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Alors ça, c'est un "grand" Brussolo ! Quel plaisir ! Merci monsieur pour ce bon moment de lecture.
En arpentant le désert vers la cité mystérieuse d'Ozataxa, c'est à 'Dans l'abime du Temps' que j'ai pensé, les mêmes frissons du mystère à venir...Et la cité elle-même m'a renvoyé au plaisir de ma lecture des 'Montagnes Hallucinées', et ce n'est pas peu dire car Lovecraft est un de mes plus grand amour.
Mais la comparaison s'arrête à mes ressentis, car Serge Brussolo est incomparable ! Je croyais que son Rinocérox m'avait préparé aux plus grandes bizarreries animales et mécaniques, mais encore une fois son imagination m'a laissé pantoise.
Frontière barbare est un récit de science fiction, d'aventure, une quête également.
L'amour, le couple, les liens filiaux sont une fois de plus livrés tous crus et avec beaucoup d'humour (de cynisme ?). Il y a aussi le désespoir des gens endeuillés, la réflexion sur le statut des "copies", les manipulations politiques des religieux, les parias qui s'organisent pour survivre en marge...et se 'dévorent' entre eux inévitablement... L'honneur enfin, l'honneur incarné par Itaï la "gargouille", une qualité qui sauve tout ce qui part en eau de boudin chez nous autres humains.
J'ai plongé dans la suite immédiatement : 'Anges de fer, paradis d'acier'.
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Le plaisir de la lecture m'a accompagné pendant ces 400 pages. S.Brussolo, que je n'avais jamais lu, fait preuve d'inventivité, d'humour et de distance par rapport à ses personnages. C'est parfois farfelu, et j'aime bien. Nous sommes emportés dans un univers baroque dans lequel les héros ne font pas les malins. La fin est suspendue, laissant ouverte la possibilité d'une suite.
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Aiguillonné par un échange sur Babelio à propos de Brussolo où je faisais part de la lassitude qu'avait provoqué chez moi sa production des années 80/90, je suis revenu vers lui afin de goûter à sa nouvelle manière, si nouvelle manière il y a.

Mon choix s'est porté sur "Frontière barbare". Publié en 2013, il n'est pas vraiment récent mais convient parfaitement à mon dessein de relire de la SF made in Brussolo.

Je voulais vérifier si il s'était débarrassé des trop récurrents tics langagiers qui m'étaient devenu insupportables.
J'espérais surtout ne pas retrouver cette progression dramatique systématiquement recyclée quasi à l'identique dans bon nombre de ses romans de l'époque 80/90 (on ne change pas une recette qui marche) et heureusement en partie camouflée par sa prolixité imaginative.

Le pari est-il gagné ?
Je dirai que oui et pourtant, retrouver David Sarella dès les première lignes, coté renouvellement ça partait mal !
J'ai retrouvé avec plaisir cette créativité incroyablement jusqu'au-boutiste et généreuse de l'auteur qui n'hésite pas à gaspiller en quelques lignes une idée sur laquelle d'autres auraient bâti un roman.
Par son imagination intarissable Brussolo me rappelle Frank Zappa qui accumulait sur un morceau de 5 minutes plus de trouvailles rythmiques et mélodiques que d'autres dans leur discographie entière, quitte à nous gaver un peu parfois.

Alors, même si ici ou là, j'ai retrouvé quelques scories de ce style qui m'avait éloigné de lui, Brussolo m'a plutôt convaincu de sa capacité à se renouveler.
Ce planète opéra trépidant ne se résume pas à une saga façon Star War, il aborde tous azimuts de nombreuses problématiques actuelles comme l'intelligence artificielle ou le génie génétique.

Retour gagnant vers Brussolo.
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Brussolo nous a déjà donné l'habitude d'aller loin, mais là il se surpasse encore avec cette histoire d'exovétérinaire (déjà là quelle bonne idée!). A conseiller à toute personne qui veut sortir des sentiers battus, mais il faut bien savoir qu'après la première page, vous ne savez pas où vous aller, et bien fort celle ou celui capable de le deviner. Si après ça vous n'avez pas compris que j'adore cet auteur ....
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David est un exovétérinaire. Son travail se rendre dans des mondes improbables où un conflit se déroule pour réduire la fureur destructrice des "armes" utilisées, et quand le conflit s'achève pour les désarmer provisoirement car rien ne peut arrêter la folie guerrière qui anime les combattants.
Cette fureur qu'il côtoie quotidiennement auprès de sa femme, celle-ci possédant dans son adn, des gènes d'extra-terrestres extrêmement agressifs, est habitée d'une rage qui peut se libérer définitivement à chaque instant et qu'il a déjà vu à l'oeuvre.
Dans ce monde, les enfants sont heureux de quitter leurs parents pour vivre dans des cités universitaires où des parents de substitution prennent la relève, dans ce monde pour épargner la démonstration vulgaire du chagrin il est requis de prendre un traitement effaçant votre douleur, dans ce monde les conflits entre belligérants se déroulent dans ses salles spécialement aménagées en sous-sol pour ne pas détruire la surface de la planète et la barbarie la plus sanglante règne.
David part pour sa dernière mission, au limite des mondes, pour désarmer deux tribus qui se livrent une guerre meurtrière depuis la nuit des temps et qui ne s'arrêteront que sur l'ordre d'un dieu. Rien ne se déroulera comme prévu, les événements conduiront David à partir pour un voyage sans retour, à la recherche d'une cité millénaire où oeuvre une force qui dépasse l'imagination.
Une fois encore Serge Brussolo emmène le lecteur dans un voyage palpitant où son imagination débordante fait mouche.
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Serge Brussolo a une bibliographie assez diversifiée, elle va du roman de SF au policier en passant par la littérature jeunesse.

