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4,05

sur 1714 notes
L'Aliéniste est un grand classique de la littérature policière. Et pourtant, je ne l'avais lu. La lacune est désormais comblée et je n'ai pas été déçue. le récit est un remarquable roman policier en même temps qu'une description de New-York en 1896 qui n'avait rien avoir avec la ville féerique d'aujourd'hui. A cette époque Théodore Roosevelt était préfet de police de New-York où il tentait de mettre de l'ordre dans les services de police corrompus. Lorsqu'une série de meurtres de jeunes garçons travestis se produit en 1896, Roosevelt fait appel à l'aliéniste Laszlo Kreizler qui met en pratique de nouvelles méthodes en matière psychiatrique pour cerner la personnalité de personnes déficientes mentales. Son expérience pourrait contribuer à arrêter le meurtrier. Celui-ci est aidé par John Moore, journaliste au New York Times en charge des affaires criminelles, de Sara Howard, première femme entrée dans la police de New York à titre expérimental et des frères Issacson, sergents de police. Les nombreux rebondissements et le tracé du profil du tueur tiennent le lecteur en haleine jusqu'au dernier mot. Certains passages peuvent paraître longuets mais il ne faut pas s'arrêter pour autant car le livre en vaut vraiment la peine.
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Je suis très heureuse d'avoir fait une Lecture commune (LC) sur ce livre car sinon, je ne l'aurais pas terminé.

Malgré une écriture superbe, notamment dans la première partie, l'histoire ou plutôt, le roman ne m'a pas plu pour plusieurs raisons:

Superbe écriture au début du roman, plein de pépites à relever mais ensuite… plus rien de transcendant. Sans retomber dans la simplicité, je n'ai rien vu de notable comme si tout avait été donné au départ et qu'on avait atteint « un style de croisière » sans plus aucune accélération.

Les détails. C'est bien les petits détails, ceux qui a un moment dans l'histoire te font tilt, te font réfléchir. Quand il s'agit de faire de la surenchère de la misère, de la pauvreté et de la prostitution (il y en a assez dans le roman sans en rajouter dans de petites scènes), bah ça ne le fait pas chez moi. Vous allez me dire, c'est un tout, ça brosse le décor, ça te décrit le New York des années 1890, tu apprends plein de choses… STOP, à mes yeux, ça fait surtout trop et brouillon, ça me gêne et non, ça n'a pas d'utilité par rapport à notre histoire.

L'histoire justement. Bon, OK, on pourrait avancer que quand on ne supporte pas les romans qui traitent des enfants, on ne lit L'aliéniste. A ma décharge, si j'avais compris à la lecture du résumé que ça parlait de meurtres d'enfant et surtout de l'avancée incroyable faite par un petit groupe « d'homme » en matière d'investigation (ce qui aurait pu être follement intéressant), je suis passée à côté de la phrase qui dit « pornographie, prostitution infantile et meurtres d'enfants » dans presque toutes les pages.

Si je vois ce que l'auteur a voulu nous montrer à travers l'histoire et les nombreux détails (notamment avec d'autres meurtres d'enfants), je ne trouve pas ça bien fait. Non pas que j'aurais fait mieux attention, mais je me suis vite perdue dans les détails et la surenchère de violence et surtout je me suis mise en retrait, comme une spectatrice et ce n'est pas comme ça que j'aime lire un livre. Comme je disais à Lisa lors de nos échanges sur le roman, je suis une lectrice « habitée » par ma lecture. M'exclure du livre pour me préserver émotionnellement (mes filles ont 2, 5 et 10 ans donc forcément, c'est difficile car comme beaucoup de maman, je fais des transferts), ça me fait passer à côté du livre. Trop d'informations, trop de détails, j'insiste et je me répète mais ça m'a perdue.

Je pense qu'en plus de tout cela, mon cerveau a dû faire un blocage et il a refusé d'assimiler certaines choses de façon logique comme l'âge des enfants tués ou prostitués. Je veux certainement conserver une vision « bisounours » de l'enfance, donc là aussi, j'ai eu beaucoup de al et petit détail anecdotique, apprendre que Stevie avait 12 ans m'a achevée, je le voyais adulte… je ne dois pas avoir le même rapport au temps que l'auteur.

Finalement, j'aurais préféré lire une enquête plus classique, plus simple et avoir une postface racontant cette évolution des enquêtes criminelles. Tout mélangé ensemble, comme ça, c'est comme un plat avec trop d ‘ingrédients, on n'en déguste plus aucun. J'ai fini ce roman en sautant des pages et en lisant en diagonale, en étant perdue au milieu de tous ces trop nombreux personnages et de tous ces détails. Vous avez deviné que je ne suis pas prête de lire la suite même si le fond bien épuré est très intéressant.
Lien : https://loeildesauron1900819..
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Apres avoir lu quelques livres pas vraiment inoubliables, il me fallait un remontant . J ai vraiment aimé ce livre, quelle enquête formidable menée par une equipe assez improbable ...avec en toile de fond la ville de New York, inquietante et sordide. J ai apprécié ce que beaucoup reprochent à ce livre : sa lenteur .cela change des polars ou 1 page = 1 rebondissement .
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Avant le XXème siècle, les malades mentaux étaient considérés comme des aliénés dont les spécialistes qui les étudiaient et les traitaient étaient connus sous le nom d'aliénistes. A New-York, en 1896, des cadavres d'adolescents qui se prostituaient sont retrouvés atrocement mutilés. Théodore Rossevelt, alors préfet de police, engage John Moore, chroniqueur criminel au Times, et Lazlo Kreizler, aliéniste qui composent leur équipe d'enquête avec deux enquêteurs férus de méthodes modernes d'investigation et de Sara qui souhaite devenir la première femme policière.

