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3,98

sur 32176 notes
Une lecture incontournable des années bac et bien des rares livres que je ne me suis pas forcée à lire pour les cours de français.
J'aime le relire une fois de temps à autre. Lecture facile et rapide bien qu'un peu déroutante. le personnage semble vide, pourtant on se demande ce qui va lui arriver par la suite.
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C'est vraiment la dernière partie qui m'a fait donné 4 étoiles à ce livre: tellement les dernières chapitres m'ont surpris!

Les dernières pages chamboulent et m'ont fait me poser des questions sur la personnalité. L'indifférence du personnage principal est trop intriguant !
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Je ne l'avais jamais lu mais le hasard a voulu que que je me retrouve avec l'étranger d'Albert Camus dans les mains.
Un style direct, une histoire simple bref une écriture efficace. A titre personnel, je suis simplement gêné de tout le 'battage médiatique' fait autour de ce livre. Sans doute qu'il me manque des éléments de contexte mais j'ai beaucoup de mal à saisir l'engouement autour de ce livre. C'est un bon livre, certe, mais de là à crier au génie, il y a un pas. C'est un peu un mystère pour moi mais le plus important reste de lire des livres.

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J'ai réussi à remettre la main sur l'exemplaire qui a servi pour mon bac de français (ah non! ça ne me rajeunit pas!) et avec les annotations que j'avais écrites sur la deuxième page de garde (antisèche ? ). Ceci dit, si ma lecture d'adulte "mûre" est différente de celle de l'adolescente, je reste toujours perplexe, tant le personnage principal est anti...pathique : ni empathie, ni sympathie de sa part. Je n'arrive pas à déterminer si il s'agit, en creux, d'un manifeste antiraciste, anti violences faites aux femmes, et anti peine de mort.... Ou pas .
Mais c'est toujours bien écrit.
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L'étranger est le premier roman écrit par Albert Camus qui choisit la forme narratrice à travers le personnage central, Meursault qui décrit son existence entre la mort de sa maman et sa dernière nuit de condamné à mort.
Camus a une perception du monde où l'absurde est omniprésent, cette acuité envahissante est contre intuitive d'un optimisme qui conduit l'homme à se projeter sur l'avenir en faisant abstraction de la finalité inéluctable de la mort.

Meursault est un trentenaire (l'âge de Camus en 1942) qui vit et travaille à Alger comme petit employé dont la vie est rythmée par une reproduction des jours sans aucune différenciation. Un télégramme lui apprends la mort de sa mère qu'il avait placé faute de moyen mais aussi par absence de liens affectifs dans un asile pour personnes âgées.
Néanmoins, le second mot du livre « maman », reflète indubitablement une marque d'affection aussi minime soit-elle, il aurait pu dire ma mère est morte s'adressant au lecteur potentiel de sa narration.
Sa description du déroulement de l'enterrement fait penser à un observateur étranger à l'événement.
L'infirmière avait une voix singulière qui n'allait pas avec son visage, le concierge avait de beaux yeux , bleu clair et un teint un peu rouge. Parlant de l'ami de sa maman, ses lèvres tremblaient au- dessous d'un nez truffés de points noirs.
Le ciel était déjà plein de soleil, la campagne bourdonnait du chant des insectes et des crépitements d'herbe. L'éclat du ciel était insoutenable.
Le style de la narration est d'une grande simplicité, comme si Camus se glissait dans la peau d'un élève rédigeant une rédaction où le « je» et le « il »il se déclinent par douzaine au cours de chaque page. Cette alternance montre de façon paradoxale une conscience en opposition avec l'indifférence de Meursault dans les interactions sociales.
La seconde partie du livre nous relate les relations de Meursault avec ses amis qui sont en fait des voisins de palier, le nous se rajoute alors au je et au il ce qui rend la narration accessible à tout le monde. Puis par un enchainement de circonstances, Meursault va tuer un homme réduit dans le texte à ses origines « un arabe».
La description de ce moment est hallucinante de détails et d'effets visuels contrastant subitement avec la simplicité narrative précédente « au même instant, la sueur amassée dans mes sourcils a coulé d'un coup sur les paupières et les a recouvertes d'un voile tiède et épais »
« alors j'ai tiré encore 4 fois sur un corps inerte où les balles s'enfonçaient sans qu'il n'y parût . Et c'était comme 4 coups brefs que je frappais sur la porte du malheur ».
Cette lucidité est étrange par sa force descriptive et souligne une certaine sensibilité esthétique du narrateur en opposition avec son extériorité au monde.
Meursault a donc commis un crime et c'est là que débute véritablement l'absurde dans la gestion de cet acte par la justice. Meursault ne saisit pas les convenances, ce qui le rend totalement étranger aux yeux des protagonistes du jugement, sa différence le rend monstrueux et exacerbe le crime accompli.
Et ce n'est plus l'acte qui est jugé mais le comportement déroutant de Meursault soi-disant insensible au décès de sa mère, puisqu'il continué à vivre comme si rien ne s'était passé.
Le juge demande à Meursault si il croit en Dieu, et Meursault ( Camus) en athée convaincu lui répond par la négative aggravant ainsi son cas.
En lisant ce texte il m'est arrivé de fredonner la mauvaise réputation de Brassens
Meursault est en prison dans l'attente de son jugement, il faut que son gardien lui explique que les privations de sexe, de cigarettes font partie de la punition, son côté « autistique » lui interdisant certaines formes de compréhension élémentaire d'une situation donnée.
En refusant le refuge de la croyance, l'homme prend conscience que son existence tourne autour d'actes répétitifs et privés de sens. La certitude de la mort ne fait que renforcer selon Camus, le sentiment d'inutilité de toute existence. L'absurde est donc le sentiment que ressent l'homme confronté à l'absence de sens face à l'Univers.
La naissance n'est-elle pas déjà une condamnation à mort ?
L'étranger est donc étrange pour les autres mais d'une certaine façon, sa lecture du monde est plus pertinente car lui n'est pas étranger à l'absurdité du monde.