Frontière Barbare qui se situe clairement dans le domaine de la SF m'a surpris par le chemin qu'il a pu prendre au cours de la lecture.

Ça commence par une description du règlement des conflits plutôt étonnante. Les belligérants sont enfermés dans un bunker totalement étanche et ils se battent jusqu'à ce que mort s'en suive. Ils laissent les civils et l'environnement tranquilles.

Puis on se retrouve sur une planète où les Terriens tentent de pacifier deux peuplades. Bien sûr cette pacification est intéressée et cache une tentative d'exploitation. Au milieu de ces situations se trouve David Sarella, un type qui peut paraitre un peu faible, toujours rabaissé par les autres en raison de sa profession, manipulé par les sentiments qu'il éprouve à l'égard de sa femme qui a du mal à lutter contre le conditionnement génétique qui l'amène à aimer la guerre.

Par contre quand David essaie de redonner vie à se défunte femme, le récit dévie vers une ambiance de fantasy. Il part à la recherche d'une divinité qui a la capacité de recréer des êtres. Mais autour de cette divinité flotte un brouillard de superstitions et pour l'atteindre David devra accomplir ce qui pourrait s'apparenter à des épreuves. Mais avec le dénouement, on revient à une SF classique avec une explication rationnelle des événements. L'histoire de David est une histoire d'amour, la recherche d'un passé qu'il n'a jamais su maitriser, c'est la quête d'un homme qui veut satisfaire son ego. Une quête qui malheureusement va le transformer en homme brisé.

C'est la première fois que je lis un romans de Serge Brussolo et ce fut une belle découverte. Plusieurs fois le roman m'a surpris par les détours qu'il prenait par les réflexions qu'il pouvait contenir.
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A vrai dire, je ne connaissais pas bien (et ne connais toujours pas, d'ailleurs) la littérature de science-fiction française. J'ai emprunté Frontière barbare un peu sur un coup de tête, et sur conseil d'une bibliothécaire, et je ne le regrette aucunement.

Force est de constater que j'ai été surpris, et pas du tout déçu ; l'univers futuriste mis en place par Serge Brussolo est cohérant, avec juste ce qu'il faut de décalé, de démesuré (et même de cynisme) pour plaire aux amateurs, l'histoire accrocheuse et les personnages intéressants et pas si superficiels que ça. Seuls bémols: tout cela pourrait être exploité, détaillé et creusé bien davantage, et la fin du roman - tout de même un peu trop abrupte - laisse le lecteur un peu dans l'expectative.

Mon premier Brussolo, mais pas le dernier assurément.
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Fut un temps où ma soeur et moi nous enchainions les romans de Brussolo, que ce soit SF ou historique. Je loue volontiers la créativité de l'auteur qui a le chic pour inventer des univers abracadabrantesques et originaux, qui empruntent à tous les genres, mais qui ne sait pas pondre une bonne fin...

...la suite sur mon blog !
Lien : http://avideslectures.wordpr..
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Alors commençons par le commencement! Nous suivons les aventures d'un vétérinaire un peu spécial, David Sarella. Son travail consiste à s'occuper d'Exomorphes - des extra-terrestres - et à les pacifier. Ces exomorphes causent du soucis à l'organisation des planètes unies car ils se font souvent la guerre. David doit donc, quand ça dérape, se charger de les "calmer".
Le résumé nous lance directement dans l'atmosphère et l'univers de ce roman. Pour ma part, j'attendais beaucoup de l'auteur dans le développement de ce monde qu'il crée au fil des pages. Et je n'ai pas été déçue!

