Parce qu'à minuit, l'antimatière, des dizaines de fois plus puissantes qu'une tête nucléaire explosera.

J'ai adoré Da Vinci Code que j'ai lu d'une traite, pour toutes les références artistiques et religieuses, et le génie pour nous faire regarder les oeuvres d'un oeil nouveau. J'ai détesté Anges & Démons que j'ai trouvé ridicule dès les premières pages. Un avion qui relie les États-Unis et Genève en moins d'une heure. Une bombe à antimatière.

J'ai trouvé le roman poussif et mal écrit. Je me suis forcé à lire les dernières pages, mais ça allait de mal en pis.

Ce livre marque donc la lecture de mon deuxième et dernier Dan Brown. Dommage.

Je ne le recommande pas.
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lu en 2007Je ne vais pas dire que j'ai été déçue parce que le Da Vinci Code ne m'avait déjà pas vraiment convaincue. En plus des codes et symboles qui oblige le lecteur à croire l'auteur sur parole, j'ai eu une forte impression de réchauffé car Dan Brown reprend à peu près les mêmes ingrédients pour la même recette, ou presque...
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et bien sa la pas fais avec moi j'ai
abandonner ce roman :O/
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souvenir de lecture...
bof ! même genre que le Da Vinci Code... en un peu mieux... mais pas suffisament pour lire un troisième volume de cet "auteur".

je songe à ce bouquin car le Vatican boycottera officiellement Anges et Démons...
Et tous les catholiques sont invités à faire de même, ça va de soi.

Vu cet article dans actua litté :

Nous y sommes, la preuve de la bêtise humaine ne peut être plus complètement démontrée, et après avoir, ce que l'on aurait pu comprendre, interdit que les églises réelles servent de décor au film Anges et démons, le Vatican nous apprend qu'il lancer son appel officiel au boycott du film.

Qu'arrivera-t-il aux fidèles qui oseront braver l'interdit ? Probablement la même chose qu'aux sorcières de l'époque : le bûcher.

Et pour quelle raison le Saint-Siège se mêle-t-il de cinéma ? Parce que dans le film, Tom Hanks va le sauver d'une explosion créée par une bombe à anti-matière

La gazette officielle du Vatican, Avvenire a rapporté les paroles du Saint des Saints, qui « ne peut pas approuver ce film », pour les raisons citées.

Et puisque c'est ainsi, tous les catholiques du monde seront appelés à boycotter massivement cette sortie. Si les autres hérétiques souhaitent apporter leur soutien à cette cause, ils sont les bienvenus, mais on ne leur en demande pas tant.


Bref, l'appel sera lancé sous peu, mais pour ce qui est de son influence sur les entrées... Dommage, car manifestement un cas de conscience se posait dans les rangs de l'Église et certains avançaient que l'appel officiel au boycott ne ferait que déservir la cause et promouvoir le film...

Rédigé par Cecile Mazin,
http://www.actualitte.com/actualite/9238-Vatican-boycotter-film-Anges-demons.htm
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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