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Citations sur Black Cherry Blues (65)

- Un prêcheur m’a un jour demandé, « Fils, es-tu capable de te contenter de deux verres et d’arrêter là pour rentrer chez toi ? ».
Je lui ai dit « Je ne peux pas vous répondre, m’sieur, pasque j’ai jamais essayé. »


Dixie Lee Pugh, un ami d’enfance de Dave Robicheaux
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Vous est-il déjà arrivé de vous demander pour quelle raison vous avez toujours le même genre de clique qui vous traîne aux basques ? Des mecs à tout faire, des musiciens engnolés, des dragueurs de plage dont l’état de rut permanent leur tient lieu de cervelle.

Pensez-vous que ce soit simplement un accident que tous ceux qui vous entourent ne soient que des frimeurs et des lèche-bottes ? A quand remonte la dernière fois où quelqu’un vous ait dit en face que vous n’étiez qu’une outre* pleine de merde ?

Dave Robicheaux à l’encontre de Sal Dio


*Sac cousu à partir de peau de bête et utilisé comme récipient d'eau.
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Parce que vous avez quarante-neuf ans, que vous êtes veuf ou célibataire ou que vous avez choisi simplement de vivre seul, vous vous laissez facilement flatter par le semblant d'attention qu'un femme vous porte, en oubliant qu'il ne s'agit souvent qu'une marque de déférence à l'égard de votre âge.
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Le journaliste lui avait demandé si les membres de son groupe étaient capables de lire la musique. Il avait répondu, "Ouais, y'en a qui savent, mais ça les gêne pas le moins du monde quand y jouent".
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« Je serrai Alafair contre moi, l’embrassai sur les cheveux et allai me déshabiller dans la chambre avant de prendre une douche. La brise par la fenêtre sentait la terre et les arbres humides, délicatement parfumée par les belles-de-nuit encore ouvertes sous les ombrages. J’aurai dû éclater d’énergie en ce matin de printemps, mais je me sentais à plat, vidé, une vraie chiffe molle qui se promènerait aux confins de sa propre enveloppe. La raison n’en était pas simplement une nuit d’insomnie et de mauvais rêves. Ces périodes-là descendaient sur moi aux moments les plus bizarres, comme si mon cœur me chassait au travers du corps un sang avarié pour que, soudainement, mon esprit vînt s’illuminer d’images et résonner de bruits que je n’étais pas bien prêt à accepter.

La chose pouvait m’arriver n’importe où. En cet instant précis, c’était dans ma chambre à coucher. J’avais remplacé plusieurs planches du mur, j’avais calfaté les trous de chevrotine double-zéro et de balles à gros calibres au bois synthétique avant de les poncer au papier de verre. La tête de lit au bois creusé et déchiqueté, où le sang de ma femme avait laissé ses taches marron comme un mouchetis de brosse à peinture qu’on aurait secouée là, gisait dans un recoin de la vieille grange effondrée à une extrémité de ma propriété. Mais lorsque je fermai les yeux, je vis les traînées de flammes des fusils de chasse dans l’obscurité, j’entendis les explosions des cartouches, aussi violentes que les éclairs au-dehors, j’entendis les hurlements de ma femme qui cherchait refuge sous un drap en essayant de se protéger de ses deux mains tandis que je me ruais dans une course frénétique vers la maison sous la pluie, mes propres hurlements noyés sous le tonnerre qui roulait au travers des terres »
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J'ai toujours attaché de l'importance à l'opinion de certaines personnes. Pour la plupart, des nonnes, des prêtres, des frères catholiques et des professeurs. Lorsque j'étais enfant, ceux parmi eux qui étaient bons me disaient que j'étais bien. Se trouvaient aussi dans ce groupe de personnes des êtres ineptes et malheureux d'être ce qu'ils étaient, des êtres cruels qui prenaient plaisir à inculquer aux enfants des sentiments de culpabilité. Mais les bons me disaient que j'étais bien. Aujourd'hui adulte, je continue à croire que nous devenons ce que nous voyons se refléter dans le regard des autres ; il est par conséquent important que quelqu'un nous dise que nous sommes bien.
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J'avais visité ou traversé plus d'une réserve indienne ; aucune ne m'avait laissé le souvenir d'endroit agréable. Celle-ci ne faisait pas exception. Ernest Hemingway a écrit un jour qu'il n'est de pire destin pour un peuple que de perdre une guerre. S'il s'en trouve d'aucuns parmi ses lecteurs à être en désaccord avec lui, il leur suffirait de visiter un de ces lieux où le gouvernement des Etats-Unis a placé ses habitants d'origine. Nous leur avons pris tout ce qu'ils possédaient pour leur offrir en retour la variole, le whisky, l'assistanat organisé, les internats fédéraux et les pénitenciers.
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Je louai une machine à écrire pour une heure afin d'y composer la lettre suivante. Je travaillai dur à son élaboration. Chaucer et Dickens ont crée des personnages de gredins étonnants. Je me demandai ce qu'ils auraient bien pu penser de ma tentative à les imiter.
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Les hommes de l'espèce de Charlie Dodds font quant à eux bande à part, une bande très spéciale peut-être. Je ne pense pas qu'il y en ait beaucoup comme lui. Mais ils sont en nombre suffisant, peut-être pour nous faire souvenir que tous les êtres humains ne sont pas récupérables ou leur comportement explicable. Le geôlier qui les garde dans leur cellule de sécurité maximale, à double tour, qui leur enchaîne les chevilles, la taille et les poignets lorsqu'on les déplace ne serait-ce que d'une courte distance dans l'enceinte de la prison, sait, il sait et apprécie d'eux à sa juste valeur ce quelque chose que tout le reste d'entre nous ignore.
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Si jamais vous sortez de cette histoire, débrouillez-vous pour reprendre un insigne. Je pense que tout le monde préférerait vous avoir à l'intérieur de la tente en train de pisser dehors par l'auvent, que l'inverse.
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