AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782754076234
324 pages
First (16/09/2015)
4/5   1 notes
Résumé :
" Je n'ai pas le temps ", " Le temps c'est de l'argent ", " Parer au plus pressé " : le monde moderne est régi par les lois impitoyables du temps. Il faut faire plus, et toujours plus vite. Loisirs et alimentation suivent le mouvement à l'exemple des speed dating et du fast-food. Mais l'homme n'est pas une machine et le rythme effréné de nos vies n'est pas sans conséquences : rupture de notre équilibre de vie, fatigue, stress quotidiens, surmenage professionnel et s... >Voir plus
Que lire après À chacun son rythme !Voir plus
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Envisager d'adapter notre rythme professionnel à notre horloge biologique semble beaucoup moins évident, et peu d'entre nous ont la possibilité de choisir leurs horaires de travail et leur temps de travail. Plus généralement, nous sommes soumis à une hiérarchie ou à des contraintes extérieures qui font que nous sommes rarement maîtres de notre planning lorsque nous travaillons.

Il me semble cependant possible, avec une once de bonne volonté, d'aménager avec une certaine latitude notre activité professionnelle.

Dans ce cas, la première chose à savoir est que nous sommes beaucoup moins productifs lorsque notre niveau d'éveil et de vigilance est bas. Or nous avons vu que ces périodes de moindre éveil sont situées en début d'après-midi, après le repas du soir et la nuit. Ce seront donc des moments privilégiés pour les activités non professionnelles ou pour faire une pause dans notre travail.
A l'opposé, nous serons plus à même d'affronter de grosses charges de travail et d'être plus efficaces le matin et en fin d'après-midi.

Nous ne sommes cependant pas tous égaux. Selon qu'un individu est un sujet du matin ou du soir (revenez au premier chapitre si vous avez des doutes), les variations de l'efficacité et de la capacité de travail seront différentes au cours de la journée.
Commenter  J’apprécie          150
Si l'on s'intéresse à la dépression saisonnière, l'amélioration de la symptomatologie dépressive débute généralement rapidement, deux à quatre jours après le début du traitement, et sera significative au bout d'une semaine.

Les Américains et les Canadiens préconisent d'utiliser la lampe de luminothérapie tout l'hiver, jusqu'aux premiers jours du printemps.

Cependant, en Europe, et particulièrement en France, nous préférons utiliser une "cure" courte de quatorze jours de traitement quotidien qui non seulement suffisent pour guérir l'épisode dépressif, mais préviennent la rechute pour le reste de l'hiver.

Après dix années à traiter cette maladie, je peux vous confirmer que, dans la très grande majorité des cas, deux semaines de luminothérapie sont largement suffisantes.
Je vous recommande même de débuter les séances de luminothérapie d'une année sur l'autre dès l'apparition des premiers signes dépressifs saisonniers, ce qui va permettre d'éviter l'aggravation et pourrait même prévenir l'apparition d'un syndrome dépressif sévère au cours de l'hiver.

Concernant les autres indications de la luminothérapie, il n'existe pas de durée fixe, mais je vous conseille de continuer les séances au moins une semaine après la disparition des troubles que vous souhaitez soigner
afin de renforcer ses effets et d'éviter une éventuelle rechute si l'arrêt est trop rapide et brutal.
Commenter  J’apprécie          92
Au même titre que l'alimentation, l'activité physique peut avoir un rôle de synchronisateur de nos rythmes biologiques. Ce sera particulièrement le cas pour les personnes qui ont une activité professionnelle irrégulière ou pour les enfants qui vont pratiquer une activité physique les jours où ils ne vont pas à l'école, ce qui permettra de maintenir une synchronisation de leurs rythmes.

Cet effet de synchronisation de nos rythmes grâce à l'activité physique sera d'autant plus important et efficace si les autres synchronisateurs sont défaillants. Ce sera le cas en hiver, du fait de la modification du rythme jour/nuit et chez les travailleurs postés, mais aussi chez les personnes à la retraite ou sans emploi, qui, du coup, ont perdu le rythme d'une activité professionnelle quotidienne.

