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3,64

sur 268 notes
J'ai écouté ce roman en même temps que je conduisais... et ce n'est pas une histoire qui convient à ce type d'écoute. Elle nécessite une grosse concentration, et je n'ai pas assez disponible pour tout comprendre.
Mais j'ai tout de même beaucoup apprécié cette découverte : La vie à la cours de Cléopâtre.
J'ai aussi découvert l'histoire de la fin de ce règne, les conflits entre romains, la politique de l'époque qui n'était vraiment pas tendre.
Tout cela en gardant toute l'humanité des enfants de la reine, qui doivent faire face à tout cela sans forcément comprendre.
Et j'ai aussi beaucoup apprécié le chapitre d'explication de l'auteur : je culpabilisais de me perdre dans les noms des personnages, mais j'ai compris que c'était assez normal finalement.
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Un pan de l'Histoire magnifiquement raconté dans cette fresque romanesque reconstituée par Françoise Chandernagor.

Françoise Chandernagor met à l'honneur les enfants de Cléopâtre et en particulier sa fille Séléné appelée aussi Cléopâtre VIII Séléné, soeur jumelle d'Alexandre Hélios nés de l'union avec Marc Antoine.

Cléopâtre et Marc Antoine règnent sur une partie du monde tandis qu'Octave beau-frère de Marc Antoine règne sur l'empire de Rome. César est mort et l'équilibre de ces dynasties est précaire.

Les fastes d'Alexandrie, les campagnes militaires pour étendre leur pouvoir, les trahisons, les luttes intestines, tout cela est admirablement bien retranscrit.
Les enfants sont choyés et vivent leur tendre enfance sans contact avec le monde extérieur si ce n'est l'aropage de serviteurs qui les accompagnent.

Leurs illustres parents n'ont pas le temps de s'en occuper, préoccupés à mener des batailles et à négocier leur emprise sur le monde.

L'amour de Cléopâtre et Marc Antoine, leur ambition, leur esprit stratège, leur éloquence guident leur vie et leurs choix.

C'est par les yeux de Séléné que l'autrice nous révèle cet épisode historique : la lente chute de leur empire et leur destin tragique.
Le style narratif est parfois surprenant, car l'autrice s'immisce dans le récit en reprenant la parole et en analysant certains épisodes.

Ce récit très documenté est à la fois envoutant et très instructif.
Dans une note en fin d'ouvrage, Françoise Chandernagor précise ses choix, explique les difficultés à rester fidèle à l'époque et dans le même temps à rendre lisible et intelligible le récit quelques 2000 ans après les faits.

La plume est magnifique et captivante.



