Au soleil redouté

Attirée par le résumé qui rappelle le roman d'Agatha Christie (que je n'ai pas lu), je suis quand même restée sur ma faim.
Contrairement à d'autres lecteurs, j'ai plutôt bien accroché à l'histoire et aux personnages même si la construction du roman semblait étrange au départ.
Cependant, quand on apprend qui est coupable et quels sont ses motifs, c'est assez décevant.
Tout au long du roman, l'auteur tire plusieurs ficelles, plusieurs pistes possibles. À la fin, je pensais que tout s'expliquerait, qu'un lien invisible existait et bouclerait la boucle ! Mais non...

J'avais peut-être de trop grandes attentes sur ce roman pour un auteur que je découvre peu à peu mais dont les lectures sont toujours agréables.

Ca peut arriver, même avec un auteur "chouchou" qu'on adore qu'on soit déçue... Ca a été le cas pour Au soleil redouté. Dès le début je n'ai pas été transporté dans l'histoire, j'ai trouvé le démarrage assez long et sans grand intérêt et ça ne s'est pas arrangé avec la suite de ma lecture. J'ai quand même continué, j'ai suivi les personnages mais j'avoue mettre pas mal forcée.. Certes je n'ai pas trop vu la fin venir et je ne m'imaginais pas ce dénouement qui au final était bien trouvé, mais qui me laissé de marbre n'ayant pas accroché à l'histoire. Je n'ai pas eu l'envie de dévorer cette histoire comme j'ai l'habitude avec les autres romans de Michel Bussi, tant pis c'est un flop pour moi mais ça arrive ;)

C'est un rendez vous manqué avec ce roman, dépaysement assuré mais non, le reste est un loupé.

Huis clos sur une petite ile dans la pension Au soleil redouté, foultitude de personnages qui m'a perdue au départ, promesses de lien qui n'existent pas, pas de surprises à la fin, déception totale. Voilà ce que je vais retenir de mon voyage littéraire aux Marquises. J'ai voulu des choses qui n'arrivent pas alors que… je m'étais préparée à me faire rouler et non, à vrai dire je ne sais pas même pas quoi vous en dire.

L'écriture reste celle de Bussi donc j'aime beaucoup, l'idée est très bonne mais ça reste trop simpliste, le degré de perversité qu'il faut nous rouler n'est pas atteint et ça reste superficiel alors qu'il y a matière à, ce n'est pas assez noire pour que ça matche avec moi. En même temps, vous allez me dire, Bussi ce n'est jamais noir, c'est vrai mais avec cette histoire telle qu'elle est « vendue » et amenée bah c'est dommage de ne pas avoir exploré plus de lien et de psycho.

Alors, c'est peut être moi, mais quand je vois sur des retours et que dans le livre aussi, on nous parle du best seller d'Agatha Christie (le livre dont le nom fait polémique pour ne pas le citer), bah je m'emballe, alors oui , il est préférable de l'avoir l'avant ce roman de la reine mais bon, moi finalement du coup, j'en attendais trop du Bussi aussi à cause de ça…

Bref, on verra le prochain parce que là… je suis complètement déçue.

Lien : https://loeildesauron1900819..

Une lecture peu passionnante en ce qui me concerne.
j'ai trouvé l'idée de départ assez intéressante mais rapidement je me suis ennuyé dans cette histoire. Je ne sais pas exactement pourquoi mais j'ai trouvé cela un peu prévisible et un peu lent dans son déroulé. Peut être j'aurai aimé plus de suspens et de rebondissements...?

J'avais aimé la plupart des précédents romans de Michel Bussi, Un avion sans elle, J'ai du rêver trop fort, Maman a tort, et littéralement adoré Nymphéas Noir.
Une fois de plus Michel Bussi nous fait voyager et nous entraîne dans un cadre paradisiaque, les Marquises. On imagine facilement les paysages longuement décrits, j'ai bien aimé par ailleurs les multiples références à Brel et Gauguin, et toutes les références aux légendes tahitiennes.
Mais voilà, les points positifs s'arrêtent là.

Pour ce qui est de l'intrigue, je dirais que c'est plutôt le Club des 5 aux Marquises, tellement j'ai trouvé tout ce récit peu crédible.
J'ai trouvé tous ces personnages peu sympathiques, ces 5 femmes niaises et pas attachantes du tout, seule l'ado trouve grâce à mes yeux, et encore…
Pour finir, une fin bâclée très vite expédiée.
Bref, ça restera pour moi, et de loin, le moins bon des romans de Michel Bussi.

Heureusement que le nom de Michel Bussi était écrit sur la couverture car je n'ai absolument pas retrouvé dans ce roman son style et sa plume que j'apprécie tant habituellement.
Je ne sais pas si c'était le but recherché mais j'ai eu le sentiment, tout au long de ma lecture, de lire un roman pour adolescents, sorte de remake du Club des Cinq !
Rien ne m'a emballée : ni l'intrigue (trop basique, trop classique, pas assez captivante), ni les personnages (pas intéressants et trop caricaturaux), ni les décors (dépaysants certes mais pas assez envoûtants), ni le twist final qui est habituellement le point fort de l'auteur.
L'ensemble manquait cruellement de profondeur, d'émotion mais surtout de crédibilité !
Le seul point positif est que malgré tout, ce livre est resté agréable à lire car les pages défilaient assez rapidement.
Si vous souhaitez découvrir la plume de Michel Bussi, je ne vous conseille absolument pas de commencer par celui-ci !

