AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9791097594428
160 pages
Serge Safran éditeur (10/01/2020)
4.21/5   19 notes
Résumé :
Il y a trente mille ans environ, Maÿtio, jeune femme de la tribu de Neandertal, est sauvée de la mort par l’une des trois divinités qui veillent sur son destin. Suite à la disparition tragique de son clan, il ne lui reste plus que les animaux sauvages pour compagnons qu’elle passe des jours à contempler, à s’imprégner de leur fougue. Maÿtio jette alors son dévolu sur une jument, E’wã, qui lui redonne la force de vivre, avant que celle-ci ne lui soit arrachée.
... >Voir plus
Que lire après La Femme-MaÿtioVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
4,21

sur 19 notes
5
7 avis
4
3 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
En refermant ce roman, je m'étonne des bonnes évaluations qu'il a reçues. Mais bon, deux lecteurs deux avis, d'autres ont su lui trouver un charme que j'y ai cherché en vain.
J'ai pourtant aimé l'écriture, clairement plus poétique que romanesque. Mais je l'ai trouvée un peu creuse, et un peu vain l'usage symbolique que l'autrice fait de la ponctuation.
Inventer des prénoms à des personnages du Paléolithique, normal, mais en revanche les surcharger d'accents et de trémas, pourquoi, mais pourquoi ? (Je me suis crue chez les Mamounes de la Ligue des officiers d'état-civil*).
Quant à l'histoire… On est au Paléolithique, dans la région de Vallon-Pont-d'Arc peut-être. Maÿtio, une Néandertalienne seule et gravement blessée, retrouve la force de vivre dans sa fascination pour une jument pleine de vitalité. Abritée dans une grotte, elle commence à tracer le profil de l'animal sur les parois.
L'histoire est invraisemblable, là est le problème. Raconter la naissance de l'art, c'est beau, mais la science s'accorde à la placer dans une société nombreuse, prospère, organisée, où l'on a pu dégager du temps pour d'autres activités que la simple survie : le contraire d'une personne seule.
Et puis, une Néandertalienne ? Il reste beaucoup de choses à découvrir sur Néandertal sans doute, mais les peintures rupestres sont toutes les oeuvres de Sapiens, là-dessus il n'y a pas de contestation me semble-t-il.
Bref, malgré ses qualités d'écriture, une oeuvre qui m'a déçue.
Challenge Départements (Haute-Vienne)
*La Ligue des officiers d'état-civil recense les prénoms et les orthographes les plus improbables attribués à de malheureux bébés.
Commenter  J’apprécie          186
Merci aux Editions Serge Safran et à Masse Critique de Babelio pour cette lecture épatante !
Pour apprécier pleinement ce roman parfois un peu déroutant, il faut justement accepter de prendre des chemins atypiques en laissant de côté les repères narratifs habituels. Après tout, plus de 30 000 ans nous sépare de la Femme-Maÿtio ! Certes cet écart ne représente sans doute qu'un millionième de seconde au regard de l'histoire du monde, mais pour une lectrice-lambda d'aujourd'hui (moi en l'occurrence) ça ne se parcourt pas en deux coups d'accélérateur de particules ! La proximité, la familiarité ne sont pas données d'emblée et pénétrer dans le monde de Maÿtio nécessite donc que l'on fasse quelques pas vers elle. le fort beau roman de Béatrice Castaner nous permet ce rapprochement par un ensemble de moyens qui donnent cohérence, crédibilité et force à l'histoire qu'elle nous raconte.
