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sur 998 notes
J'ai adoré le premier tome, alors, à la lecture du deuxième tome je m'attendait à être un peu déçue. Mais c'était bien pire que je ne l'imaginais. Je n'ai pas du tout aimé ce deuxième tome où je n'ai pas retrouvé ce qui faisait l'intérêt du tome 1.
L'histoire ne m'a pas plus et le fond je l'ai trouvé beaucoup moins intéressant. Un livre SF quelconque que j'ai vite oublié.
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Le petit Ender a anéanti les méchants extra-terrestre… mais il ne le vit pas bien. Il faut le comprendre, il vient sans le vouloir vraiment d'anéantir une espèce entière et il est maintenant le Xénocide. Il change alors de métier et décide de devenir un porte-parole des morts. Moins naturellement accrocheur que la Stratégie Ender, ce tome 2 apporte une profondeur qui manquait au tome 1 et pose des réflexions sur le vivre ensemble qui sont très justes. Et enfin, il s'agit tout de même d'un second Prix HUGO consécutif pour son auteur !
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Orson Scott Card est l'un de mes auteurs de fantastique préféré. J'ai un faible pour ses longs romans touffus depuis le premier que j'ai lu, "Les chroniques d'Alvin le Faiseur".
Et pourtant, même si je ne me suis pas (trop) ennuyé, je suis resté en dehors de l'histoire, comme un observateur, pas comme un lecteur.
Je ne sais si c'est cette volonté étrange de vouloir faire ressembler les "piggies" à des cochons, ce qui ne présente aucun intérêt, tant pour le récit lui-même, que pour la parabole, ou simplement l'absence de véritable intérêt de l'histoire.
Ecrire autant de pages pour une nouvelle qui tiendrai dans 80 pages, c'est bien dommage.
Alors je me dis qu'il va falloir que je lise le troisième tome de la série, Xénocide. Peut-être trouverais-je alors le sens de cette histoire de "transition".
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3 000 ans après le génocide des Doryphores, créatures insectoïdes extra-terrestres par Ender, jeune stratège principal acteur et boucher malgré lui de cette gigantesque extermination, nous retrouvons notre héros, écrasé par la culpabilité, paria haï par l'ensemble de l'humanité, caché aux yeux du monde sous sa nouvelle identité de Porte Parole des Morts, à la recherche de rédemption et d'une planète lui permettant d'expier sa faute (masquer) en redonnant vie au cocon de la reine des Doryphores, sauvée par ces soins, et porteuse de l'avenir de sa race (/masquer)
Son rôle de Porte Parole des Morts et son espoir de se racheter en préservant toute vie extra-terrestre, le conduisent sur Lusitania, planète-colonie où l'on a découvert, une vie alien intelligente, les Piggies, des bipèdes mi-cochons, mi-humanoïdes. Suite aux meurtres de xenobiologistes de la colonie qui étudiaient ces énigmatiques bi-pèdes, Ender va tenter de comprendre les Piggies et leurs moeurs étranges.
Notre héros, épaulée par une mystérieuse intelligence extra-humaine, découvre dans cette colonie très religieuse d'origine portugaise (d'où un nombre important d'appellations, phrases, mots en portugais, assez pénibles en début de lecture) une population sous tension et tout particulièrement Novinha, proche des xénobiologistes morts et sa famille déchirée par les non-dits et le poids des erreurs passées et de la culpabilité. Et qui peut plus écouter, comprendre et soigner cette femme et sa famille dysfonctionnelle qu'Ender, l'archi-coupable, le missionnaire prêchant l'amour de ce qui est Autre ?
L'originalité passionnante de ce tome d'Orson Scott Card, loin du space opéra guerrier de l'oeuvre originale La Stratégie d'Ender, c'est la description de l'altérité absolue des Piggies et de leur civilisation, de l'étrangeté de la biologie de la planète et de la maladie endémique, la Descolada. C'est aussi une oeuvre qui pousse à la réflexion sur la difficulté de communiquer entre humains et entre espèces, sur ce qu'implique le respect de l'autre, sur le péché et la rédemption.
Un livre assez formel dans sa forme, qui peut paraître un peu exigeant en terme de concentration mais franchement passionnant et surprenant. Il m'a donné envie de vite lire les tomes suivants du Cycle d'Ender.

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ce deuxième tome du cycle Ender n'a rien à voir avec le premier. A peine un livre de SF, surtout un longue histoire sur les difficultés d'entrer en relation avec d'autres peuples technologiquement inférieurs * (symbolisés ici par une espèce extra terrestre très différente de nous) et aussi sur les difficultés de la vie en famille (mais oui !). Une intrigue peu tendue, avec peu d'action et beaucoup de considérations philosophico-politico-psychologiques. Bourrée de bons sentiments.