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Je vais reprocher à ce roman ce qui était le but de l'autrice. Elle livre une sorte de longue postface pour expliquer sa démarche : être la plus fidèle possible à la réalité, en s'appuyant sur des sources précises, se refusant d'inventer lorsqu'elle n'avait pas d'information. Cette démarche est celle de l'histoire, oui. Françoise Chandernagor donne donc des descriptions soignées de lieux dans un souci d'exactitude, elle fait attention aux tenues, aux aliments, aux façons de parler de ses personnages, jusqu'à réfléchir au hochement de tête : en tant que pratique culturelle, était-ce répandu dans l'Antiquité ? On ne peut que saluer ce travail acharné de documentation, qui doit permettre une immersion au plus près des personnages, en restituant leur cadre de vie et de pensée.
Certes, c'est remarquable. Mais... c'est un roman historique que j'ai en main. Je ne veux donc pas lire une biographie fiable, je souhaite du romanesque, ou, du moins, de la chair, de la vie. Or, j'ai eu l'impression d'une lecture très froide, je n'ai pas ressenti d'empathie pour ces personnages, puisque l'autrice ne veut pas restituer leurs pensées puisqu'elles n'ont pas laissé de trace dans la documentation écrite. Cela tient peut-être en partie à Séléné elle-même, encore très jeune qui ne comprend pas tout ce qu'elle voit, tout ce qui se passe, qui ne sait pas tout puisqu'elle n'évoque que ce à quoi elle a assisté. D'ailleurs, c'est un personnage assez en retrait, du moins dans ce premier tome, reléguée dans la nuit derrière ses célèbres parents. Ce n'est pas un personnage intéressant au début en tout cas pour une focalisation interne, elle qui préfère vivre enfermée, loin de la politique, et donc du cours de l'histoire.
Ce que j'ai préféré, ce sont finalement les interventions directes de l'autrice, qui se questionne sur son projet d'écriture, sur son personnage principal. Là, j'ai ressenti quelque chose, face à la chair et aux émotions.
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Fresque historique sur le parcours incroyable de la Reine d'Egypte et ses amours. Dans un décors égyptien très bien décrit on va suivre l'épopée de Cléopâtre mais aussi de César et de leurs enfants. Si j'ai plutôt bien aimé le style et la façon dont c'est déroulé le récit j'avoue n'avoir pas réellement éprouvé d'attachement aux personnages. C'est avant tout un grand tableau qui retrace leur vie et leur choix, j'en ai appris un peu plus sur cette famille dont on ne connaît que les illustres membres, ceux qui ont fait l'histoire mais dans l'ombre de la Reine, une autre petit reine. Quelques scènes de guerre et de complot politique pour agrémenter un peu les choses, finalement un roman historique plutôt chouette.
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Il est indéniable que la voix de Valérie Lemaître m'a permis de donner une étoile de plus ; elle donne au récit une dimension plus douce et pathétique, ce qui n'enlève rien à la beauté de la plume de Françoise Chandernagor.

L'histoire tourne censément autour de Séléné, l'unique survivante des enfants de Cléopâtre mais l'autrice en fait surtout, dans ce tome, une raison plutôt qu'une fin en soi. Incroyablement travaillé et recherché, cet opus est l'un des meilleurs livres sur l'histoire de l'antiquité qui m'ait été donné de lire. Les quelques libertés que se sont données l'autrice sont expliquées et ne gênent aucunement la lecture, quant aux explications elles ne brisent jamais la continuité du récit.

C'est une période dure, avec des personnages hauts en couleurs qui prennent vie, bourrés de défauts qui sont également leurs qualités ; la stupidité, la peur, la mesquinerie, la violence, la rage, la jalousie, l'égoïsme n'en rendent les personnages que plus délicieux. Quant à la plume, elle est légère et belle.

Cependant, le pathos est parfois trop accentué, certains personnages semblent manichéen, la plume parfois lourde dans ces envolées lyriques mais on retombe toujours sur nos pattes. Il s'agit des souvenirs d'enfance et des reconstitutions malhabiles d'une romancière qui s'assume et cherche à combler les vides entre les documents historiques retrouvés.
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La reine oubliée, ce titre vraiment très bien choisit donne envie de ce plonger directement dans cet ouvrage !
Les enfants d'Alexandrie nous met tout de suite sur la voie de l'Égypte et de son aura de mystère et de magie!

Aussi la reine oubliée est Cléopâtre Séléné, la fille de la grand Cléopâtre et de Marc-Antoine.
La tâche d'écrire une série de romans sur cette reine depuis son enfance jusqu'à sa fin est un grand défis mais pour cette grande dame des lettres qu'est Françoise Chandernagor ! En effet, il y a peu de traces de son personnage principale qui sont arrivées jusqu'à nous.

D'entrée de jeu l'auteur fait entendre sa voix dans le récit pour expliquer à la fois ces objectifs, mais aussi ces difficultés... La part qu'elle veut historiquement juste et celle qu'elle est obligée d'inventer, d'imaginer, de romancer.

Cette ouvrage qui conte l'enfance de Séléné jusqu'à la chute d'Alexandrie et la mort de ses illustres parents.