Cette histoire c'est celle d'une très jeune Néandertalienne qui a vu le massacre de son clan par un autre. Seule survivante, elle ne doit son salut qu'à deux des trois divinités qui tissent la destinée des hommes. Agonisante, Maÿtio est emmenée dans une grotte "à mi-hauteur de la falaise" et "la vie reprend peu à peu ses droits. Une vie autre, coupée de la précédente, d'où plus rien ne peut croître." (p.34). Ses journées solitaires se passent à observer un troupeau de chevaux sauvages, en contrebas. Parmi eux, elle élit E'wa "une pouliche à la robe brune et blanche" (p.35). Comme si à travers l'animal la jeune femme vivait par procuration, Maÿtio se fond dans le corps d'E'wa pour mieux renaître dans son propre corps martyrisé. La disparition du troupeau pourrait être la cause d'un nouvel effondrement, fatal celui-ci. Mais l'imagination de Maÿtio prend le relais...
En utilisant la matière qui l'entoure, le calcaire des parois, le charbon de bois, elle qui ne sera jamais mère peut "donner corps" à la réalité comme à ses rêves. "Avec comme seules armes une torche et un morceau de bois calciné, Maÿtio déclare la guerre au proche anéantissement de son monde" (p. 50) en dessinant E'wa au plus profond des entrailles de la terre. Après "d'innombrables saisons", une autre tribu rejoint Maÿtio à chaque printemps et ainsi se poursuit la transmission des histoires et de l'expérience. La silhouette d'E'wa est maintenant accompagnée par des troupeaux d'animaux qui s'animent à la lueur des torches devant les tribus réunies, suscitant l'émerveillement, l'effroi, la joie.
Comme dans "Aÿmati", la transmission et l'art sont au coeur du roman de Béatrice Castaner. Racontée ainsi, cette naissance de la création artistique au tréfonds d'une caverne il y a 30 000 ans a quelque chose de profondément émouvant. L'histoire de Maÿtio n'est pas seulement celle, bouleversante, de la fin des Néandertaliens, mais elle rejoint aussi celle de toutes les résiliences, de toutes les résistances humaines et de la part irréductible que prennent toutes les formes d'art dans ce cheminement permanent. La narration nous fait passer de l'individuel à l'universel, de l'intime au social, avec une infinie subtilité. La langue alterne un rythme syncopé, au moyen d'une syntaxe minimale, avec des périodes descriptives, plus amples, plus poétiques. Les phrases semblent s'apurer pour ne garder que l'essentiel de ce que discernent les personnages. La musicalité de l'écriture ainsi que sa force évocatrice créent une sorte d'envoûtement, une proximité troublante avec ces personnages temporellement si lointains et humainement si familiers.
Voilà vraiment un très beau roman, à l'écriture et à la construction parfaitement maîtrisées et qui a su me transporter 30 000 ans A.P. auprès de Maÿtio, ma petite-soeur, mère, aïeule, fille, "arpenteuse des chemins de l'art".
Commenter  J’apprécie          30
Majestueux, d'une écriture millénaire au souffle rare. le Femme-Maÿtio est un récit grotte ancestrale, époustouflant.
Le détenir est lumière. le lire c'est vivre. Retourner la terre noble et s'émouvoir des racines qui résistent au temps. Dans cet entre monde littéraire Béatrice Castaner oeuvre à la beauté. D'une dualité raffinée, ce récit mi -conte mi -légende en touches mémorielles est un chant langoureux. Une incantation pour la première femme. Symbole fécondée par trois déesses. Maÿtio est seule. Dans cet espace où ne surgit que le néant, les bêtes sauvages, l'hostile aux abois. Hymne Néandertal, la trame est une envolée de chevaux sauvages, de puissance et de grâce. « Maÿtio reste ainsi des heures à l'arrêt, à aiguiser son regard à la vie du troupeau, à éprouver la sérénité des chevaux sous la brise du matin, leurs craintes aiguës à l'odeur furtive d'un prédateur et leur puissance dans les brusques galops à la tombée du jour. » L'émotion est vive. L'attrait, une ferveur. Béatrice Castaner délivre une histoire dont on se souviendra toujours. Ce culte travaillé à l'orée d'une préhistoire qui devient flammes et attentions. « Elle fixe cette trace qu'elle vient de laisser sur la pierre et ne comprend pas encore le geste accompli. » Maÿtio résiste aux proies des ténèbres, apprivoise les chevaux, retourne dans la matrice fécondante et nourricière. Première femme qui dessine sur les parois d'une grotte enfantant sa destinée. Tracés d'une existentielle survivance. La parabole fait pleurer. L'art est résurrection. Béatrice Castaner délivre l'emblème d'une transmission où s'entrechoquent le vide du Néandertal et les prémices des sensations et des sens. « Jusqu'au soir, ils tracent, gravent, dessinent, effacent, recommencent, jusqu'à ce que le mouvement prenne vie. Maÿtio se tient avec Seÿna, Oùmlan, Néjh, et les guide dans leur apprentissage. » Maÿtio libre, sachant lire le devoir de mémoire avant tous. Métaphore du sceau invincible, gravures sur les roches, filigranes historiques. « La Femme-Maÿtio » est le pictural d'orfèvre. Un récit initiatique, superbe, inoubliable, poétique. L'humanité est un feu de joie. Nos regards se tournent vers ces fresques immortelles. Ce grand livre est une louange à l'art, à la préhistoire. Publié par les majeures Editions Serge Safran.
