Un recueil de nouvelles pour voyager des années 50 à 2000 dans l'envers du décor des couturiers, de la mode, des robes incroyables de la haute-couture, des petites mains, des dessous chics.
Délassante lecture mais parfois trop superficielle !
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Ce que nous sommes toutes, à propos, sans la couture, et cela depuis les premières peaux de bêtes jusqu'aux jeans et autres cuirasseries dont une armée de stylistes, faiseurs, néo-mamans, s'obstine à nous recouvrir depuis la nuit des temps. En tant que corps à poils et sans poils qu'il s'agit de dissimuler aux regards d'autrui – en fait, de civiliser.
Au premier rang de ces transfigurateurs, on peut sans aucun mal placer aujourd'hui les talibans et autres partisans du tchador : car s'il est des contrées où le chiffon se manifeste comme incontournable autant que meurtrier, c'est bien chez eux ! À noter que dans ces pays-là, ce sont, comme souvent, les hommes qui dictent la mode, et celles qui vont devoir la porter, les femmes, qu'on charge d'en exécuter les modèles.
Une industrie plénière, en somme, unissant les sexes sans pour autant les concilier.
C'est que le combat pour l'apparence engage plus qu'un autre la personnalité tout entière !
N' a-t-on pas vu des femmes défaillir, pleurer, se rendre malades au point de garder le lit pour une toilette mal adaptée, une couture de travers, une teinte qui, aux lumières, brusquement fait « sale » ?
C'est dire l'importance d'une compétition dont l'enjeu, souvent, échappe aux hommes. À une femme qui se plaint de n'avoir « rien à se mettre », ils osent rétorquer : « Que me dis-tu là, ton armoire est archipleine ! Et, de toute façon, quoi que tu portes, pour moi tu es la plus belle ! »
Les vendeuses ont l'habitude. Au moment où l'on approche de la perfection, point si difficile à supporter par les imparfaites créatures humaines que sont les clientes, mêmes les plus élégantes et les plus riches, on les entend souvent déclarer qu'au fond ça n'était pas ce modèle-ci qu'elles auraient dû choisir, ni ce coloris, ni cette étoffe...
C'est à la vendeuse de les consoler, les réconforter, les bercer, comme une mère affirme à son enfant qu'il est le plus grand, le meilleur.
Lorsqu'un grand artiste chante, que ce soit une mélodie sublime ou même un refrain des rues amené par un maître à son plus haut degré de perfection, la voix humaine, à laquelle nul instrument de musique ne se compare, exprime ce qu'il y a de plus divin - quoique habituellement dissimulé - dans notre nature. Ce qui s'exhale alors de parfait de cette créature imparfaite et féroce ne peut que remuer et humidifier les cœurs les plus secs.
Il ne s'agit pas d'être la plus belle, ni même la mieux aimée, mais d'être la plus élégante – et comme l'élégance ne se pèse pas sur des balances, mais se « sent », non pas devant son miroir, ce serait trop simple, mais au moment où il est trop tard, lorsqu'on s'avance sous le feu des regards devenus comme autant de projecteurs, chaque sortie tient de l'exploit.
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