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3,56

sur 2190 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Technothriller contemporain de charme. "His name is Brown, Dan Brown !"

Vous ne trouvez pas qu'un roman de Dan ressemble à une aventure de James Bond ?

- Tout d'abord un prégénérique (vous savez cette courte séquence choc, riche en action qui introduit le film/roman).
Chez Dan Brown, c'est systématiquement l'occasion de tuer un premier personnage (4 romans = 4 morts en première page, beau palmarès Mr Brown :).)
- Ensuite, pas de gadget à proprement parler chez Brown, mais beaucoup de technologie quand même : Avion futuriste, hélico, etc...
- Dans un roman de Brown (comme dans une aventure de JB), il y a des poursuites, on côtoie l'univers du renseignement, des super méchants, ...
- le Héros et ses acolytes enchainent les cascades et se sortent toujours des situations les plus désespérées.
- Et puis tous les personnages sont beaux et charmants ;). Là où avec JB il y a plusieurs JB'Girl qui butinent autour du héros, chez Brown, ce sont les femmes qui ont la côte et les hommes qui sont le plus souvent leur faire valoir. Mais tout ça reste quand même très glamour.

Un autre élément de comparaison entre l'univers de JB et celui des livres de DB qui me vient après la lecture de Forteresse Digitale , c'est l'amoralité et le sang froid des personnages de DB.

Concernant JB, je ne reviendrai pas sur la brillante prestation cinématographique du Sean Connery des premiers épisodes qui a su camper un JB sadique et sans moralité, bien dans l'esprit de l'auteur des romans.

Dans Deception Point les héros s'arrogent le fameux "Licence to kill" cher à Ian Flemming et tuent de sang froid, les très vilains "Delta" (Charles Bronson n'est pas loin ;).).

Dans Forteresse Digitale, David Becker le petit ami de Susan, n'hésite pas un seul instant pour se sauver à refourguer sa veste de couleur criarde à un innocent, l'envoyant de façon fort prévisible à la mort.

Régulièrement au cours de leurs aventures les personnages sont confrontés à de nombreuses morts violentes et ne semblent pas s'en émouvoir plus que ça**...

** Les personnages browniens se posent en fait fort peu de questions existentielles et se caractérisent plus par leurs actions que par leur psychologie très sommaire.
Ce qui rend le récit plus fictif mais aussi plus archétypal comme dans JB.

...

J'arrête là ma comparaison, mais quand même les similitudes sont nombreuses et frappantes.

Dans Forteresse Digitale, DB nous narre les aventures de Susan cryptologue à la NSA... (elle y restera d'ailleurs pendant quasiment toute l'histoire).

En parallèle, nous assistons aux tribulations en Espagne de David son petit ami, à la recherche d'un objet dont le sort du monde dépend.
Ces deux personnages (+ quelques autres) se retrouvent mêlés malgré eux à une situation de crise majeure pour la sécurité des Etats-Unis.
Évidemment comme c'est un roman de Dan Brown, on retrouve des faux semblants (que je me garderai bien de divulguer ici), un parcours semé de cadavres et un code à décrypter (ça tombe bien vu que Susan est cryptologue.)

* * *

Pas évident de rentrer dans l'histoire de prime abord car le livre a un peu vieilli (prématurément pour le lecteur français qui ne le découvre que maintenant.)

En toile de fond : les techniques informatiques (sensément, on est dans un roman) employées par la NSA à la fin des années 90 (Le roman est sorti en 1998.)
Or pour des raisons éditoriales, ce roman n'est sorti en français qu'en 2007 soit quasi 10 ans après.

En 10 ans les techniques informatiques ont largement évolué et donc ça fait bizarre lorsque par exemple Dan Brown insiste fièrement sur les codes confidentiels à (seulement) cinq caractères (page 16...)(Il aurait pu parler de code d'accès sans préciser le nombre de caractères, mais non, il le précise à plusieurs reprises.)

La programmation d'un fichier pisteur dans un langage proche du Pascal ou du C (page 149) fait aussi sourire ;).
(Je ne suis même pas sur qu'on n'ai jamais employé du Pascal à la NSA, même en 1998.)

Le questionnement initial de David sur le sigle NSA (page 17) et l'explication que se sent obligé de donner Dan Brown à son lecteur, si elle était peut-être utile en 1998, fait obsolète aujourd'hui.

Mis à part ces détails assez perturbants pour un lecteur du XXIeme siècle, ainsi que quelques aberrations comme par exemple l'extrême facilité pour retracer un appel en provenance de la NSA et aussi une action un peu lente à se mettre en place, on retrouve malgré tout le style "Dan Brown".

Le roman a tendance à s'emballer (positivement) dans sa seconde partie.

Si l'intrigue au niveau des personnages s'évente plutôt rapidement (la messe étant dite, au propre comme au figuré, environ 100 pages avant la fin.), le "suspens" reste entier jusqu'au bout.

Au final, nous avons affaire à une lecture sans grande envergure, mais légère et divertissante. (Ce qui n'est somme toute déjà pas si mal.)

Dan Brown facétieux jusqu'au bout a glissé un code secret à la fin de son livre : 113-19-5-28-5-53-66-113-76-19-128-10-92-15-19-128. Bon décryptage.

