Développons nos super-pouvoirs
En chacun de nous, sommeil un super-héros qui s'ignore ! Oh la vache, si j'avais su...
Et pourtant si j'en crois
Sandra Cardot, je suis depuis longtemps ce qu'on appelle une empathe. Puisque depuis mes 15 ans (environs, peut-être, plus tôt, peut-être plus tard) j'ai fait de ce simple slogan, une vérité : "un sourire, ne coûte rien, et produit beaucoup".
Son livre, m'a fait réfléchir, pour quelqu'un qui a tenu un blog de développement personnel, pendant quelques mois, je dois reconnaître que je ne lis pas beaucoup de livres, sur le sujet, puisqu'il est mon troisième, et encore, les deux premiers, ne peuvent pas vraiment être considéré comme tel, même s'ils sont bien rangés dans cette catégorie, en librairie. Est-ce inné chez moi ? D'aussi loin que je me souvienne je prends tout avec le sourire, et l'humour est ma plus grande force.
Mais une fois de plus, je m'égare (ah cette pipelette !)
Vous l'aurez compris, avec le titre, l'auteure nous explique la différence entre l'empathie, et la compassion. Dans un premier temps, de façon scientifique, l'ocytocine et la sérotonine, n'auront plus de secrets pour vous. Plus sérieusement, non seulement
Sandra Cardot nous les présentes en détails, ainsi que leur rôle, mais elle égaye ses propos par des exemples simples, et précis, soit tiré de sa propre expérience, soit par des résultats, issus d'expériences scientifiques.
Je vous préviens certaines, font froids dans le dos, comme celle des orphelinats. Dans les années 20, un scientifique (si on peut appeler ça comme ça) John Broadus Watson, veut démontrer, que l'amour maternel, et la tendresse qu'il engendre sont un frein, voir un obstacle au bon développement de l'enfant. Fort, de cette opinion, et suivant ses recommandations, les petits des orphelinats, furent délaissés, ce qui en suivit, fut désastreux, vous, vous en doutez.
Moralité, on ne peut vivre sans amour. C'est bien évidemment le message que veut faire passer l'auteure, mais surtout comme le dis si bien Daniel Balavoine "Aimer est plus fort que d'être aimé". Pas l'amour exclusif, mais "l'amour, sans rien attendre en retour". Mais attention, l'auteure nous mets en garde, de ne pas tomber dans l'effet inverse, se forcer, ou de se retrouver sous l'emprise de profiteur.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser l'empathie et la compassion ne sont pas inné, chez l'homme, contrairement à l'animal, sauf, chez les enfants, ces petits-êtres si réceptifs. Alors pourquoi le perd-on en cours de route ? À cause de la vie ?
Un passage, m'a fait bien rire, et m'a ramené quelques mois en arrière, lorsque j'étais sur l'île de Jersey, je dialoguais avec les animaux, leur demandant la permission de les photographier, j'appris donc ainsi, que ce qui semblait être une hérésie pour les visiteurs, ce jour-là, venait en fait de ce côté empathe qui m'anime.
Son expérience avec la vieille dame, et la boulangerie, m'a fait penser au livre de Neal Donald Walch Moments de grâce.
En revanche, ce qui m'a déplu, ce sont les derniers chapitres, non pas qu'ils me gênent en allant à l'encontre de mes propres convictions, mais plutôt comme étant hors sujet avec le reste du livre, dommage.
Dans empathie et compassion
Sandra Cardot, nous montre, de façon scientifique, puis en se basant sur des exemples concrets, l'intérêt d'exploiter ces deux "pouvoirs", dans notre vie de tous les jours, afin d'améliorer cette dernière. Elle enrichit le tout de petits conseils, mis bien en évidence, pour que le lecteur puisse les retrouver facilement. Un livre relativement intéressant dans l'ensemble, qui ne manquera pas d'en faire réfléchir plus d'uns.
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