Commenter  J’apprécie          40
Il y a exactement un an, je rédigeais mon avis séduit sur Aÿmati, roman traçant un fil entre un clan néandertalien d'il y a 30000 ans et un monde de plus en plus en perdition dans les années 2000 et 2030-2040. J'ai découvert ces jours-ci avec bonheur la Femme-Maÿtio. Béatrice Castaner narre l'histoire de ce personnage central dans la vie de son clan, rencontré dans le premier opus : celle qui, portée par des divinités relevant des Furies et des Parques du monde gréco-romain, crée l'art rupestre.

Le récit se fait mythe des origines, création du monde, naissance de l'art, puissance de la représentation, adoption dans le quotidien préhistorique. de nouveau, le phrasé de l'autrice, se jouant parfois des règles de syntaxe et de ponctuation, au style imagé et au léger souffle épique, m'a emportée et envoutée dans cet autre temps. Mon seul conseil pour en prendre la mesure est que vous tentiez l'expérience !
Commenter  J’apprécie          72
« Cette histoire débute il y a trente mille ans environ, bien avant la naissance des scribes de l'Histoire, lorsque tout ce qui apparaissait, respirait, croissait et mourait, partageait la même terre d'ocres et de poussières de glace ».
C'est là que je retrouve Maÿtio, jeune néandtertale de quatorze hivers, marchant, blessée mortellement par les membres d'un autre clan, qui ont exterminé le sien, tué sa petite tout juste née « Les ogres du monde l'ont déchiquetée et dévorée avant qu'elle ne sache marcher ».
Elle s'effondre « dans une steppe blanche et froide d'un climat glaciaire au bord d'un des multiples ruisseaux formées par la fonte des glaces au printemps, non loin de l'arche de pierre '' »
Les petits signes avant le guillemet sont de l'autrice et signifient « une disparition ». L'autrice explique, en début de livre, la ponctuation qu'elle a créée
Maÿtio se meure de ses blessures et d'épuisement , glisse dans le pays des déesses soeurs. Sauvée par l'une d'entre elles, Bayàn, elle renaît à la vie, et renaît également à ses souffrances. E'wã, l'autre déesse du trio est la mauvaise, celle qui a lutté pied à pied pour que Maÿtio ne vive pas. Elles seront toujours là, à lutter pour et contre la vie. Maÿtio, seule, doit lutter contre la solitude, la peur des bêtes sauvages, comme les lions des cavernes qui n'attendent qu'un moment de faiblesse d'inattention pour surgir « Proie parmi les proies, Maÿtio vit aux aguets. Constamment. le feu brûle jour et nuit. Elle peut en augmenter immédiatement l'(intensité pour faire naître la peur dans les yeux des carnivores »
Elle habite une caverne profonde « Elle connaît l'interdit des clans de ne jamais enter seul dans les entrailles de la terre, elle sais les dangers des animaux sauvages hibernant, de la perte des sont et des repères dans l'espace, des fêlures de l'esprit dans un monde sans lumière. Mais Maÿtio ne peut lutter contre cette voix qui l'envoûte et dirige ses pas contre sa volonté. Elle se lève, allume une torche aux braises du foyer et entre dans la grotte guidée par l'infime clarté les lampes à terre. »
Maÿtio va dessiner, se servant des aspérités de la grotte pour donner du volume à ses dessins. Il lui faut, c'est vital, retrouver le corps de la jument, sa jument que Bayàn lui a prises pour la punir d'être vivante. Elle créé, s'accroche à la paroi. La grotte est le ventre dont elle sort, matrice qui la voit renaître et naître son art. Et si les premiers dessins émanaient d'une femme, d'une Maÿtio !