Brussolo a constitué un assez gros bestiaire! Ces peuples extra-terrestres décrits dans le livre se font en effet la guerre sans armes et machines comme nous la connaissons. Ils envoient des animaux pour se battre. On retrouve notamment celui de la couverture, un éléphant sans oreilles cracheur de feu! Ou encore des moineaux tranchants, découpant tout ce qui se trouve sur leur passage.Les inventions de la part de l'auteur ne s'arrêtent pas. En si peu de pages, il arrive à nous décrire un univers très complet, avec des inventions toujours plus farfelues. Même si certaines choses m'ont fait penser à ses précédents romans, il parvient à un moment donné, à prendre une toute autre direction et introduire de nouvelles idées sur ce qui semble les mêmes bases.
Il ne développe évidemment pas que le coté animal. L'action se passe dans un futur assez lointain. Bon nombre d'avancées ont eu lieu. L'auteur fait s'alterner les lieux de son romans en les intégrant merveilleusement bien dans l'histoire. Ainsi ont voit en premier lieu en quoi consiste le travail de David, on le voit sur Terre et également sur la planète du résumé, Mémoriana.
Cela permet de présenter plusieurs modes de vies et de nous montrer également l'évolution de notre planète. Brussolo insère également de léger éléments historiques relatifs à l'évolution future de la Terre. Il ponctue aussi son récit de références et d'événements de nos connaissances actuelles, ce qui nous fait toujours ressentir que David est un Terrien.
Tout cet ensemble permet donc une lecture agréable et vraiment intéressante. J'ai savouré chaque nouvelle découverte. Je ne le dirais jamais assez, l'imagination de Brussolo me fascine. J'en reste parfois bouche bée.

Au niveau de l'intrigue, je dirai que le roman se découpe en deux parties. le début, jusqu'à la moitié à peu près, est plutôt calme. C'est un avant goût de ce qui peut nous attendre par la suite, une introduction à l'univers de l'auteur.
L'histoire se met en place doucement et monte en crescendo J'ai trouvé beaucoup plus d'intérêt à la deuxième moitié du roman, je ne pouvais plus le lâcher... Je ne peux vraiment pas vous révéler ce qui s'y passe, comme je l'ai déjà dit, tout est une découverte. Même au niveau de ce que l'auteur invente, ce serait vous gâcher l'histoire!
Je peux aussi vous dire, que je me suis jamais ennuyée pendant ma lecture! Vers le milieu, l'action se pose, ralenti, s'apaise. Et pouf! Ça repart! Il se passe toujours quelque chose, jamais un moment creux et inutile. C'est d'ailleurs comme ça dans tous les livres que j'ai pu lire de lui. Je me suis vraiment amusée à lire ce livre, c'était une réelle distraction.
le roman est parfois quelque peu glauque. L'univers est noir, un peu gore de temps en temps.

J'ai trouvé David très attachant. C'est un personnage lambda, avec des réactions humaines. Une personne que l'on pourrait croiser dans la rue, un personnage qui semble réel.
La femme de David, Ula, est tout le contraire de l'image stéréotypée de la femme. Elle en est l'opposé, assez masculine par ses comportements. Je trouve que ce genre de personnage féminin revient souvent chez cet auteur.
Les personnages secondaires de l'histoire m'ont énormément plus. Ils sont tous différents, avec une vraie personnalité. En plus de savoir gérer l'univers et l'intrigue, l'auteur manie ses personnages avec brio. J'adore.

L'auteur développe certains thèmes dans ce livre. Une grande part est consacrée à la guerre et aux nouvelles civilisations. On retrouve également la colonisation à une tout autre échelle. La religion a également sa part dans l'oeuvre. L'avis de l'Eglise sur les peuples colonisés est en totale opposition avec la colonisations de notre histoire. Ils ne les voient pas comme des sauvages qu'il faudrait éduquer et leur apporter la bonne parole. Au contraire, ils veulent leur laisser le droit à l'évolution passant notamment par la guerre. J'ai beaucoup aimé cette opposition là.
L'humain est vu d'un oeil étranger, celui de l'extra terrestre pas du tout constitué comme nous. La faiblesse de l'homme y est décrite. Que ça soit une faiblesse mentale comme les sentiments, ou une faiblesse physique, l'auteur ne laisse rien au hasard. Il décrit ces faiblesses qui font de nous des hommes.
Lien : http://ly-lit.blogspot.fr/20..
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Sur la planète Mémoriana vivent des créatures « particulières » comme les NV (Nouveau Viking) des êtres vaguement humanoïdes, des éléphants mesurant dix mètres au garrot et pesant trois tonnes ayant une trompe lance-flamme, alimentée en méthane par un réseau complexe de canalisations organiques captant les gaz de fermentation intestinale, des hydrodermes dont le profil se rapproche d'un hippopotame et qui sont les citernes du désert (Oui, il y a des déserts sur Mémoriana) et il suffit de planter une lame dans une partie de leur corps pour que fuse un jet désaltérant, des moineaux-rasoirs (Je ne vous dévoile pas toutes les merveilles )… Voilà où débarque David, exovétérinaire et sa femme, Ula. Il faut aussi vous dire que les parents (des militaires) d'Ula avaient accepté, en échange d'un galon, de se faire injecter de l'ADN de nouveau viking afin d'améliorer leur capacités génétiques de survie … La tentative avait échoué… Mais neuf mois, plus tard, naissait une Ula sulfureuse…
Le nouveau livre de science-fiction de Serge Brussolo est aussi explosant qu'un oeuf-TNT de ptérodactyle . Il vous tient en haleine jusqu'au bout avec une imagination débordante de créativité… La fin me laisse un peu sans fin mais cela reste tout de même une traversée plus qu'agréable….
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