Ce roman dépeint les débuts de l'étude des criminels en série où selon Kreizler l'enfance influence ce que nous devenons à l'âge adulte. Les personnages sont très bien décrits, sans caricatures. Ce livre ne déborde pas d'actions mais dépeint la ville de New-York, ses habitants, ses moeurs de l'époque avec beaucoup de précision et met en avant le début des techniques d'investigation modernes (empreinte, graphologie, etc..) tout en dégageant au fur et à mesure des recherches et lectures la psychologie du meurtrier.

Un très bon roman.
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Ce roman se démarque d'autres récits policiers de part son point de vue. En effet, ce n'est pas réellement le plaisir de trouver l'identité de l'assassin avant la fin du roman qui importe dans cette histoire mais la façon dont ces premiers profilers parviennent à reconstituer l'histoire personnelle et le caractère du meurtrier à travers ses crimes. C'est réellement passionnant et particulièrement bien construit. de plus les personnages, sans être exceptionnels, sont plaisants. le tout est également complété par une reconstitution historique minutieuse. En bref, ce fut une bonne lecture qui s'est démarquée des autres romans policiers historiques que j'ai pu lire. A découvrir !
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À New-York en 1896, des enfants sont tués, la plupart sont des immigrés prostitués. Cette série de crimes laisse de glace la police et le public en général. Theodore Roosevelt, nouveau préfet, veut élucider cette énigme. Il fera alors appel à ses amis John Moore, journaliste criminel et Lazlo Kreizler, aliéniste, spécialiste des maladies mentales. Ensemble, ils étudieront le profil psychologique du tueur afin de le démasquer.

Un très bon roman policier! L'aliéniste n'est pas un livre où le suspense prime, où l'on dévore les pages à grande vitesse. Nous avons plutôt droit à une enquête policière minutieuse dont on suit l'évolution avec grand intérêt. le portrait psychologique de l'assassin se dresse peu à peu au fur et à mesure que les indices sont découverts. C'est fascinant de constater les méthodes d'enquête utilisées à l'époque, l'étude des maladies mentales était peu développée et fort révolutionnaire. L'aspect historique du bouquin est très intéressant et instructif.
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New-York, 1896. Un jeune adolescent prostitué et travesti est retrouvé mort, sauvagement mutilé. D'autres meurtres similaires suivront, de garçons également issus de quartiers miséreux où règnent violence, prostitution, drogue, alcool... N'accordant aucune confiance à la police, Theodore Roosevelt - alors préfet de la ville - confie officieusement l'enquête à un psychologue aliéniste, un journaliste et une jeune secrétaire, assistés de deux frères médecins brillants et curieux, aux méthodes novatrices. Les investigations policières scientifiques en sont à leurs balbutiements : les indices tirés d'une autopsie sont minces, le recours aux empreintes digitales reste marginal et sa pertinence est d'ailleurs controversée. Grâce aux connaissances en psychologie de l'aliéniste Laszlo et à la perspicacité de chacun, l'équipe va s'intéresser aux caractéristiques communes des victimes, aux circonstances et aux lieux des meurtres, pour établir de plus en plus précisément le profil complet du meurtrier.

Une enquête minutieuse et brillante, bluffante, autour d'un serial killer d'une autre époque, bien avant que le profilage ne devienne une discipline à part entière.

Thriller incontournable pour les amateurs du genre.
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Excellent roman qui reprend entre autres les prémices du profilage et de la police scientifique dans un New-York dévasté par la corruption, la misère et le crime. Il est assez lent à démarrer, il y a beaucoup de descriptions, ce qui passe rarement bien chez moi, ce livre ne fait pas exception. Dans l'ensemble il m'a plu, avec de nombreuses bonnes idées, comme l'approche des crimes par les personnages, même si ces derniers m'ont paru un peu plats, c'est quand même un dénouement passionnant qui m'a fait le plus apprécier ce roman.
1896, c'est l'année du début du livre, c'est aussi une période que je ne lis pas trop, donc content de découvrir et d'apprécier cette fin du XIXème siècle. J'ai aussi apprécié l'atmosphère qui se dégage du l'intrigue, elle est lourde, pesante et apporte ce côté mystérieux au roman. J'ai un peu moins apprécié le côté historique mais je reconnais que sans ça le roman n'aurait pas la même saveur, il en garde une authenticité ainsi.

Pleins de bons points, pleins de bonnes idées bien réalisées, j'ai aimé sans avoir le coup de coeur, la faute aux trop nombreuses descriptions.
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J'ai passé un agréable moment dans les rues de New-York en parcourant ce roman. J'ai adoré découvrir les prémices du profilage et des nouvelles méthodes d'investigation ainsi que la critique sous jas-cente de la société américaine de l'époque dans toute son hypocrisie. Quelques longueurs m'empêche néanmoins de lui attribuer la dernière étoile.
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Ce livre est très particulier pour moi, c'est par lui que je suis entrée dans le genre du polar . C'était il y a 20 ans, je n'ai jamais regretté cette bifurcation pour ces rivages, noirs, certes, mais ô combien luxuriants, divers, drôles, multiculturels et souvent critiques !
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