Il arrive parfois qu'on se demande ce qui est arrivé à un moment donné.
Qu'est-ce qui m'a pris de prendre ce roman? La faute aux lumières trop vives de la médiathèque qui m'ont éblouie? Un instant d'égarement?
Bref, j'assume mes erreurs et donne mon avis sur ce livre qui est à des années lumière de ce que je lis habituellement, même si j'avoue avoir lu des romances historiques.
D'abord, c'est lent, très lent.
Quand on prend un roman d'amour, on s'attend à avoir la jeune et fraîche héroïne puis le héros ténébreux. Là, il n'apparaît qu'à la page 138!
Auparavant, on a eu par le menu la vie des fermiers français au Québec à la fin du 19ème siècle, ainsi que leurs croyances.
Bon, ce n'est pas inintéressant mais pas passionnant non plus.
J'ai rongé mon frein en me demandant quand le roman arriverait enfin à ce qui devrait représenter le coeur de l'intrigue : le mystère du manoir de Côte Blanche. Puis quand cela arrive ...le soufflet retombe de suite. Les allusions au surnaturel (rêves plus ou moins prémonitoires, tirage de cartes) n'ont pas réussi à réveiller mon attention.
En fait, je n'ai pas l'habitude de lire des romans aussi peu rythmés et construits de cette façon et la façon de raconter m'a semblé également désuète (comme un roman sentimental du début du 20ème siècle, genre Delly ou
Georgette Heyer). du coup, j'ai vérifié la date de publication : 1978. Je dois être trop jeune pour apprécier ce style de roman sentimental.
En définitive, j'ai fini le roman comme une curiosité littéraire mais j'aurai préféré relire
Jane Austen, qui elle ne se démode pas.
Deux étoiles pour le côté "romance historique à la française" et non pour le plaisir que j'ai pris à la lecture.