Mais, cela ne lui suffit pas, elle veut transmettre, apprendre cet art, la création à d'autres membres de la tribu qui la rejoignent chaque printemps. « Jusqu'au soir, ils tracent, gravent, dessinent, effacent, recommencent, jusqu'à ce que le mouvement prenne vie. Maÿtio se tient avec Seÿna, Oùmlan, Néjh, et les guide dans leur apprentissage. ».
Ils se sont transmis et reçus, le feu, le pouvoir des plantes… et là, Maÿtio leur transmet le dont de raconter autrement que par la voix.
L'écriture de Béatrice Castaner donne vie à Maÿtio, la ponctuation est son souffle, il faut le respecter à la lecture. Rapide lorsqu'il le faut, elle peut être poétique, descriptive. Toute l'émotion, la poésie, la sauvagerie, la sagesse, la curiosité, la peur se trouvent au creux des phrases
Béatrice Castaner, avec Aÿmati, son premier roman, explorait la préhistoire. Maÿtio, cousine d'Aÿmati, suit le même chemin en un roman encore plus abouti que le précédent où l'épopée se dispute avec la beauté des descriptions, la poésie du texte.
Dans ces deux livres, ce sont les femmes qui transmettent l'art de la peinture rupestre. J'ai aimé suivre le parcours de vie de Maÿtio de ses quatorze hivers à sa mort, la voir évoluer, naître, renaître
Je termine cette chronique en apprenant le décès de M. Coencas, le dernier survivant de la découverte de Lascaux. Peut-être retrouvera-t-il Maÿtio, Aÿmati et qu'ils feront des dessins sur les murs de la grotte céleste.
Un coup de coeur pour cette lecture qui me rappelle D'os et de pierre de Bérengère Cournut


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Un geste de Maÿtio.
Silence.
Elle enflamme une torche puis entre la première suivie par tout son peuple.
Ils entrent. Ils entrent.
Les apprentis ferment la marche.
Tuèn reste à l'extérieur, en guetteur, vigie protectrice de la Tribu.
Même pour les plus âgés qui, depuis leur enfance,font chaque été ce voyage à l'intérieur de la terre, c'est toujours le même vertige dès le seuil franchi, un effondrement à l'orée du corps.Les yeux ne peuvent reconstituer l'espace au-delà de la faible clarté des flammes, nul chant d'oiseau ni hennissement lointain ne frappe les oreilles, aucun pollen en suspension ne vient chatouiller les narines saturées par l'humidité de la terre profonde. Le temps est absorbé, ni jour ni nuit ni pluie ni chaleur. Un espace éternel, sans vie sans mort, immobile. C'est ainsi qu'ils marchent silencieusement.
Commenter  J’apprécie          20
Au début, une inspiration profonde. Puis, seule, une note. Tenue
'
et puis trois. Rapides. Répétées. Cinq fois
'
Une faible lueur apparaît au pied de la petite cavité centrale et donne à voir un cheval niché dans la pierre. La flamme vacille, un souffle sort des naseaux.