Dans tous ces cas, pratiquer une activité physique régulière dans sa fréquence, sa durée et à des moments particuliers de la journée va permettre à notre horloge interne de se réguler avec le monde extérieur et de bénéficier de toutes les conséquences que cela peut apporter.

La régularité de l'activité physique est importante.
Il sera donc préférable d'essayer de pratiquer ceux-ci à des horaires relativement fixes, tout comme leur durée qui sera la plus stable possible d'un jour à l'autre.
Commenter  J’apprécie          90
Comment reconnaître la dépression saisonnière ?

La dépression saisonnière est une forme de dépression qui se caractérise par le fait qu'elle apparaît (et disparaît) spontanément selon une rythmicité saisonnière, en dehors de tout événement négatif. Comme dans toute dépression, la tristesse est au premier plan, mais bien d'autres signes peuvent attirer l'attention.

Les premiers d'entre eux sont représentés par des troubles de l'appétit et du sommeil. Tandis que, classiquement, on perd l'appétit et on dort moins lorsque l'on est triste et déprimé, ici c'est l'inverse qui se produit. L'appétit est augmenté avec un "besoin" incontrôlable de manger, notamment des féculents, du chocolat ou des friandises, souvent associés à une prise de poids. D'autre part, il existe une augmentation du temps passé au fond de son lit avec une tendance à aller se coucher plus tôt et à se lever plus tard. Le malheur, c'est que l'on se lève encore plus fatigué, malgré tout ce temps passé au lit. Cela s'explique, car ce long sommeil est de mauvaise qualité, souvent agité et pas vraiment réparateur. C'est parce que ces signes sont l'image en miroir inversé de ce que l'on attend habituellement dans la dépression que nous parlons de "symptômes végétatifs inversés".

On peut également retrouver associés tous les autres symptômes présents dans n'importe quel type de dépression : ralentissement du fonctionnement psychique et baisse de l'activité physique, diminution de l'intérêt et du plaisir dans tous les domaines de la vie quotidienne, impression d'avoir perdu toute énergie et altération du dynamisme habituel qui sont ressentis douloureusement, difficultés à prendre des décisions et à faire des choix, baisse de la libido et de l'envie au sens large, douleurs et petites gênes multiples (contractures musculaires et constipation, par exemple), anxiété, plus grande irritabilité et susceptibilité accrue, tendance à s'isoler des autres et à rechercher la solitude. Plus grave apparaît parfois une vision très négative et pessimiste de la vie avec des idées noires ...
Commenter  J’apprécie          30
Pendant des siècles, la plus grande richesse d'un homme était sa terre, puis ce furent ses biens, son argent, son compte en banque ...
Aujourd'hui, dans un monde où tout va à 200 km/heure et où l'on est toujours pressé, c'est après le temps que nous courons tous !

L'homme invente, innove, crée dans le but de réduire le temps et passer plus vite d'une activité à l'autre (...) Loisirs et alimentation suivent le mouvement, à l'exemple des "speed datings" et du "fast-food".
Il suffit d'ailleurs pour mieux en prendre conscience de reprendre certaines des expressions et phrases que nous répétons chaque jour à l'envi :
"Je n'ai pas le temps", "On verra plus tard", "Le temps, c'est de l'argent", "Compter son temps", "Parer au plus pressé".

Mais l'homme n'est pas une machine et le rythme effréné de nos vies n'est pas sans conséquences : rupture de notre équilibre de vie, fatigue, stress quotidiens, surmenage professionnel et son pendant si médiatique, le "burn-out".
Commenter  J’apprécie          70

Les plus populaires : Non-fiction Voir plus
Livres les plus populaires de la semaine Voir plus

Autres livres de Eric Charles (1) Voir plus

Lecteurs (3) Voir plus



Quiz Voir plus

Ecrivain et malade

Marcel Proust écrivit les derniers volumes de La Recherche dans une chambre obscurcie, tapissée de liège, au milieu des fumigations. Il souffrait

d'agoraphobie
de calculs dans le cosinus
d'asthme
de rhumatismes

10 questions
282 lecteurs ont répondu
Thèmes : maladie , écriture , santéCréer un quiz sur ce livre

{* *}