AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,08

sur 9962 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est l'histoire d'un roman pour lequel j'avais beaucoup d'appréhension. Un monument de la littérature d'un côté, un auteur aux idées délétères de l'autre. Dans ce roman d'après-guerre assez autobiographique, on suit Ferdinand Barmadu, un héros creux, qui découvre la misère du monde. Les thèmes sont éminemment humanistes dans ce roman : anticolonialisme, antimilitarisme et anticapitalisme. Cependant le style m'a maintenu hors de l'histoire, il est lourd, rébarbatif et argotique. On sort de cette lecture avec l'humanité en détestation. J'ai fait l'effort de découvrir ce roman, ce romancier, ils me sont restés étrangers.
Commenter  J’apprécie          162
Le voyage au bout de la nuit, chef d'oeuvre ou récit controversé ? Qu'en dire réellement ? je vais essayer d'être méthodique et de développer mon avis peut-être du bon au moins bon, afin de me faire comprendre de toutes et tous...

Premièrement, on rentre dans voyage au bout de la nuit de manière splendide; " ça a commencé comme ça", par la suite on suit la première partie du roman qui concerne la première guerre mondiale qui est passionnante. Là où réside justement son défaut, elle ne dure que trop peu de temps. Quand Bardamu quitte la guerre pour l'Afrique, on délaisse quelque peu le roman on se perd dans un paysage chaud où la dénonciation de la colonisation est visible ainsi que la condition des esclaves mais pour autant, il y a une trop forte énumération d'éléments textuels et narratifs qui pour moi n'ont pas réellement d'intérêts. Par exemple, je trouve qu'il y a trop de personnages regroupés dans un seul et même endroit et bien que ce soit un choix de l'auteur, je me suis perdu et le livre a commencé à me tomber des mains. A ce moment là, on est presque à la moitié du roman et un seul évènement vient nous sortir de l'ennui stupéfiant: L'Amérique; on est repris par tout le corps à chaud et à sang, comme ci c'était nous même qui étaient en train de vivre cette aventure fabuleuse que peut nous représenter l'Amérique des années 20. le passage où l'on retrouve Lola est merveilleux, le personnage de Molly est parfaitement bien écrit et il insère dans le récit peut-être la seule part de romantisme chez F.Bardamu. J'ai beaucoup aimé cet épisode, l'entrée et la sortie en sont merveilleuses.

Du moins bon à présent...
Nous y sommes, le pire du roman le voici, le retour en France. Je ne sais pas pourquoi L.F.C s'est entêté à écrire une partie si longue, puisqu'elle fait presque la moitié du roman. L'on se perd, encore et encore, inlassablement. Il n'y a pas cinq évènements qui m'ont marqués, j'ai trouvé cela beaucoup trop surdimensionné littérairement. L'on s'y ennui à foison et chaque lecteur sait quel est l'horreur de lire un livre sans le lire réellement. le narrateur se rattrape dans les 80 dernières pages du roman où l'on poursuit un peu plus le récit à travers des évènements marquants ( morts, questionnements, réfléxions...)

Enfin, je ne saurais dire en quoi mais il y a effectivement un avant et un après avoir lu ce livre. C'est tout simplement l'aventure de la langue. Céline invente, réinvente une langue jamais vue à ce moment là. Certains passages sont merveilleux et sublimement bien écrits, et tous ces questionnements, ces interrogations sur la condition humaine c'est finalement ce qui constitue le voyage au bout de la nuit. C'est parfois extrêmement philosophique et touchant au point d'y songer pendant son sommeil. Je ne citerais pas le roman car je ne pourrais pas m'arrêter, néanmoins, quand Céline écrit "accepter le temps, ce tableau de nous", c'est peut-être ce qu'il y a de plus vrai, le voyage au bout de la nuit est un texte sur le temps et un tableau de nous tous. le style est divin et ne serait ce que pour ça, je recommande ce livre. Les éléments narratifs ne m'ont pas forcément plus mais je pense qu'ils sont propres à l'imaginaire de chacun et nous revenons toujours à la même conclusion: le plus important est le contenant non le contenu.

