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Émile Brehier (Traducteur)Pierre-Maxime Schuhl (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070105410
1432 pages
Gallimard (12/04/1962)
4.31/5   29 notes
Résumé :
Contient des oeuvres de :
Cléanthe : L'hymne à Zeus. Diogène Laërce : Vies et opinions des philosophes. Plutarque : Des contradictions des Stoïciens - Des notions communes contre les Stoïciens. Cicéron : Premiers Académiques - Des fins des biens et des mots - Tusculanes - De la nature des dieux - Traité du destin - Traité des devoirs. Sénèque : De la constance du Sage - De la tranquillité de l'âme - De la brièveté de la vie - De la vie heureuse - De la provid... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Dans ce volume Emile Bréhier propose un voyage organisé dans le monde stoïcien en donnant les textes les plus représentatifs de la doctrine traitant de la physique, la morale et la logique.

Celle-ci a été fondée vers 300 av JC par Zénon de Cittium et a évolué au cours des 5 siècles suivants tout en conservant des principes et un cadre très cohérents.
La tradition de l'histoire de la philosophie a scindé le phénomène en trois grandes périodes:
- l'ancien stoïcisme (III-I av JC) avec Zénon et ses successeurs directs, Cléanthe et Chrysippe,
- le stoïcisme moyen (I av-I ap JC), représenté notamment par Panétius et Posidonius,
- le stoïcisme impérial (I-II ap JC),dont les trois grandes figures littéraires sont Sénèque, Epictète et Marc Aurèle.

Pour pallier la perte des textes des deux premières périodes, Emile Bréhier appelle à la barre trois auteurs qui rapportent des extraits consistants d'ouvrages aujourd'hui perdus: Plutarque (adversaire du stoïcisme) et Cicéron (défenseur) ainsi que l'historien Diogène Laërce (III ap JC), les deux premiers exprimant de plus leurs propres analyses et commentaires partisans. Seuls les textes relatifs au stoïcisme de ces auteurs sont évidemment retenus dans la compilation, cette restriction s'appliquant également à Sénèque. En revanche, le volume contient l'intégralité des oeuvres d'Epictète et de Marc-Aurèle.

Voyage bien organisé donc, tous les must compris, mais à prix tirés si j'ose dire: si la préface et les notices pour chaque oeuvre sont fort bienvenues, je regrette personnellement l'absence d'une rubrique "repères chronologiques" et d'un glossaire des termes et noms propres les plus importants.
Bien que je préfère généralement la liberté des voyages organisés par soi-même, je trouve que ce format "all-in-one" convenait bien ici à mon niveau de connaissance initial du sujet combiné avec le souhait d'en faire le tour sans avoir à trop se démener tout en étant prêt à plonger dans le dur.

Je dois dire qu'Epictète avec ses Entretiens m'a charmé, que Marc-Aurèle m'a pris la tête avec son examen de conscience en boucle, que j'ai apprécié la clarté et la concision de Sénèque et que, si Cicéron m'a séduit avec ses Premiers Académiques, je l'ai haï pour ses Tusculanes.
Le septième jour pourtant, je me suis dit que ça n'en valait pas la p-haine car Cicéron, son âme et sa plume ne dépendent pas de moi.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Le mobile ne se meut ni dans l'espace où il se trouve, ni dans celui où il ne se trouve pas.
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Qu’il ne soit permis à personne d’avoir raison en disant de toi que tu n’es ni simple ni bon ; fais le mentir, celui qui dira de toi chose pareille.

Tout ici dépend de toi ; car qui t’empêche d’être bon et simple ?

Décide seulement de cesser de vivre, si tu dois pas être tel ; car la raison n’exige pas que tu vives, si tu n’as pas ces qualités.

Marc Aurèle Pensées X
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A un jeune garçon qui disait des inepties :

Voilà pourquoi nous avons deux oreilles et une seule bouche, pour écouter plus et parler moins.

Diogène Laërce p. 25
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"Mais dire qu'il faut bien tenir compte de ses concitoyens, mais non des étrangers, c'est détruire la société du genre humain et, avec elle, supprimer la bienfaisance, la libéralité, la bonté, la justice ; et pareille négation doit être jugée comme une impiété envers les dieux immortels ;

car c'est eux qui ont institué entre les hommes cette société que l'on renverse ;"
(p. 595 Cicéron -106/-43 avant notre ère-Traité des devoirs III)
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Socrate, le premier rappela la philosophie du ciel, lui fit place dans les villes, l'introduisit dans les foyers domestiques et la réduisit à une recherche sur la vie et les moeurs, sur les biens et les maux.

(p. 364 et 365 Ciceron-Tusculanes V)
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Emile Bréhier. Les stoïciens.
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