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Vasco tome 7 sur 30
EAN : 9782803616558
46 pages
Le Lombard (15/12/2000)
3.89/5   14 notes
Résumé :
Tumulte à Carcassonne. Entre la ville basse et la Cité, la population affolée tente de se mettre à l'abri des Anglais qui pillent et détruisent tout sur leur passage. Pourtant, malgré l'imminence du danger, un tout autre spectacle se prépare à l'intérieur de la ville : les autorités préparent le bûcher destiné aux Cathares... Lorsque Vasco entre en ville, c'est avec la ferme intention de délivrer son père, considéré, lui aussi, comme hérétique.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je le redirai à chaque tome, pour apprécier la série "Vasco" à sa juste valeur il faut accepter les us et coutumes de la BD franco-belge à l'ancienne ici version Hergé (et/ou être passionné d'Histoire, franchement ça aide beaucoup), donc pas la peine de râler sur tel ou tel truc qui appartiennent à une autre époque de la bande dessinée où les auteurs n'avaient guère leur mot à dire face aux préjugés d'une autre époque encore plus ancienne à laquelle appartenaient leurs éditeurs… Voilà pour la mise au point !


Gilles Chaillet a enfin compris et/ou a enfin convaincu ses éditeurs qu'une mise en place de 15/20 pages pour 1 album de 48 pages c'est castrateur pour n'importe quel récit, et que si on étendait le récit sur 2 tomes donc presque 100 pages et bien cela marchait nettement mieux !
"Le Diable et le Cathare" publié 1988 en et "Le Chemin de Montségur" publié en 1989 prennent le forme d'un diptyque aux allures d'un aller et d'un retour à la manière du "Hobbit" de JRR Tolkien (tome 7 : voyage de Carcassonne à Castelbouc : tome 8 : voyage de Castelbouc à Carcassonne), mais plus encore à l'a manière d'une véritable odyssée en terres languedociennes parfaitement dessinées car l'auteur est parfaitement documenté. (j'imagine que des érudits locaux en mal de reconnaissance vont cracher fiel et venin, mais le jour où il feront mieux ils nous feront signe hein).

Vasco reprend contact avec son père enfermé depuis des années et des années dans le deuil et le chagrin depuis la mort de sa jeune épouse, et il apprend qu’il s’est converti au catharisme, qu’il a été arrête, jugé, et condamné à mort… Il galope jusqu’à la Cité de Carcassonne pour plaider sa cause et il se retrouve en pleine Guerre de Cents Ans dans une région mise en coupe réglée par les pillards du Prince Noir qui peuvent mettre le siège à la cité d’un jour à jour. Mais il découvre également l’opposition entre l’humaniste Thibaut de Barbazan Sénéchal de Carcassonne qui fait tout pour sauver les condamnés et le fanatique Frère Eudes de l’Inquisition qui fait tout pour hâter leur passage sur le bûcher (inspiré à la fois par Luc Révillon auteur du "Petit Vasco Illustré" et l’acteur F. Murray Abraham qui incarnait l’Inquisiteur Bernardo Gui dans "Le Nom de la Rose" le film de Jean-Jacques Annaud adapté du roman d'Umberto Eco). Le mal nommé Sicart le Diable enlève le fils de Barbazan et passe sans coup férir les lignes françaises et anglaises pour aller se réfugier sans sa Forêt de Sherwood à lui… Vasco joue son va-tout : il promet à Thibaut de lui ramener son fils en échange de la grâce pour les condamnés cathares. Entre Guilhem sont guide aussi mystérieux que laconique, Enguerrand le templier gâteux mais vaillant et les pièces rapportées et/ou rapporteurs Bertrand et Aliénor, Vasco ne sait plus à qui se fier… (mais déjà lu tout cela dans le manga Dark Fantasy "Berserk", et en mieux pour ne rien gâcher, mais je ne vais pas renier : c’est quand même pas trop mal fichu hein !)