➡️ Un livre qui n'est pas à la hauteur des autres romans de l'auteur !

Voyageant aux Marquises, en vacances, la lecture d'un polar local est toujours bienvenue 😀. Ici, l'exercice est intéressant, le dénouement agile, même si un peu trop manipulateur, le tout à la limite du niveau d'un club des 5...
Les personnages sont peu intéressants, et on sent que M. Mussi s'est bien amusé entre sensualité des îles et auto caricature d'un écrivain. Un défaut d'orgueil n'est pas très loin...
Bonne note pour l'ambiance sur Hiva Oa, certes un peu simpliste.
Bref, ça se lit vite, c'est pas déplaisant. Curiosité, surtout si vous connaissez cette île ou des Marquisiens.

Cinq apprenties-écrivains ont gagné un voyage aux Marquises; voyage offert par la maison d'édition d'un romancier célèbre, PYF, qui y organisera pour elles, un atelier d'écriture.
Martine, Héloïse, Clémentine, Farèyne et son mari Yann, Marie-Ambre et sa fille ado Maïma, débarquent sur l'ile d'Hiva Oa; hébergés dans un gîte typiquement local, le si bien nommé Au Soleil Redouté, dirigé par Tanaé et ses filles; sous les incontournables égides de Gauguin, Brel, Stevenson, Melville, et autres.
L'occasion pour le lecteur de découvrir, jusqu'à satiété, cuisine locale, coutumes, parfums, végétation, fruits, croyances, historique, Histoire, dictons, vies actuelle et passée des marquisiens, entre pluie, soleil, montagnes verdoyantes se mirant dans les translucides eaux turquoise du Pacifique.

Michel Bussi est spécialiste de coup de théâtre (deux, trois) dans les dernières pages de chacun de ses livres; et ce dernier roman n'échappe pas à cette règle qui est devenue, pourrait-on dire, sa patte d'écrivain.

Documentations historique, géographique, locale, fouillées.
Mais dès le début, et nous ne pouvons jamais en rejeter la pensée, le livre se présente à nous comme un plagiat, du moins une contrefaction; ceux de "Ils étaient dix", (le si célèbre récemment politiquement-correct-rebaptisé-Dix petits nègres).

On peine à "entrer" dans l'histoire, il nous faut parcourir des centaines de pages pour s'y intéresser vraiment. Mais …
La seconde moitié, allant spécifique de l'auteur enfin retrouvé, est plutôt prenante; et même des plus intéressantes; car, bien qu'assez maladroitement introduit, le coup de théâtre final se révèle presque magique : une seconde lecture alors s'impose, cette fois avec grand plaisir, afin d'en découvrir finesses et astuces, canevas réel, broderies de formes, arabesques de styles, festons de jeux de mots.

Nonobstant, passé ce plaisant dernier étonnement, reste un regret : celui d'un énième roman, qui n'atteint pas la hauteur de certains de ses précédents; hauteur, éclat, envoûtement, que nous espérions … et attendons en vain !

J'ai rêvé sans fin de retrouver les intrigue et chute de On la disait plutôt jolie.
Et, surtout, surtout, ceux de Nymphéas noirs …
Roman qui a raflé tous les prix lors de sa sortie en 2011, jamais inégalé depuis.
Jamais inégalé non plus, ni dans ma mémoire, ni dans mon coeur !

Tout d'abord, avertir le futur lecteur : si vous n'avez pas lu Les Dix petits nègres ou le meurtre de Roger Ackroyd d'Agatha Christie, et que vous comptiez les lire, commencez par là. Sinon, vous allez vous gâcher du plaisir.
Ensuite, Hum….
Mon premier avis en fermant le livre a été : « Waouh ! Bluffée ! Il m'a bien eue ! » Mais je ne peux pas en rester là, comme pour des films comme Sixième sens, Shutter Island ou Fight Club, que vous devez revoir à la lumière de votre nouvelle omniscience, il me faut le relire maintenant que j'ai toutes les cartes en main. Ou tout du moins en relire des passages. Et je reste avec un élément entre les mains que je ne comprends et qui ne colle pas pour moi.
Je finis donc avec un avis mitigé sur cet opus. Je coupe la poire en deux et je ne lui mets que 2.5.

Lecture de mon deuxième Bussi. Cela reste quand même très grand public. Est-ce une tare ? Non pas nécessairement. Cela ce lit bien tout de même. Même si je n'ai pas été plus emballé que cela, je suis allé quand même au bout de cette lecture. Pas mon auteur de polar préféré donc vous l'aurez compris !