Raconter la vie d'une enfant n'est pas forcément des plus passionnant, aussi on découvre beaucoup de la vie royale dans l'Égypte des Ptolémées, les frères de Séléné, notamment Césarion, fils de César !
Mais surtout de toute l'époque et l'épopée de Cléopâtre, aussi bien avec César, mais surtout avec Antoine...
Des personnes si hauts en couleurs qu'ils prennent la part belle du récit, mais comment pourrait-il en être autrement??
Il s'agit de la vie d'une jeune princesse, reine dans une époque bien donnée, riche en événements et en personnages grandioses, qui vont finalement dicter le destin tragique de Séléné, l'auteur ne peut qu'en parler et ainsi donner une épaisseur à son récit.

Un très bon roman historique, qui séduit par ces personnages, son histoire, les lieux, les évènements et la fin tragique et irrémédiable vers laquelle tous se dirigent.

Un livre à lire pour ceux que l'Égypte, l'histoire mais surtout les pharaons, et Cléopâtre en particulier séduisent !

Bonne lecture à tous!
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Je découvre l'écriture de Françoise Chandernagor avec cet ouvrage sur l'Egypte. Je n'ai pas résisté. L'histoire de Séléné, fille de Cléopâtre et Marc Antoine, se déroule dans une époque de l'Egypte antique que je connais peu. Pour moi, les Ptolémées ne sont pas des Egyptiens. Normal, ils sont d'origine grecque. Mais en lisant « Les enfants d'Alexandrie », j'ai été tout de même étonnée à quel point ils étaient éloignés de la civilisation égyptienne. du coup, cela m'a intéressé de découvrir cette période. Par contre, j'ai été déstabilisée par l'écriture de l'autrice et surtout par son parti pris quant à sa position par rapport à ses personnages. Assez régulièrement, elle intervient dans le récit en tant qu'autrice et nous livre ses réflexions. Cela met de la distance entre nous et les personnages. Cette manière de faire ne m'a pas permis de m'attacher aux personnages et de m'immerger complètement dans l'histoire. Et je n'ai pas aimé. Cela m'a dérangé. J'aurais préféré qu'elle nous communique ses réflexions en fin d'ouvrage, ce qu'elle fait longuement d'ailleurs. Visiblement, elle a à coeur de nous expliquer les difficultés de l'écrivain pour trouver sa place, entre l'Histoire et la fiction. Je respecte tout à fait ses réflexions mais je n'en veux pas dans le récit. Ça casse l'intrigue. de plus, le livre est intitulé « Les enfants d'Alexandrie », or l'autrice parle essentiellement de Cléopâtre et de Marc Antoine. C'est intéressant bien sûr mais elle parle relativement peu des enfants. Bref, je suis ambivalente par rapport à ce livre. Je n'ai pas réussi à adhérer complètement à l'histoire et du coup je ne suis pas certaine de lire les tomes suivants. Je tiens tout de même à dire que même si je n'ai pas apprécié le parti pris de l'autrice, cette dernière est érudite et écrit très bien. A vous de voir !
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Cléopâtre-Séléné est l'unique fille de Cléopâtre et de Marc-Antoine. Rien qu'à l'évocation de ses deux noms, une foule d'images nous apparaît. Ces deux-là, c'est la réunion de la Rome antique et de l'Egypte flamboyante des Pharaons. Cléopâtre-Séléné a trois frères, dont un demi-frère né des amours de sa mère avec le grand César.
La petite fille a une enfance privilégiée, comme il sied aux princes et princesses, quoiqu'un peu austère et avec des parents très peu présents et aucunement proches.
Mais voilà, alors que l'avenir semblait tout tracé et brillant, l'Egypte millénaire s'apprête à être engloutie par l'Empire romain. Une civilisation toute entière va disparaître au bénéfice d'une autre.
Les amans terribles vont préférer se donner la mort et laisser leurs enfants à un triste sort plutôt que d'être vaincus. Cléopâtre-Séléné devient orpheline et apatride, ramenée de force à Rome. Vivante mais déracinée.