La philosophie occidentale cathare inspirée par la philosophie orientale bogomile semblent toutes les deux proches de la philosophie extrême-orientale bouddhiste : le monde matériel est le domaine du mal donc il faut y renoncer pour y échapper. On imagine volontiers que certaine religions se sont carrément chiées dessus, surtout celles professant comme le Veau d'Or et les politiciens reagano-thathéro-macronistes que « le monde est injuste et pourri, mais ne vous inquiétez et filez-nous vos possessions matérielles et nous vous promettrons une vie meilleure dans un monde meilleur après la mort, dont personne à par nous peuvent attester l'existence ». Que ceux qui croient à toutes ces foutaises me jettent la première pierre...


PS : le fait que sur Babelio Sachenka soit le seul en plus d'être canadien à avoir chroniqué cette série historique à tous les sens du terme de la BD franco-belge est à la limite du scandale !
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Le diable et le cathare, c'est la première partie de deux albums de la série de bande dessinée Vasco. C'est aussi la première aventure ‘'personnelle'' du protagoniste. En effet, le jeune banquier se rend dans le sud de la France pour obtenir la libération de son père, lequel avait quitté l'Italie et une profession payante pour joindre les rangs de la célèbre secte des cathares qui fit de nombreux adeptes au XIIIe siècle. Comme quoi le deuil d'une épouse adorée peut causer bien des chagrins et imposer des remises en questions spirituelles. le seul problème, c'est que l'impitoyable inquisiteur Eudes n'est pas disposé à écouter Vasco et désire brûler sur le bûcher tous les hérétiques. Pire, les Anglais sont aux portes de Carcassone (on se rappelle qu'au milieu du XIIIe siècle la Guerre de Cent ans faisait rage). Vasco est donc pris… entre deux feux ! Ce septième album est à la hauteur des précédents et du grand talent de Gilles Chaillet. Ma seule petite déception : ne pas voir le déroulement des combats, presque toute l'action militaire se passe en-dehors des cases. Ça aurait pu être épique. D'un côté la cité semblait bien équipée, avec ses catapultes et tout son attirail, de l'autre les Anglais semblaient déterminés. Mais bon, ce sera pour une autre fois.
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Un épisode au thème un peu surprenant dans la mesure où, à l'époque où vit Vasco, la croisade des Albigeois est déjà du passé assez lointain. On a donc affaire ici à du reliquat de catharisme.
D'après le dossier final de l'intégrale, le dernier bûcher aurait été allumé en 1321. Gilles Chaillet s'est donc autorisé quelques dizaines d'années de décalage pour placer la condamnation des cathares de Carcassonne à l'époque où le Prince Noir ravageait le sud. Bon, pourquoi pas ? Ça permet de placer le thème du fanatisme religieux qui se développait à nouveau à l'époque où l'auteur compose son album (quelques années après la révolution iranienne).

Comme d'habitude à l'intrigue j'ai préféré le dessin des costumes et des décors. Comme nous sommes en temps de guerre de Cent Ans, Gilles Chaillet s'en donne à coeur joie sur les armures et les tabards. Mais le véritable spectacle est le voyage dans le sud qui permet de découvrir une superbe Carcassonne, mais aussi la ville de Minerve, Saint-Guilhem-le-Désert et le village fortifié de la Couvertoirade. Fichtre, j'ai eu l'impression de rentrer chez moi (ça fait si longtemps maintenant). Ça a été un délice.

Bref si l'histoire est comme d'habitude mi-figue, mi-raisin, je ne me lasse pas de voyager avec Vasco et Chaillet.
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Vasco part pour Carcassonne car son père, proche des cathares, est condamné à mort. La cité est menacée par les anglais du prince Noir. Un album fidèle à la série avec des dessins très précis et des textes qui freinent parfois l'intrigue.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
On les attendait depuis deux jours dans la fièvre et l'angoisse. Maintenant, ils sont là, dépenaillés, sans discipline et titubants. La voici donc cette fameuse armée qui fait trembler Jean d'Armagnac ! Les Anglais ! Plutôt cinq mille mercenaires et routiers de tout crin, accrochés aux basques d'un contingent britannique, attirés par la rapine et le viol, plus attentionnés aux barriques de vin qu'aux exhortations de combat de leurs chefs. A leur tête, le Prince de Galles: le "Prince Noir". Sa compagnie n'est en fait qu'une gigantesque razzia qui terrorise le Languedoc.
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L'Église a toujours été pleine d'imagination pour se procurer de nouvelles sources d'enrichissement.
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