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EAN : 9782859202224
160 pages
Le Castor Astral (18/07/2003)
3/5   1 notes
Résumé :
Pierrette, dite "Bac-moins-cinq", est serveuse dans un restaurant bas de gamme. Elle tient un drôle de journal aussi désopilant que cruel, dans un langage brut et sincère. Le regard qu'elle porte sur le monde est d'un réalisme décapant. Dans une sorte de quête naïve de l'absolu, Pierrette apprend le sens de l'opportunité et nous adresse sans ménagement une radioscopie de notre société. L'ensemble est féroce et jubilatoire. Selon elle, mieux vaut écrire ses mémoires ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un sympathique petit roman dans lequel le personnage principal, jeune serveuse au franc-parler, gironde et pas farouche, raconte ses frasques amoureuses, évoque son travail dans une gargote parisienne, ses relations avec son entourage familial et sa rencontre avec Igor, jeune homme issu d'un milieu opposé au sien (quand l'univers populaire se frotte au milieu bourgeois).
Dit comme ça, on pourrait penser que ça n'a ni goût, ni odeur, mais c'est sans compter l'écriture qui donne dans le pur style argotique parisien, des dialogues et des saillies que n'auraient pas reniées Audiard. Cela confère saveur, drôlerie et légèreté à cette charmante portion de vie de femme... racontée par un homme.
Une belle curiosité, enlevée et chatoyante, parue au début des années '90.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Les mecs, quand ils vous ont eu possédées, c'est pas croyable ce que ça peut leur enfler la calebasse. Merde, c'est quand même pas rien de s'arranger avec cette putain d'existence, et les rapports avec les mecs, évidemment que c'est un plus, mais c'est pas ça qui facilite la vie. Quand on voit comme c'est mignon le zizi d'un petit môme, et que ça lui sert qu'à pisser, jamais on croirait l'importance que ça prend. En volume, mais surtout dans la tronche. À croire que baiser, ça sert qu'à une chose, c'est à plus y penser. Me faites pas dire que ça sert à faire des mômes, parce que franchement, c'est à ça qu'on pense ? Si c'était que ça, il y aurait pas de quoi se faire de la chose un cinéma permanent. Et ne me faites pas dire que nous, les nanas, ça nous travaille pas, mais peut-être pas en proportion. Ce qui nous travaille peut-être le plus, c'est de nous assurer que eux, ça les travaille.
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Après le ciné on est allé bouffer dans un chinois. C'était une famille ça avait l'air, le père en cuisine, la mère, un garçon, une fille en salle. D'une manière comme d'une autre, ils se ressemblent tous, et quand ils causent, on sait pas s'ils s'engueulent ou s'ils causent comme nous on causerait. C'est aussi à se demander, nous, quand on s'engueule, si eux, ils se rendent compte.
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