L'antithèse de ce tout que j'aime , et pourtant j'ai aimé !
Pourquoi ? parce tout ce pathos est sympathique, et m'a rappelé les livres "Harlequin" tels que je les imagine. On baigne dans la bienveillance, la détente, la nonchalance.

Bien sûr à ne pas lire si l'on est fatigué, ou si on a seulement envie de se délasser. Je devais être d'une humeur bien particulière. Je ne saurai à qui et dans quelles circonstances je pourrai le recommander, et en me répétant, j'ai pourtant aimé.

* pour plus de détail sur ce point, et l'analogie implicite faite avec la découverte, le massacre et l'évangélisation des indiens d'Amérique voir le commentaire de Malivriotheque
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Ender, de nouveau.

Qu'est-ce qui aurait pu me préparer à ce saut de 3000 ans ?
Comment aurai-je réagi en apprenant l'évolution des mentalités, de la culture, petit à petit, au lieu d'un seul coup ?
Aurai-je trouvé anormal que les structures administratives soient les mêmes, que les relogions n'aient plus le même statut ?

Ender est de retour, Ender ne fait pas son âge.
Ender a grandi et souffre dans son coeur et dans sa tête.
Ender est unique mais dédoublé aux yeux des autres humains, honni et révéré.
Ender évolue.

Ender aime.

Ender vit, et pas seulement dans les pages d'un livre. C'est un univers qui gravite autour de lui, réaliste jusque dans les moindres détails.

Andew Ender Wiggin, s'il te plaît, ne pars pas.
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Un bien meilleur second tome.

Ici, fini avec la SF militaire du tome I, et place au Planet Opera. Sur Lusitania, vivent des hommes et les piggies, des cochons qui parlent et qui adorent des arbres. Les humains n'ont pas le droit d'influencer les cochons et doivent les laisser évoluer tout seul. Il y a une barrière qu'ils n'ont pas le droit de franchir.

Les titres des chapitres, pour certains, sont les noms de personnages, ce qui permet au lecteur d'en découvrir d'avantage sur l'univers.

Les tomes I et II ont reçu les prix Hugo et Nebula du meilleur roman, deux années consécutives. C'est une première. Oui, je sais que N. K. Jemisin a reçu le prix Hugo trois années consécutives (2016, 2017 et 2018). Cependant, ces récompenses étaient, selon moi, bien plus dû au politiquement correct et au marxisme culturel, qu'au talent.
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c'est le livre que j'ai préféré dans le cycle Ender (sachant que je suis une fan de cet auteur). Cette rédemption recherchée par Ender est vraiment intelligente ; grâce au récit qu'il fait de la vie des gens après leur mort, il leur donne à tous une place dans l'humanité même si leurs actes ont été parfois répréhensibles.
Lien : https://chrisylitterature.jo..
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C'est le deuxième tome du cycle d'Ender, mais on peut tout à fait le lire indépendamment du premier. Pour la bonne et simple raison que ça se passe trois mille ans après. Après avoir éliminé la race des doryphores (sauf une reine dont il a conservé le cocon), Ender suite à son livre [i]La Reine et l'Hégémon[/i] racontant l'histoire de ces derniers, a l'image du xénocide, l'affreux criminel qui a exterminé une race extra-terrestre (qui était pourtant vue à l'époque comme une menace pour l'humanité). Les humains ont par contre profité de la disparition de cette race concurrente pour coloniser les autres planètes. Devenu Porte Parole des Morts sous son vrai nom d'Andrew Wiggin, Ender voyage de planète en planète pour rendre hommage aux défunts, à l'appel de leurs proches, et mettre en lumière, aux yeux de la communauté, quels hommes ou femmes ils ont été. Voyageant à une vitesse supérieure à celle de la lumière, il a parcouru trois mille ans mais n'est lui-même âgé que de 35 ans. C'est beau la relativité ! Il est appelé par une scientifique de la planète Lusitania, colonie de culture brésilienne où vivent les piggies. Il s'agit d'une race extra-terrestre de créatures bipèdes à tête de cochon. Ces derniers ont rué un xénologue (biologiste étudiant les races extra-terrestres) auquel Ender va être chargé de porter la parole. Il va se heurter aux réticences et aux lourds secrets de la famille du défunt, aux autorités locales et à l'Eglise catholique lusitanienne, que sa présence dérange. La question des piggies, qui sont au courant de l'existence et du rôle d'Ender et veulent le rencontrer, va également se poser...
Ce deuxième tome n'a donc pas grand chose à voir avec le premier en terme de style, puisqu'on passe d'un roman de SF militaire à un space opera plus posé, avec assez peu d'action et beaucoup de réflexion, notamment sur la différence. Ca tourne parfois un peu en rond mais le style est agréable et la trame bien conçue.
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J'ai bien aimé l'histoire surtout le début et la fin cependant le mystère est un peu long a mon gout.
Les relations entre les personnages sont claires et intéressante mais il manque peut être un peu de science fiction. Sauf si l'auteur voulait en faire une fiction.
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