Hadjé prolonge la ligne musicale. Les notes cristallines s'enchaînent et c'est une mélodie fluide et tendre, au goût de mûres et de miel qui envahit l'espace. Dans le noir, Maÿtio, couchée ventre contre sol, déplace lentement la lampe à terre au pied de l'alcôve. Au fur et à mesure, le cheval les regarde un à un. La mélodie toujours. Pince les peaux d'une mélancolie latente. Certains hommes laissent couler des larmes, d'autres, malades, perçoivent à nouveau la beauté du chant de la vie, quelques femmes pressentent dans la lumière obscure l'envers de la réalité du jour. Elles puisent alors, à cet instant-là, suffisamment de force pour porter leur clan encore plus loin, jusqu'au bout de leur dernier pas.
Commenter  J’apprécie          10
La musique de Hadjé emplit maintenant toute la grotte, virevoltante du proche au lointain. Petit à petit les lampes sont rallumées et les batailles s'estompent. Enfants et adultes se relèvent, se mettent en marche vers la sortie, seuls ou en petits groupes, songeurs et murmurant leur émerveillement, ils cheminent, accrochant la scène vécue à un pan de leur mémoire, une part d'eux-mêmes transformée inéluctablement. Ils refont le chemin à l'envers, découvrent d'autres détails qui leur avaient échappé, là le tracé digital du ventre d'un cheval, ici les pattes redoublées du bison au galop, et proche de la sortie à l'air libre, une tentative timide de dessin d'ours à l'ocre rouge réalisé par l'un des apprentis.
Commenter  J’apprécie          10
Soudain le tumulte. Des pierres s'entrechoquent tout autour d'eux. L'écho démultiplie les sons qui deviennent des galops orchestrés par Tehön et Khàj frappant des galets les uns contre les autres. Les chairs frémissent, des cris sont étouffés, une flamme jaillit plusieurs fois devant un troupeau de rhinocéros qui fuit. La lueur s'éteint puis revient plus loin, là ce sont les bisons qui détalent, le bruit redouble d'intensité, Hatoü et Täma ont rejoint la dernière salle et, en cognant des pierres contre des rochers, des clameurs s'élèvent, Bhòpj, derrière la foule assise, de sa voix rauque rugit lorsque la torche s'agite devant la dizaine de lionnes lions et lionceaux qui poursuivent et chassent leurs proies. L'écho accentue la fureur des prédateurs, des clameurs ou des plaintes s'élèvent, plusieurs flammes oscillent devant la paroi où se déroule la scène. Maÿtio, avec l'agilité surprenante d'une enfant, conduit les lumières d'un troupeau à un autre, d'une arête de calcaire à un plat de la roche, crée l'ampleur, la profondeur, la violence de la chasse, elle devient l'Autre ' l'animal ' fait naître dans l'imagination de ses semblables la faim ' le sang ' donne à voir la rage de vivre 'le courage de l'affrontement ' la beauté de la fuite ' l'ivresse du galop ' la morsure des crocs ' le supplice des entrailles perforées ' la chute '

Obscurité et silence.
Commenter  J’apprécie          00
C'est ainsi qu'ils marchent silencieusement. Guidés par la faible lueur des lampes, ils croisent des mammouths laineux, devinent des bisons et rhinocéros, croient entrevoir des lions, frôlent des aurochs et des bouquetins, hésitent à toucher les crinières drues des chevaux, s'émerveillent devant les troupeaux de rennes et sursautent face au hibou qui les regarde. Loin de la fureur du monde, ils avancent lentement entre ces animaux apaisés jusqu'à la dernière salle. Noire.
Commenter  J’apprécie          10

Video de Béatrice Castaner (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Béatrice Castaner
Béatrice Castaner - Aÿmati Béatrice Castaner vous présente son ouvrage "Aÿmati" aux éditions Serge Safran. Rentrée Littéraire 2014.
autres livres classés : préhistoireVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (26) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3189 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..