Importe le point de vu, ce livre vaut le détour.
Commenter  J’apprécie          30
Ce fut véritablement un voyage au bout de la nuit pour terminer cette oeuvre.
Une expérience, qu'il faut faire une fois dans sa vie, et qui ne se fera qu'une fois.

Un récit à tendance autobiographique racontant les périples de Ferdinand, à travers plusieurs continents, expériences de vies et rencontres. Dit comme ça, cela semble gentillet. Mais la particularité de ce roman, c'est son écriture, sa manière propre de poser les choses, les personnages, l'histoire.

Une écriture crue, franche, vulgaire et brillante à la fois. Pas de faux-semblants, la vérité de Ferdinand est livrée telle quelle dans toute sa laideur, sa lâcheté et son brin de naïveté cruelle. L'écriture ne m'a pas rebuté, j'ai trouvé le style très intéressant à lire, beaucoup de passages sont marquants, particulièrement concernant la guerre, la mort et la cruauté humaine.

Nous pouvons diviser le récit en plusieurs parties, et chacune a sa propre atmosphère et récit. Nous débutons avec la guerre enveloppée dans un brouillard obscur, puis vient l'aventure dans une Afrique colonisée alourdie par une fièvre lente. Ferdinand découvre par la suite l'Amérique, le rythme s'accélère au rythme d'une vie endiablée et faite de démesures, d'extrêmes et d'individualisme. Enfin, le retour à Paris, auprès des pauvres et des fous. L'humanité percera-t-elle ? Même si les parties sont très différentes, le récit m'a paru souvent long et lent, des thèmes, des avis redondants, une histoire peu rythmée, particulièrement dans les deux premières parties. Par la suite, le récit est mieux cadencé et intéressant, au fil des rencontres que Ferdinand fait et dirige sa trajectoire de vie. J'ai d'ailleurs bien aimé la dernière partie, le ton change, la dynamique des relations de Ferdinand change aussi, et mon expérience de lecture également.

Le récit est sombre, noir, il met en avant les plus grands travers de l'homme, de ses fourberies, de ses diableries. Il est pessimiste, à l'image de son protagoniste. Ferdinand, le lâche, l'anti-tout, l'antipathique, l'égoïste. Même pendant certains moments où l'on pense qu'il a pris de l'humanité, il retombe dans ses travers. L'humain ne change pas au fond de lui. Quelques parcelles d'humanités, des petits rayons transpercent le récit malgré tout, caractérisé par certains personnages : Alcide, Molly, qui viennent adoucir Ferdinand et la vision de sa vie.

Au final, Voyage au bout de la nuit est un roman qui marque, de quelques façons qu'elles soient, par son écriture, son protagoniste, sa vision. Je n'ai pas détesté, au contraire, j'en viens à m'en souvenir de manière positive, presque avec nostalgie. Sûrement dû aux conditions de lecture. Il faut prendre son temps face à cette lecture, la déguster, en parler et la partager avec d'autres personnes. Ce n'est pas un récit que l'on peut gober en une soirée, au risque d'en être écoeuré.


