J'avais été assez exalté à la lecture de
L'Agent Seventeen, le précédent roman de
John Brownlow. L'histoire était assez géniale, musclée, et m'avait donné l'impression d'un excellent remake dans l'esprit Mr & Mrs Smith.
Pour
L'Assassin Eighteen, on reprend donc l'histoire là où le précédent roman s'était arrêté (d'ailleurs, la parution de ce nouveau roman est concomitante à la sortie en poche du précédent, si jamais...) et c'est largement aussi bon.
Niveau scénario, Brownlow est parti totalement en live, c'est un peu Jason Bourne sous acide, il y a dix mille scènes d'action, ça castagne du soir au matin, la moitié du bouquin n'est pas crédible MAIS ON S'EN FOUT parce que c'est un sacré spectacle qui se joue dans votre cerveau quand vous lisez
L'Assassin Eighteen, et c'est sûrement ça le plus grisant : en prendre plein la tronche pendant cinq cent pages lues de manière effrénée.
Il n'y a plus qu'à rêver d'une adaptation au cinéma, et ça devrait donner un truc totalement fou comme
Tarantino sait très bien le faire. Si quelqu'un veut bien lui en parler...