Il avait déjà fait le coup pour l'une des éditions américaine du Da Vinci Code en glissant plusieurs énigmes (au moins 4) dans la jaquette du livre. Un concours a été organisé par l'éditeur en 2003.
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De temps a autre j'ajoute ce que j'ai lu avant que Babelio existe et ce bouquin que j'ai aimé lire en fait partie

A l'époque de la lecture je ne croyais pas qu'un général pouvais mettre sa carrière en jeu pour une paire de fesses et depuis ce temps j'ai vu que cela était possible.
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Ayé terminé.

Je suis assez d'accord avec la note moyenne.
C'est-à-dire, c'est pas foufou (oui je sais je choque avec mes expressions modernes voir même futuriste).

Le début envoie du steak. On est dans le tékos, la cryptologie, le code à casser, le nordinateur, les internets tout ça. Et c'est cool.
Une machine surpuissante à 2 milliards de la NSA qui casse du code aussi complexe soit-il. Sauf sur un tout nouveau... héhéhé que pasa?

Et à partir de là, ça part en thriller pur et dur. le mec chez les pedrolitos (espagnols) manque de mourir toutes les 5 lignes. Et les gens à la NSA, ça part en pseudo film d'horreur clautro/noir/on sait pas qui sait le méchant.

On ne m'avait pas vendu ça moi ! Dis donc !
Je m'attendais à de la résolution d'énigme, de code, de calcul (oui ça parait ch*ant comme ça mais c'est ça qui me plaît).
Du coup, déçu.

Bon après, ça se lit bien et vite.
La bise.
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Forteresse Digitale est un roman dans l'air du temps, qui se penche sur les nouvelles technologies et plonge plus particulièrement dans les abysses de l'informatique. Dan Brown conserve son amour pour les codes et les énigmes en proposant aux lecteurs que nous sommes une aventure au coeur des cryptages.

Les deux cents premières pages posent les bases du récit et présentent l'élément déclencheur : un ex-employé de la célèbre NSA, société gouvernementale de renseignements (National Security Agency), menace les secrets de son ex-employeur en mettant à mal son fonctionnement controversé. Entre rancoeurs historiques et contemporaines, l'auteur tisse un récit en apparence solide. En apparence seulement car une fois les premiers chapitres clos, l'ennui se répand et les longueurs apparaissent. le début semblait bien démarrer, des descriptions techno-historiques permettaient de donner du corps au récit, les personnages se dessinaient, l'auteur incluait son lecteur dans les énigmes puis au fur et à mesure, le dynamisme et le suspens se sont perdus dans les méandres de dialogues sans saveurs et de courses-poursuites qui manquaient cruellement de cohérence.

En définitive, ce roman aurait pu être original et addictif s'il y avait eu davantage de notions informatiques, d'histoire et surtout davantage d'énigmes qui auraient données du peps au récit. Dommage.
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histoire bien montée, livre un peu engagé mais subtilement fait. Intrigue très .... intrigante, un petit polar à lire en se laissant entraîner. Un très agréable moment passé à lire ce livre qui a certes quelques défauts (style d'écriture pas transcendant...) mais un vrai effort au niveau de l'histoire, des personnages et de leurs caractères!
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Roman basé sur des institutions qui existent impressionne. le roman est criant de vérité et pour le peu que l'on apprécie la cryptologie et les histoires d'espionnage, ce roman est intéressant.Où est la limite entre sécurité et liberté dans sa vie privée? Tels sont les sujets de ce roman. D'actualité non ?
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Un thriller fort sympathique avec peu de temps morts et des protagonistes attachants... Loin d'être transcendant, ne révolutionnant pas le genre, ce livre a tout de même le mérite de nous faire passer un agréable moment et de nous tenir en haleine jusqu'au dénouement...
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Un bon petit roman à suspense dont les pages se tournent toute seules et à toute allure... Pas de la grande littérature avec un style un peu simplet et surtout des personnages trop clichés et peu fouillés pour être crédibles et attachants, mais l'intrigue est accrocheuse!
Je regrette néanmoins le fait que Dan Brown semble tirer les mêmes ficelles pour chacun de ses romans, ce qui aide malheureusement le lecteur assidu à découvrir le pot aux roses beaucoup trop vite!
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Du pur Dan Brown : ça se lit très vite et très bien.
Mais le gros problème est que le sujet est totalement dépassé ! L'informatique évolue trop vite et je me suis même mis à rire en lisant la phrase qui résume tout le décalage du livre, plus de 10 ans après sa sortie "Qui a un navigateur Internet sur son terminal ? Moi, j'ai le meilleur : Netscape".
Sûrement très bien à son époque, le sujet est totalement hors du coup. Et il n'est même pas agréable à découvrir car pas encore dans le temps de la Nostalgie. Dommage.
Gros point positif du livre : le non manichéisme absolu de nombreux personnages ! On ne sait jamais dans quel "camp" ils évoluent et Dan Brown devrait s'y risquer plus souvent car ça rend la découverte et la progression dans la lecture (sur le fond, j'entends) plus agréable. Grâce à cela, je mets donc tout juste la moyenne à cette lecture, dans mon échelle personnelle !
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Un bon techno-thriller, très agréable à lire. J'aurai aimé des rebondissements plus originaux et que le personnage de Susanne soit plus caractériel et détaillé. On aime la façon dont l'auteur enchaîne les événements, une chose est sure on en s'ennuie pas. Dans le récit, l'alternance de 2 histoires en même temps est une technique très courante et pas déplaisante, cela s'adapte bien à l'histoire. Bref, les pages défilent très rapidement et l'ambiance technologique change un peu du thriller psychologique.
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