Commenter  J’apprécie          50
On m'a toujours vanté le génie de Céline. J'ai donc tenté l'aventure de la lecture de Voyage au bout de la nuit.
Malheureusement, je n'accroche pas du tout au style de l'auteur qui est très brut. le vocabulaire choisi est souvent vulgaire. Je comprends l'intention derrière ces choix stylistiques : montrer, entre autres, la brutalité de la guerre, de la misère, de l'époque. Cela est insuffisant pour que j'apprécie la lecture de cet auteur.
Commenter  J’apprécie          00
"Voyage au bout de la nuit" est depuis quarante ans, LE livre dont on m'a le plus suggéré ou conseillé la lecture, je me souviens d'une collègue qui un jour me l'avait mis dans les mains d'autorité, je lui ai rendu un an plus tard sans l'avoir même ouvert...
De fait, je me rends compte que j'ai toujours eu une réticence inexplicable avec ce titre pourtant unanimement reconnu comme un chef d'oeuvre, écrit par un auteur à la plume célébrée comme étant l'une des meilleures de la littérature française.
Je fais cette digression pour expliquer l'état d'esprit avec lequel j'ai abordé ce livre quand j'ai une fois de plus été "incité" à faire cette lecture, je me suis dit que finalement, lire un classique et savoir enfin de quoi on parle ne serait pas de l'énergie mal employée.
Je vais, une fois n'est pas coutume, avoir deux ressentis car j'ai eu l'impression de lire deux histoires distinctes, une première partie picaresque et décalée dans les situations et dialogues, puis une partie plus sérieuse, plus sombre et d'une certaine façon plus éclairante sur cette entrée dans la nuit.
Une première partie qui voit Ferdinand Bardamu découvrir la guerre et ses dangers, qui voit aussi Bardamu prendre conscience de sa lâcheté, ce qui le mènera à l'hôpital où il fera tout pour ne plus repartir au front, déjouant avec brio les suspicions de simulation qui l'auraient conduit au ... peloton d'exécution.
Il prendra ensuite un bateau pour l'Afrique et les colonies, la traversée dans une ambiance délétère sera mouvementée, je passe sur les péripéties dans les colonies avec leur lot de corruption, je passe également sur les circonstances rocambolesques qui amèneront Bardamu à New-York où il ne devra son salut qu'à sa compétence à trier et répertorier les puces des gens admis au centre de quarantaine où il échoue (allégorie ?). Bardamu vivra ensuite à New-York où sa vision du nouveau monde se voudra absurde et caricaturale au possible.
J'en profite pour parler de Robinson, l'autre personnage récurrent du roman que Bardamu croisera et retrouvera de façon fortuite à toutes les étapes du roman telle une ombre, un Robinson qui semble être un alter ego de Bardamu en mode dégradé...
Au vu de cette première partie, j'avoue ne pas avoir compris la passion que peut susciter ce roman, tout y est décalé et souvent foutraque, pas vraiment crédible non plus, une sorte d'hymne à la survie et à la débrouille qui ne m'a pas enchanté plus que cela.
La deuxième partie voit Bardamu revenu à Paris, il est devenu médecin et tente de vivre honorablement de son métier, la transposition entre les deux période est plutôt... inattendue.
J'ai beaucoup plus apprécié cette lecture à partir de là, j'ai aimé la peinture en gris sale d'un certain monde, celle du "petit peuple", la corruption et les magouilles ainsi que certaines compromissions dans lesquelles Bardamu va forcément tomber, puisque sa renommée ne lui donne accès qu'a une clientèle de pauvres, ce qui ne garantit pas le loyer.
Je vais passer sur les nombreuses aventures de Ferdinand Bardamu qui vous le savez vont l'emmener "au bout de la nuit", l'intérêt réside surtout dans l'exploration de sa psyché et dans l'extrême lucidité de ce qu'il est, sans déni aucun. La définition et l'explication d'un mal-être chronique et incurable nous seront données ainsi que la description d'un monde où tout semble corrompu tant dans les intentions que dans les esprits. Disons le, Bardamu n'est pas quelqu'un de "bien", ce n'est même pas un personnage attachant dans lequel on aimerait se reconnaître comme c'est souvent le cas avec les personnages de papier, il est foncièrement lâche et peu fiable, ce dont il est conscient.
Ce voyage au bout de la nuit correspond peut-être à une vision pessimiste de l'auteur sur le monde tel qu'il le voyait ou le ressentait, je ne sais pas et je n'aurais pas la prétention d'essayer de le deviner.
Pour ma part je pense que le siècle qui me sépare de cette époque fait que je n'ai jamais pu m'immerger dans l'histoire ou même comprendre ce monde tel que nous le décrit Céline, je suis donc passé à côté de l'essentiel je le crains, j'ai lu bien des livres qui décrivaient des descentes aux enfers qui me parlaient mieux, rencontré des personnages bien plus abimés ou pervers, histoire de génération probablement, mauvais timing...
Il me reste la satisfaction d'avoir enfin lu ce classique parmi les classiques, merci Judith d'être celle qui m'a fait franchir le pas, même si ce voyage au bout de la nuit ne m'a pas ébloui autant que toi.
Commenter  J’apprécie          10550
J'ai plongé dans ce roman dès la fameuse première phrase « Ça a commencé comme ça ». Céline a une façon de raconter la guerre que je n'avais pas lu jusqu'à présent. Cette façon désespérée de se démener pour échapper à la mort, cette psyché éclatée par l'atroce peur de mourir. Et malgré cela, il y a une poésie dans le style de Céline qui émeut. Il y a des vérités dites crûment qui donnent envie d'extraire une citation toute les deux pages.
Puis vient l'épisode dans les colonies. On retrouve l'ambiance poisseuse et décadente d'« Au coeur des ténèbres » de Conrad.
Ensuite, l'épisode américain avec une partie semblable au film « Les Temps Modernes » de Charlie Chaplin.
C'est durant l'épisode américain que le narrateur se rend compte qu'il forge son propre malheur, à l'instar de tous les autres, et que, quel que soit l'endroit, il ne saura pas être heureux.
Il y a des passages que j'ai trouvé long. Mon intérêt oscillait entre des passages émouvants et d'autres presque rébarbatifs. Arrivé à la moitié du roman, j'avais envie d'abandonner, ce que plusieurs personnes ont fait autour de moi.
Le plus long, c'est la vie parisienne, à se forger de vraies-fausses entourloupes.
J'ai compris que ce que je trouvais long, c'est l'absence d'horizon, l'absence d'évolution : Bardamu est le même au début, au milieu et à la fin du roman. Un peu mou, pas tout à fait désespéré, à faire juste le minimum pour que la société le laisse tranquille. Sauf qu'à force de rester dans une médiocrité fragile, les situations pourrissent.
Je reconnais que le style de Céline est percutant, mais j'ai vraiment haleter pour terminer ce roman.
Commenter  J’apprécie          81
La personne qui m'a offert « Voyage au bout de la nuit » pour Noël avait-elle conscience qu'elle me fournissait ma dose de négativité pour l'année ? Sans doute que oui. Il m'a fallu un mois et demie pour en venir à bout, avec l'aide d'un certain nombre de BD et d'albums jeunesse qui m'ont permis de respirer.