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Albert Camus, célèbre pour ses idées existentialistes et ses réflexions profondes sur l'absurdité de la vie, nous offre ici une oeuvre qui, malheureusement, semble se noyer dans ses propres prétentions. "La Peste" se présente comme une exploration métaphorique de l'oppression et de l'isolement, mais elle échoue lamentablement à captiver ou à susciter un réel intérêt.

L'histoire se déroule dans la ville fictive d'Oran, frappée par une épidémie de peste bubonique. Camus utilise cette situation désespérée comme un fond pour explorer les réactions humaines face à la mortalité et à la souffrance. Cependant, au lieu de créer des personnages complexes et nuancés, Camus nous livre un assortiment de stéréotypes plats. le docteur Rieux, le protagoniste, est aussi fade que du pain sans levain, avec des réflexions existentielles qui semblent plus artificielles que profondes.

De plus, l'écriture de Camus, souvent encensée pour sa simplicité et sa clarté, se révèle ici terne et monotone. Les dialogues sonnent faux, dépourvus de toute authenticité émotionnelle, et les descriptions de la ville en quarantaine se répètent de manière lassante, créant un ennui persistant chez le lecteur.

Le plus grand péché de "La Peste" est peut-être son manque total de suspense ou d'excitation. Malgré les circonstances tragiques, l'histoire avance à un rythme de tortue, sans aucun pic d'action ou de tension. On a l'impression que Camus essaie désespérément d'insuffler une profondeur philosophique à chaque page, mais le résultat est une lecture laborieuse et dénuée de toute passion.

En résumé, "La Peste" d'Albert Camus est un exemple de prétention littéraire, un livre qui se prend beaucoup trop au sérieux sans jamais parvenir à toucher le coeur ou l'esprit de son public. Si vous recherchez une exploration authentique de l'existentialisme ou de la condition humaine, il vaut mieux chercher ailleurs.
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Ce livre me laisse une drôle d'impression. Un sentiment étrange d'un monde absurde.
Tout d'abord, c'est un ouvrage que je n'ai pas étudié en français pendant mes années lycée, ou autres. Je l'ai totalement découvert hier. Bien sûr j'en ai beaucoup entendu parler, mais je ne me doutais pas de la teneur de cette histoire.
Je pense que la première phrase nous met dans l'ambiance : c'est l'annonce du décès de la mère du protagoniste. Un événement étrange je trouve car le personnage ne semble pas avoir de chagrin, mais pourtant il s'obstine à l'appeler « maman » et non pas « mère » qui pour moi est quand même affectueux. Bref. Je continue ma lecture, les événements heureux et dramatiques s'enchaînent, et plus je ressens un personnage pour qui rien n'a d'importance : le mariage, pas d'importance ; une femme qui se fait battre, pas d'importance…. C'est quand même curieux : un personnage apathique, étranger au monde… C'est déstabilisant, et parfois révoltant, il ne sais pas comment réagir, donc il laisse faire, comme si c'était normal, quelque part comme s'il validait tout. le moment du procès est encore plus flagrant à ce niveau là, il le dit lui-même, il est étranger à son propre procès.
Ici, Camus nous offre une lecture du monde, assez déstabilisante, mais intéressante.
Le livre se lit bien et vite ( 2h de train et c'était fini, mais pas les réflexions, qui s'enchaînent derrière). Mon premier Camus. Ça m'a donné envie de découvrir d'autres de ces romans, notamment « La Peste » dont j'ai beaucoup entendu parler également.
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Après avoir trimballé ce livre pendant des années, je me suis enfin décidé à l'ouvrir. Et malgré la réputation qui le précède, je ne savais même pas de quoi il retournait. Autant dire que j'ai été bien surprise quand j'ai commencé.

Le protagoniste est des plus antipathiques - le manque de compassion et d'empathie tient pour moi de problèmes psychologiques mais passons - et la narration est telle qu'on se doute assez tôt de ce qu'il va se passer. On sent bien la tension monter jusqu'au milieu du livre, là où se déroule l'impensable ; pendant la seconde moitié, on est tiraillé entre l'envie de punir cet homme qui ne voit pas le problème de son crime et la peur que la sentence ultime ne soit prononcée.

L'Etranger est court, facile à lire, et pourtant il est difficile de s'identifier à des personnages si intrinsèquement mauvais. C'est sûrement le but et ça fonctionne bien. Malgré tous ces points positifs, je n'ai pas vraiment aimé ce livre - trop malaisant, trop prévisible - mais peut-être n'en ai-je pas compris toutes les subtilités.
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Début un peu long avec seulement de la description est une vie banale même si la première phrase du livre, celle la plus connue, est tout de même mémorable et nous mets dans le bain directement. Néanmoins le 2e livre est une pépite, la fin est extraordinaire. “l'aube est mon pourvoir” cette métaphore est juste incroyable et la scène du jugement est tout simplement sublime comme le 2e livre.
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