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Vasco tome 24 sur 30
EAN : 9782803629909
48 pages
Le Lombard (24/02/2012)
3.88/5   8 notes
Résumé :
Toujours au service de son oncle, le banquier siennois Tolomeï, Vasco est envoyé en Bretagne avec pour mission de récupérer une somme d'argent auprès d'un seigneur. En chemin, il sauve un curé d'une rapine sauvage et le confie aux bons soins d'une jeune guérisseuse muette. L'accueil qu'il reçoit à Kergoat est à l'image de ce village déchiré par de vieilles rancunes envers son seigneur alcoolique et ruiné, en proie aussi à une lutte entre religion et superstitions lo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Dans le village breton de Kergoat, c'est la fête de la Saint Jean et les aînés en exclus les jeunes. Certains veulent participer quand même : on ne reverra jamais vivant le dénommé Gildas, et sa soeur Loarn ne parlera plus jamais… Et en plus le curé disparaît définitivement : le village qui se croyait oublié de Dieu devient peu ou prou habité par le Diable !
3 ans plus tard Vasco vient réclamer ses dettes à Arzan de Kervelen le Seigneur de Kergoat. Et il tombe directement sur le nouveau curé agressé par une bande d'indigènes… Et sur place tout le monde veut le voir partir, et seule la muette Loarn ne lui est pas hostile ! le revêche seigneur est un tyran ivrogne qui accuse ses paysans de tous les malheurs, et les revêches manants sont des ivrognes superstitieux qui accusent leur seigneur de tous les malheurs… Qui dit vrai ? Qui dit faux ? Et surtout où est la vérité ?

A première lecture j'avais beaucoup aimé ce 24e tome paru en 2012 et intitulé "Le Village maudit", l'auteur sortant de sa zone de confort pour réaliser un polar médiéval en mode de Cosy Mystery. Sauf qu'entre-temps je me suis fait une rétrospective Agatha Christie, et qu'on mesure la différence entre la Duchesse de la Mort et ceux qui suivent ses traces… Alors oui l'ambiance et lourde et pesante à souhait avec moult meurtres et moult secrets, mais le format 48 pages ne permet pas de caractériser suffisamment les personnages pour que pistes et fausses pistes fassent leurs effets avant le dénouement qui arrive trop facilement et trop rapidement (donc évidemment j'en veux plus au format qu'aux auteurs). de plus Vasco comme Alix ou Tintin a toujours possédé un côté « problem solver », mais ici il fait quand même un peu pièce rapportée : la même intrigue aurait parfaitement fonctionné sans lui…
Après graphiquement Frédéric Toublanc développe un style hybride entre les décors de Gilles Chaillet et le charadesign de Gine, ami très proche de Gilles Chaillet. Je ne suis pas fan du style Gine donc je ne suis pas fan du style Toublanc, d'ailleurs la greffe n'a pas pris puisque qu'il n'a officié que sur 3 tomes avant d'être remplacé par Dominique Rousseau...


Je ne peux pas dire que j'ai mangé des cailloux puisque je n'ai rien avalé depuis plus de 48h à cause d'un grippe intestinal bien gratinée, mais j'avais quand même envie de mettre les points sur les « i » :HATERS GONNA HATE !
- quel courage messieurs de bdgest de pointer du doigt les déficiences de ce tome après que créateur ait laissé ses crayons à Frédéric Toublanc alors que défauts / limitation que l'ont peut identifier ici sont déjà depuis le début de la série !
- je ne citerai pas son nom pour ne pas lui faire de publicité, mais qu'est-ce que ce pisse-froid pédant qui défonce ce tome avec des arguments fallacieux ???? « Au XIV° siècle, le niveau de vie en Bretagne était supérieur au niveau de vie français. C'est surtout à partir du XIX° que les écarts se sont accentués. » Pour ce dernier la pauvreté de la Bretagne est du révisionnisme historique :c'est bizarre mais ce n'est absolument pas ce que disent par exemples les cahiers de doléances de 1788/1789, où le fait que durant toute l'époque moderne la Bretagne soit résolument une région d'émigration et d'immigration, et n'importe quel historien peut prouver la pauvreté historique ce cette région par rapport à la Normandie et du Val de Loire. Mais en plus il n'est pas suffisamment cultivé et/ou intelligent pour comprendre que la région bretonne à la fois frappée par la Peste Noire et la Guerre de Cent Ans soit pauvre et désespérée… Allez on continue : «  L'abattage des vaches (planche 22) est ridicule : on n'abat pas un bétail qui peut vous permettre de passer l'hiver. Si l'auteur confond vache et cochon, où va t-on ? » Quand on a pas assez de fourrage pour nourrir le bétail, c'est ce que font les paysans du monde entier depuis toujours avant de pouvoir importer du fourrage pas bateau et par camion, et si tu ne sais pas ça ou que tu ne pas comprendre ça c'est que tu es historiquement stupide. Et ce n''est pas fini ! « D'ailleurs, si le dessinateur s'était renseigné, il n'aurait pas dessiné du bétail de race Limousine, mais plutôt de race Bretonne Pie-Noire. Erreur historique stupide. » Sérieusement ? Ces fameuse vaches apparaissent 1,5 case sur 48 pages, et franchement vues comment elles ont dessinées sans colorisation bien malin est celui qui aurait pu deviné leur race… « L'architecture (demeures, calvaires) n'est pas du XIV°, mais plutôt du XVII° » pourquoi pas, mais comme il faut avoir au moins un Master en Histoire de l'Art, qu'est-ce qu'en a secouer le lecteur lamba ? « D'ailleurs, elle est riche et on ne comprend plus pourquoi les habitants sont si pauvres. » Bien sûr notre pisse-froid érudit continue d'ignorer la Peste Noire et la Guerre de Cent Ans...