Je comprends pourquoi on crie au génie quand il est question de Céline. L'écriture vous happe dès les premières pages. Elle s'installe dans un style de funambule entre oralité populaire et images puissamment évocatrices. Il faut ensuite accepter de se laisser guider au petit bonheur la chance dans un livre qui en contient plusieurs : la guerre, l'Afrique, une critique cinglante des États-Unis (c'est la partie que j'ai préféré), le long tunnel de la médecine à Rancy (une banlieue parisienne métaphorique) et enfin, entre roman noir et vaudeville, l'aventure rocambolesque de Léon Robinson.

Le point commun de toute cette épopée, c'est la noirceur : le narrateur développe une étonnante capacité à tout dépeindre sous son pire jour, rien ne trouve grâce à ses yeux, le mode n'est que putrescence morbide et désespérante veulerie. Il n'y a guère que les femmes qui l'éclairent un peu, du moment qu'elles gardent bien leur place d'objet sexuel, ou à la rigueur de maternelle consolatrice.
C'est ça, le bout de la nuit : l'endroit où toutes les misères de l'humanité se rencontrent, la peur, la pauvreté, la mesquinerie, la méchanceté, la maladie, la mort. Quand on voyage là-bas, on y est seul, ou presque. Alors on se serre les coudes avec des personnes qu'on déteste et on tente de survivre, en gardant ce regard détaché, extérieur, des traumatisés.

