Le mécanisme de l'angoisse fonctionne plutôt bien, pour ce qui peut presque s'apparenter à un huis-clos, tant une grande partie de l'histoire se déroule dans un chalet. Une fois ouvert, il peut être difficile de le fermer pour un enfant, tant il aimerait connaître la fin.
Il est cependant vrai qu'il faut faire abstraction de certains détails, qui peuvent empêcher un adulte d'entrer dans ce récit. Comme ces enfants qui parviennent à rester seuls tout un week-end, et qui n'ont que pour ambition de résoudre une enquête, plutôt que d'aller chercher de l'aide.
Par ailleurs, la trame de cette énigme parait un peu trop évidente pour tout lecteur régulier de ce genre d'histoire.
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Court roman policier à partir de 10 ans.
Weekend de quatre jours pour 4 amis (3 filles et 1 garçon) près du village de Lac Louise. Ils logent dans le chalet d'un voisin, M. Larsen qui sera leur guide durant leur séjour. L'agression puis la disparition de ce voisin lors de leur première randonnée entraînent les adolescents dans la tourmente.
Sympathique.
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Beaucoup de suspens, j'aime beaucoup le "décor"...
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Que s'est-il passé ? Une lumière blanche et crue inonde le garage, aveuglante. D'instinct, je me plaque contre le mur. Je vois Stuart et Falyne se jeter à terre contre une grosse voiture noire. Geneviève, elle, reste immobile, la bouche ouverte, les bras écartés, pétrifiée.
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Laurent Chabin lit un extrait de Le canal de la peur