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EAN : 9782744313356
319 pages
Vauvenargues (22/11/2007)
3.69/5   36 notes
Résumé :
Marginale, délinquante à la dérive, Sarah a jadis été recueillie par Georges Mareuil-Mondesco, un fils de famille dévoyé et solitaire dont l'unique occupation consiste à scalper et à écorcher vives les femmes sur lesquelles il a jeté son dévolu. En échange du gîte et du couvert, Sarah est devenue tout à la fois son infirmière, sa bonne à tout faire et... sa complice.

Mais Georges n'est-il réellement qu'un banal serial killer parmi tant d'autres ? Rie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ce roman est sans doute un des meilleurs de Serge Brussolo. On y retrouve ses thèmes et obsessions favoris. Une maison « vivante » et labyrinthique, des personnages inquiétants, une folie omniprésente et des situations improbables que l'on ne trouvent que chez l'auteur.
Comme souvent, l'écrivain réussit le tour de force de faire accepter au lecteur un récit totalement aberrant grâce à des trouvailles et rebondissements incessants qui ne laissent aucun répit.
Ici, c'est une immense maison-musée totalement isolée au sein même d'une ville et bourrées d'animaux empaillés qui semblent exiger des deux locataires un étrange et terrible pacte sanglant. Hallucination, cauchemar ou possession ?
On y trouve les habituels délires de Brussolo qui se communiquent au lecteur grâce à une écriture sombre et fiévreuse et des digressions angoissantes qui arrivent à nous piéger comme dans une toile d'araignée. Il est strictement impossible d'abandonner ce livre avant d'en avoir tourné la dernière page. le dénouement, ouvert, est tout à fait réussi et LA MEUTE est l'exemple parfait de ce que peut écrire de meilleur Serge Brussolo.
LA MEUTE est un livre « vénéneux » terriblement prenant que l'amateur de romans fantastiques doit absolument lire et même relire. (Pour ma part, c'est en effet une relecture).

Lien : http://lefantasio.fr
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Je ne connaissais ni ce roman ni cet auteur. Je ne regrette pas. C'est un petit livre bien sympa. quand on aime ce genre littéraire bien sûr. facile à lire, il ne révolutionne pas le genre non plus mais l'histoire se tient.
L'ambiance générale est assez glauque, quelquefois oppressante. Certaines scènes sont assez gore (le musée). L'idée aurait, à mon sens, pu être un peu plus exploité. Ce sont les choix de l'auteur!
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Je devais avoir 14 ans quand j'ai lu ce livre. Il m'a laissé un souvenir très étrange, limite schyzophrénique. J'ai la sensation d'avoir bien aimé et en même temps d'avoir détesté, tant l'ambiance y est glauque et malsaine. Un roman complètement barré et assez flippant.
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bon... c'est vraiment pas terrible hein... le style est très descriptif, trop!!!! Je ne suis pas parvenue à rentrer dans cette histoire, abracadabrante (on aurait largement pu y croire si ça avait été mieux écrit!!!)
bon, voilà, pas très bon quoi :-(
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Les idées de départ ne sont pas mal. Les traumatismes des personnages, leur psychologie, tout cela est intéressant. L'idée que la maison, les animaux réclament vengeance pour le mal qu'on leur a fait est intéressante aussi. Malheureusement, le livre est très long à démarrer, on a du mal à y entrer.
En outre, il y a trop de sang, trop de spectaculaire. Il y a beaucoup de scènes sanglantes qui se veulent effrayantes, mais qui sont plus écoeurantes qu'autre chose.
[...]
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Prologue
Sarah regardait s’approcher la serveuse déguisée en soubrette de comédie : robe noire, tablier blanc, coiffe amidonnée. C’était une jeune fille, probablement une débutant qu’intimidaient encore un peu les clientes de ce quartier réputé «chic». Elle posa la théière sur la table et dit doucement : «lapsang-souhong...» quêtant une approbation de la part de Sarah. La jeune femme sourit. Elle aimait le rituel pompeux et niais des salons de thés, leurs chuchotis de confessionnal Ces faux secrets qu’on échange entre deux bouchées de tarte à ma myrtille, les roucoulements des dames aux cheveux teints. Il y avait dans tout cela une banalité qui la rassurait. C’était un monde doux et calme où ne se produisait jamais le moindre d’éclat, une enclave de paix sur le trajet du boulevard.
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Et des paquets cadeaux curieusement identiques pour chacun d'entre eux. De longs paquets plats, assez lourds.
- Allez! Ouvrez-les ! Ouvrez-les ! lançait Werner en se frottant les mains. Pas de chichis, que diable !
Chaque paquet contenait une carabine de chasse à lunette de visée et une cartouchière remplis de balles.
- Nous allons faire un safari ! Le meilleur chasseur gagnera un poney !
Les gosses l'applaudirent tandis que les nurses, effrayées à la vue des armes, essayaient désespérément d'intervenir. Mais on ne résistait pas aux volontés de Werner, et les enfants, surexcités, n'avaient plus qu'une envie : s'enfoncer dans le parc pour ouvrir le feu sur tout ce qui passerait à leur portée. En entendant claquer les culasses, Georges sentit son estomac se nouer. Les gosses puisaient avidement dans les cartouchières, les yeux brillants tandis que Werner leur expliquait rapidement les rudiments du maniement des armes.
- De toute manière on apprend pas à tirer, déclara-t-il tout à trac. C'est un don, comme la peinture et le chant, On naît avec. Ceux d'entre vous qui ont une âme de chasseur feront mouche sans même savoir comment !
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Le soir elle rentrait chargée de paquets qu'elle oubliait dans un coin et n'ouvrait même pas. Elle savait qu'elle n'aurait jamais l'occasion de porter les robes pourtant sélectionnées avec un soin méticuleux. Tout cela n'était pas pour elle. A l'intérieur de la maison elle n'avait besoin que d'une blouse blanche et d'une camisole. Une panoplie pour clinique psychiatrique.
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sarah abandonnait le cercle mythologique à regret, sachant que le reste du trajet serait beaucoup moins sympathique. En effet, plus l'on se rapprochait du centre de la salle, plus les postures des animaux empaillés prenaient un tour équivoque. C'étaient d'abord des combats, des affrontements toutes griffes dehors, des mêlées de chairs lacérées. Des léopards se châtraient au cours d'une lutte sans merci. Un gorille, empoignant un crocodile par les mâchoires, le déchirait en deux. Des chimpanzés étranglaient de jeunes antilopes. Un lion, la tête enfouie dans la panse d'un boeuf, festoyait sans partage.
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A 10 ans, l'âge où ses camarades de classe assemblaient patiemment des maquettes de voiliers ou d'aéroplanes, il écorchait des cadavres d'animaux domestiques, faisait macérer des peaux et bâtissait des squelettes de fil de fer qu'il bourrait ensuite de bouchons de paille.
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Videos de Serge Brussolo (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Serge Brussolo
ATG#94 : le Retour de Brussolo
Serge Brussolo fut l’un des premiers invités de l’ATG ! Pratiquement 7 ans plus tard, Serge écrit toujours d’excellents romans mais c’est pour une plongée dans un passé plus lointain qu’il est de retour : la Rome antique !
Misteur D, encadré par L.U.D.M.I. et Lord Ton Père, ont écouté religieusement le professeur Serge Brussolo qui nous a emporter vers les rives du Tibre.
J’espère que vous serez aussi passionnés que nous le fûmes et merci encore à Serge pour ce moment de pur bonheur !
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