PS1: Donc au final nous avons une mère maquerelle qui prostitue ses 3 filles avant qu'elle ne soient pas toutes brûlées vivent par une populace les accusant de tous les malheurs du temps… Mais comme le disent les inquisiteurs culturels et les commissaires littéraires, les bandes dessinées ne sont que pour les enfants n'est-ce pas ? (ironie inside)

PS2: des gens dans la mouise brûlent des boucs émissaires pour se retrouver encore plus dans la mouise mais ne se remettent absolument pas en cause… j'ai des dizaines voire de centaines d'exemples en tête, mais je ne résiste pas la tentation de parler du Royaume-Uni avec Margaret Thatcher qui après avoir envoyé tabasser les prolétaires sous les applaudissement de bourgeoisie a fait passé le taux de pauvreté de 5 à 25 %, mais on continue de faire comme elle en espérant que cela marche enfin (« ça marche pas, mais en faisant plus ça marchera mieux » : ça rappelle quand même vachement le communisme finalement)
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Après une brève pause, je suis retourné à la série de bandes dessinées Vasco, celle qui met en vedette un commis-banquier siennois dans la deuxième moitié du XIVe siècle. Toutefois, son occupation principale consiste surtout à résoudre des énigmes, faire ressortir la vérité et, accessoirement, à sauver la veuve et l'orphelin. Que c'est passionnant, cette vie d'aventurier que menaient les hommes de la finance au moyen âge ! Ce vingt-quatrième tome ne fait pas exception à la règle… ou presque.

Là où le village maudit diffère, c'est que Vasco apparaît tardivement (à la quinzième page) et qu'il joue un rôle un peu plus effacé. En effet, les intrigues entre les villageois de Kergoat, en Bretagne, occupent toute la place. Il y a quelques années, les agissements du seigneur Arzan de Kervelen, la mort suspecte du jeune Gildas, les mauvaises récoltes et même la disparition du curé aident à créer l'atmosphère sombre d'un village abandonné de Dieu et, bientôt, des hommes. Et le jeune commis-banquier arrive au milieu de tout ça. Déterminé de nature (mais espérant recouvrir l'argent de sa compagnie), il fera tout pour découvrir le fin mot de cette histoire nébuleuse.

Gilles Chaillet n'étant plus – snif, snif! –, la tâche de poursuivre les aventures s'en est allée à Toublanc qui semble avoir bien respecté le style des précédents albums. Dans tous les cas, il a su intégrer plusieurs éléments pour créer cette atmosphère sur laquelle j'écrivais plus haut. Outre les mines sévères des villageois et la présence de corbeaux, de chiens dangereux, il y a aussi les vaches qu'on abat et dont les cris envahissent les cases mêmes quand ces animaux ne sont pas visibles. À en donner des frissons. Surtout, l'ambiance laisse sa marque par des palettes de couleurs sombres, mêmes les couleurs les plus vives (par exemple, le jaune du foin et le rouge de certains habits) sont dans des teintes sombres.

Là où le travail de Toublanc m'épate, comme c'était le cas avec Chaillet, c'est qu'il réussit à rendre uniques et mémorables les personnages secondaires. Après autant de tomes, un seigneur tout comme un villageois a droit à un faciès (des yeux bleus expressifs, un nez bulbeux, un début de calvitie, une moustache particulière, etc.) qui permettra de le distinguer et, en même temps, de donner un aperçu de son caractère.