C'est ici le premier tome prometteur d'une tétralogie sur cette presque inconnue qu'est Cléopâtre-Séléné. Car, il faut bien l'avouer, Cléopâtre VII nous est familière, ses amours avec deux chefs romains peut-être aussi, mais en ce qui concerne ses enfants, plus vraiment. Françoise Chandernagor, l'autrice géniale et inspirée de l'Allée de Roi, s'est attelée à une tâche gigantesque en ressortant de l'oubli de l'Histoire une jeune fille, victime innocente, au destin mouvementé. Ce premier tome est palpitant et intéressant. Tout part d'un rêve qu'elle a fait et qui l'a mise sur la piste de cette famille particulière. L'autrice nous prend à témoin, elle se fait notre guide et notre alliée pour comprendre une période, une ambiance et tout un monde englouti. C'est brillant.
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Françoise Chandernagor m'a transportée à Alexandrie au temps où le phare éclairait les matelots égyptiens, mais aussi grecs, romains, les galères des vainqueurs comme des vaincus. le livre est bien documenté, fruit d'une recherche abondante. Mais le langage parfois est... comment dire... ordinaire... et cela m'étonnerait que les grands empereurs s'expriment de cette façon. Je ne vis pas dans l'intimité de la famille royale !
Alexandrie a aujourd'hui perdu de sa superbe, le phare s'est éteint, les livres de la bibliothèque sont fermés à toujours, mais les historiens se chargeront de donner à tout ce beau monde une vie éternelle.
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Cléopâtre et Marc Antoine. Leur goût du faste et des festivités, leur splendeur et leur souverain mépris des convenances. Leur rêve fou d'un Empire réunissant l'Orient et l'Occident. Leurs victoires triomphales dans la poussière du désert et leurs défaites retentissantes au soleil couchant. Leur solitude abyssale quand le monde entier vient à les trahir.
Cléopâtre et Marc Antoine : deux monstres sacrés, deux perdants magnifiques.
Quant à leur amour, il est plus fort que tout, il est plus fort que la mort. Leur façon de rejoindre l'autre monde est digne des plus grandes tragédies.
Cléopâtre et Marc Antoine sont entrés de plein pied dans la légende des siècles, et demeurent à jamais ancrés dans la mémoire des Hommes.
Françoise Chandernagor raconte leur histoire à travers le regard innocent et naïf de Séléné, leur fille cadette, âgée de dix ans lors de la prise d'Alexandrie par les troupes d'Auguste. Une petite princesse engloutie sous l'ombre géante de ses parents qui sera l'unique rescapée de son illustre famille.
Singulier récit, mi-fresque romanesque, mi-biographie. Françoise Chandernagor s'arrête parfois, interdite, le temps de s'interroger sur les silences béants de l'Histoire. Elle tente de les combler en supputant, en hésitant, faisant la part entre le mythe et la réalité, nous prenant toujours à témoin.
Elle le fait avec beaucoup de modestie et de brio. C'est passionnant, instructif et tellement vivant.
Elle essaie, toujours en tâtonnant, essayant d'enjamber deux mille ans d'histoire, d'entrer dans l'intimité de ces deux grands fauves. Marc Antoine, superbe et généreux, toujours dans l'action et dans l'instinct. Aussi brillant stratège et meneur d'hommes que piètre politicien. Cléopâtre, rusée et manipulatrice, prête à se sacrifier pour protéger la longue et fragile dynastie des Ptolémée.
Une formidable épopée où j'ai côtoyé deux fabuleux personnages avec leurs moments de flamboyance et de doute, avec leur passion amoureuse sans cesse renouvelée, et leurs errements qui les mèneront droit au désastre.
La légende va se poursuivre dans le deuxième tome avec la petite Séléné, notre Reine déchue, emmenée prisonnière à Rome.
Récit grandiose et prodigieux. À lire de toute urgence.






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