L'étranger

J'ai mis énormément de temps à lire ce livre, comme beaucoup d'autres, car j'étais écoeurée de toute littérature qui avait un lien, de près ou de loin, avec mes années étudiantes. J'ai beaucoup apprécié ce livre. le personnage principal, également le narrateur, est très attachant bien que très énigmatique. À quel moment se situe-t-il ? Que va-t-il lui arriver ? Ce sont les questions que l'on se pose tout au long de cette lecture. Un très beau livre.

Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile :"Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués". Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier.

Un roman écrit en 1942 et qui n'a pas pris une ride. L'écriture est magnifique.

Parce que Meursault n'a pas pleuré sa mère et qu'il est étranger, il va risquer la peine de mort.

Un chef-d'oeuvre !

Lu très jeune et à l'époque je n'avais pas tout compris...

Le protagoniste Meursault est un homme taciturne et détaché qui apprend la mort de sa mère en début de récit. Ce qui pourrait sembler être une trame conventionnelle de deuil se transforme rapidement en un voyage métaphysique, mettant en lumière la nature absurde de la vie et de l'existence. Meursault est un personnage énigmatique, presque déconnecté de ses émotions et agissant avec une indifférence déconcertante.

Camus utilise un style d'écriture simple et dépouillé, créant une atmosphère dépourvue de superflu. Cette simplicité permet au lecteur de s'immerger dans l'esprit du protagoniste et de ressentir l'étrangeté du monde qui l'entoure.

Le récit, bien que court, est d'une intensité inoubliable et laisse une impression durable sur ceux qui le lisent !
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J'ai premièrement trouvé le protagoniste agaçant, puis au fil de ma lecture j'ai pu découvrir une approche différente de la vie à travers les yeux de ce même protagoniste qui m'a finalement semblé plus humain que n'importe qui. A travers ce personnage Camus semble exposer sa propre vison assez lucide de la vie, de la mort mais surtout de la religion.

C'est une littérature triste où le héros ou plutôt l'anti-héros nous narre son existence faite de solitude et d'ennui.L'histoire se passe à Alger probablement dans les années 50. Mais l'intérêt du roman n'est pas là. Avec des phrases courtes et un vocabulaire très simple le personnage principal nous décrit ,avec une grande force évocatrice ,sa vie et ses émotions tout en semblant étranger à lui-même.
Ses rencontres sont seulement le fruit du hasard et des personnages falots mais très émouvants avec leur petite vie sordide gravitent autour de lui.
Et puis il y a l'acte fatal, d‘une violence inattendue ,qui le projette dans une seconde vie mais finalement pas trop différente de la première.si ce n'est l'absence de liberté.
Dans ce récit il y a aussi un autre acteur, peut-être le personnage principal: le soleil. Il y a de magnifiques descriptions du soleil et de ses rayons ( épées de lumière )à une mer chauffée à blanc ( la mer a charrié un souffle épais et ardent)… qui peuvent rendre les individus fous.
C'est un roman sur l'incommunicabilité des êtres entre eux , sur les émotions refoulées et la tragédie de l'Homme incompris car différent de l'Autre.
Ce texte est à rapprocher de «  malheur indifférent «  de Peter Handke où la mort de la mère joue un très grand rôle et où l'auteur se distancie de son personnage avec une apparente absence d'émotions. On pense aussi au « Procès «  de Kafka, royaume de l'Absurde..

Mon tout premier livre, j'ai bien aimé la première partie, c'était cool, mais la deuxième Camus tu m'as lâchés ton meilleur caca tout droit dans le gosier, c'est à cause de toi que j'ai pris du temps à me lancer dans la littérature tu sais ? A cause de toi que j'ai regardé des résumés wikipedia au lieu de lire les autres livres imposés en cours de français, mange mon prout

Livre très intéressant, il faut le lire, c'est une des plus grande base de la littérature française du 20e siècle ! Il n'est pas trop long et raconte une histoire plutôt basique, ce livre n'est pas très complexe à lire mais la réflexion sur ce que Albert Camus voulait faire ressortir de cet ouvrage est ma fois plus complexe à trouver…

Tout simplement génial. Alors certes je fais pas preuve de difficulté pour savoir apprécier un livre. J'aime à peu près tout si tant est que ça n'est pas trop fantastique, mais, là, je sais que j'ai lu quelque chose de grand.

J'aime l'écriture de Camus dans ce livre, je sais pas comment il écrit dans ses autres livres, mais là j'ai beaucoup aimé. le ton monotone que son personnage a, les phrases courtes qu'il fait : j'aime. J'aime car j'aime le style mais j'aime aussi pour l'effet que ça donne, ce que ça transmet. Ca reflète totalement le personnage de Meursault et, pour moi, l'écriture est une des principales forces de ce roman. C'est facile et rapide à lire en plus d'être prenant. On est pas essoufflé en lisant et ça c'est bien !

L'un des aspects les plus remarquables de ce livre est le personnage principal, Meursault. Il est dépeint comme un homme déconnecté de ses émotions et détaché de la société qui l'entoure, sa froideur et son indifférence apparentes envers la mort de sa mère : moi, je l'aime ce personnage. Il m'est énigmatique et j'ai envie d'en savoir plus sur lui, sur ce qu'il va devenir.

Ce que j'ai préféré, c'est le Chapitre 5 de la première partie, quand Meursault discute avec Salamano et qu'il parle de son chien. J'ai fondu en larme tant c'était émouvant. Et cette dernière phrase.. Elle est tellement poignante et révélatrice de ce que ressent vraiment Salamano. Ma deuxième partie préférée, c'est le dernier chapitre. Ce dialogue avec l'aumônier, tout ce discours religieux, ce discours d'homme. Où Meursault s'interroge et découvre ce qu'il est vraiment, ce qu'il veut vraiment. Ce qu'il veut c'est rester lui-même. Dans ce dialogue, Camus critique conventions sociales qui tentent d'imposer une signification et une moralité prédéfinies à la vie. Nombreuses questions sont soulevés mais Meursault fini par accepter le monde dans lequel il vit. Il restera malgré tout lui-même.

Ce dialogue est un des meilleurs que j'ai pu lire et ce tout média confondus. Meursault est un excellent personnage que j'aime énormément désormais..

Je n'avais pas lu ce roman au cours de ma scolarité. J'ai donc pu me faire un avis loin des commentaires et interprétations inspirés des enseignants et des grands amateurs de littérature.
Et, en tant qu'adulte candide d'aujourd'hui, j'ai été bouleversée par cette lecture.

On suit le discours intérieur du personnage principal, Meursault. Celui-ci paraît détaché des événements, étranger à ce qui lui arrive, et pourtant, en creux, il m'a paru se rebeller, il veut comprendre ce qui lui arrive.

On ressent aussi, de manière charnelle, la chaleur qui l'oppresse et l'empêche de mieux réagir.

Avec simplicité, dans un style limpide, l'auteur remet en cause le système judiciaire et la bien-pensance de l'époque : au final, Meursault est-il accusé d'avoir tué un homme ou de n'avoir pas pleuré à l'enterrement de sa mère ?

De manière plus large, ce roman pose la question de l'absurdité de la vie et du destin.

Je comprends que ce livre, court, efficace et troublant, soit classé parmi les plus grands de la littérature.

Je n'ai pas du tout accroché avec la plume de Camus. Certes il soulève un sujet commun de la dépersonnalisation et du sens de nos actions, mais d'une manière tellement incohérente et inappropriée. le cadre de l'action est sans intérêt, je ne comprends pas qu'un tel auteur a pu susciter quelque intérêt, si ce n'est par réappropriation politique ou ethnique....