Mais c'est moins bien réussi en ce qui concerne le protagoniste, Vasco Baglioni. le visage plus long, pareillement pour le nez, et le teint plus foncé. Un air un peu plus italien ? Quoiqu'il en soit, il est changé, un peu comme un nouvel acteur reprenant un rôle populaire : il joue aussi bien son rôle, parfois même mieux, mais ce n'est plus le même. Soupir. Mais bon, ce n'est pas ça qui m'empêchera de lire les tomes suivants.
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Inconditionnelle de Chaillet, de ses dessins et reconstitutions historiques ainsi que de la précision de sa documentation, j'appréhendais un peu de lire ce nouvel opus, publié après son décès. Et bien je n'ai pas été trop déçue. Certes le dessin est un peu moins travaillé, le scénario offre moins de complexité que les précédents, mais cela reste un très bon moment de lecture. Coup de chapeau à Elise Toutblanc qui , en reprenant la suite de Chaillet, tente l'impossible et s'en sort fort bien, tout en nous redonnant ce Moyen-Age réaliste et un peu sombre auquel Chaillet nous avait habitué.
A continuer !
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Vasco arrive dans un petit village breton pour réclamer les dettes, faites au comptoir Tolomei, au seigneur local. Mais cet endroit cache de lourds secrets. Sous couvert de superstitions et de légendes, les villageois s'emploient à travestir la vérité et les atrocités commises. Cette histoire tient en haleine, il y a du suspense, Vasco joue son rôle et dénoue les ficelles de l'intrigue au fur et à mesure.
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Après 24 histoires, les aventures de Vasco Baglioni sont toujours à la hauteur.

Cette fois ci, cela se passe en Bretagne, au moment de la Saint Jean.
Notre lombard se livre à une enquête policière dans le village de Kergoat. La tranquillité du village est perturbé : un curé qui s'est volatilisé, un seigneur sans le sou et qui ne se préoccupe guère de son domaine (sauf pour le vin) ... Apparemment un lourd secret plane sur Kergoat mais lequel ??
C'est ce que déterminera Vasco

J'y émettrais cependant une réserve concernant le dessin. Toublanc est peut être un excellent dessinateur mais le visage de Vasco ne ressemble plus à grand chose. Certes, il n'est pas simple de remplacer Chaillet, mais Toublanc a rendu méconnaissable notre ami de (presque) 30 ans.
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critiques presse (5)
BDGest
04 juin 2012
Les quelques incursions en pays "exotiques" n’ont pas toutes été synonymes de qualité et ce vingt-quatrième album en est l’exemple même : personnages caricaturaux, ambiance lourde et faussement mystique et intrigue complexe au dénouement précipité.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDSphere
11 mai 2012
Vasco revient en Bretagne. Il y est envoyé par son oncle, le banquier Tolomeï pour récupérer une somme d’argent prêtée à un seigneur. Cette mission va conduire le beau commis siennois dans un village où les habitants, en proie à d’anciennes superstitions s’entredéchirent pour de vieilles querelles. Entre agressions, crimes sordides et bûchers flamboyants, le regretté Gilles Chaillet signe, ici, l’un de ses meilleurs scénarios, véritable polar historique qu’un dessin minutieux, désormais assuré par Frédéric Toublanc depuis trois épisodes, contribue à rendre prenant. En ouvrant l’album, on a aussi plaisir d’apprendre que Vasco n’a pas fini de nous entraîner dans de nouvelles aventures puisque Gilles Chaillet a laissé plusieurs autres intrigues, non seulement écrites, mais
déjà entièrement découpées, avant de s’éteindre prématurément en septembre dernier.
Vasco, tome 24, Le village maudit, Gilles Chaillet et Frédéric Toublanc, Le Lombard, 48 pages, 12 euros.
ISBN-13: 978-2803629909
Lire la critique sur le site : BDSphere
ActuaBD
26 mars 2012
C’est un épisode habilement troussé, solidement documenté, qui permet de décrire une suzeraineté défaillante incapable de gérer correctement ses terres, laissant de ce fait le crime s’insinuer dans les esprits, entre superstition et religiosité obscurantiste.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Auracan
12 mars 2012
Sombre et diablement bien narré, ce Village maudit est le cadre d’une histoire tourmentée et intrigante à souhait.
Lire la critique sur le site : Auracan
Sceneario
05 mars 2012
Amateurs de sensations fortes, de récits historiques et policiers, venez affronter la malédiction de Kergoat. Découvrez ce qui se cache au sein de cette église mystérieusement fermée.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Ne souhaite pas trop que les autorités ducales viennent fouiner par chez nous : à trop remuer la merde, certaines odeurs pestilentielles pourraient bien remonter à la surface et nous éclabousser tous.
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Un soir, de la Saint Jean, les fenêtres du manoir vomirent des larmes de feu. Et l'oubli s'installa.
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