On pourrait interpréter cela comme une vaste dénonciation de la guerre, et de la pourriture qu'elle installe dans l'âme des hommes qui la côtoient.
En fait il y a mille et cent interprétations à faire sur ce texte, il suffit de chercher sur n'importe quel site de littérature scolaire. Je vais m'arrêter là et refermer ainsi la page des lectures de classiques géniaux et déprimants, ceux-là mêmes qui démontrent que pour être reconnu en littérature, il ne faut pas trop s'intéresser au plaisir et au bonheur.
Commenter  J’apprécie          161
Après "Voyage au bout de l'enfance", j'ai attaqué "Voyage au bout de la nuit" ou plutôt l'inverse mais Louis-Ferdinand Céline étant un peu plus prolixe que Rachid Benzine, dans mes lectures parallèles, l'un a fini par dépasser l'autre.
Céline... Depuis le temps que j'en rêvais... je vais vous confier un secret: une pointe de déception en refermant ce livre en me disant que la bonne littérature ne fait pas tout:
Face à plusieurs livres entamés, mon coeur balance et finit par choisir la lecture du moment et ce voyage est trop souvent sorti en second choix car il m'a paru souvent un peu long et irrégulier.
C'est le style qu'on apprécie, radicalement brut, entier, toute cette fusion de mots qui finissent par masquer l'intrigue ou du moins la mettre au second plan et nous focaliser sur les personnages et leurs travers.
Pour ma part, je sépare l'homme et l'oeuvre alors je crois que je vais encore en découdre avec Bardamu qui n'a pas fini de m'intriguer en me penchant sur son enfance et sa "mort à crédit".
Commenter  J’apprécie          90
J'ai mis un temps fou à lire ce livre mais je me suis accrochée (un chapitre par ci par là) tout simplement je pense parce qu'il fait partie des grands classiques et que je voulais comprendre et pouvoir réagir la prochaine fois que j'en entendrai parler.
Au début, j'ai été emportée par ma lecture. Toute la partie sur la guerre, je l'ai reçue comme un coup de poing dans le coeur. J'ai sué sang et eau avec Ferdinand et je n'avais qu'une hâte : sortir de ce charnier dans lequel j'étouffais.
Puis, l'Afrique et l'Amérique. Là, les pensées racistes de l'auteur affleurent dans l'écriture et cela m'a sincèrement dérangée. Surtout que j'ai vécu en Afrique et je ne pouvais pas lire certaines phrases sans me révolter.
Et retour en France et voilà que notre Ferdinand qui n'avait jusque là rien d'exceptionnel (bien au contraire) devient médecin ! Ceci dit, ce n'est pas son métier ou ses connaissances scientifiques qui vont le sortir de sa condition misérable. Car il continue à se plaindre, à maugréer, à subir, à voir tout en noir et même à le provoquer.
Bref, vous l'aurez compris, cela n'a pas été une révélation pour moi, sauf en ce qui concerne la 1ere partie. Plusieurs fois, j'ai regretté que tout ne soit pas dans la même veine. Ferdinand m'a souvent révoltée et toujours profondément ennuyée.
Lecture laborieuse mais que je suis néanmoins contente d'avoir faite.
Commenter  J’apprécie          2811
Belle plume, très belle écriture, histoire fluide et pertinente à souhait. Mais il est impossible d'un point de vue personnel de fermer les yeux sur l'auteur. L'oeuvre est certes un classique à lire. Il serait dérisoire de se priver d'un livre qualitatif. Mais il est impératif de ne jamais oublier, ni taire la nature sombre d'un artiste. L'oeuvre est incroyable, son auteur quant à lui l'est beaucoup moins.
Commenter  J’apprécie          10





Lecteurs (36246) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz Voyage au bout de la nuit

Comment s'appelle le héros qui raconte son expérience de la 1ère guerre mondiale

Bardamu
Bardamur
Barudamurad
Barudabadumarad
Rudaba Abarmadabudabar

9 questions
1305 lecteurs ont répondu
Thème : Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand CélineCréer un quiz sur ce livre

{* *}