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Sophie Troubac (Traducteur)
EAN : 9782277302315
92 pages
J'ai lu (28/11/2007)
3.33/5   6 notes
Résumé :

Le professeur Ramsès-Smith-Smyth Smythe, de Tombouctou, croyait sincèrement en l'hospitalité britannique. Jusqu'à ce qu'il descende au Bacon Hill, petite auberge du bord de mer où il se passe des choses bien curieuses... D'abord on lui reffuse une chambre. Puis le réceptionniste, une brute aussi épaisse que stupide, le drogue. Ses bagages, enfin, et sa chambre sont soumis à une fouille en règle. Le fait que le ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
J'ai eu ces jours-ci une petite panne de lecture. Aussi j'avais besoin de lectures courtes pour me remettre en selle. Et ces 90 pages sans prise de tête était parfaite. Même si ça me restera pas la lecture du siècle ! 😁
Il faut dire que ce titre est paru sous le titre « le secret de Beacon Inn » dans le magazine Thriller le 6 avril 1929, et c'est en 1931 qu'il sera publié sous le titre cette fois de « The National Debt » ça ne remonte pas à hier. Et qui connait aujourd'hui Leslie Charteris. Notre auteur est maintenant presque oublié. Mais pendant une grande partie du XXe siècle, il était un auteur immensément populaire, et les aventures de son héros fictif Simon Templar, surnommé « le Saint » en raison de ses initiales. Simon Templar est un détective amateur au charme irrésistible qui traque les criminels à travers le monde. le tombeur de ses dames, cache derrière son sourire un redoutable aplomb qui l'entraina dans des aventures plus dangereuses les unes que les autres. Celles-ci pouvaient être suivies dans des feuilletons radio, une succession de films B dans les années 1940 une série télévisée des années 1960, une autre série télévisée dans les années 1970 et plusieurs films des années 1960.
Moi je l'ai connu dans les années 70, quand Roger Moore tenait le rôle de Simon Templar pour la télévision. D'ailleurs ce court roman a été adapté pour en série TV Saint avec dans l'épisode « le crime du siècle » un épisode de la troisième saison. L'histoire où Simon Templar demande une chambre dans une auberge. Et ou Simon affronte des pirates du XXe siècle opérant depuis une auberge du sud du Pays de Galles.
L'histoire est un peu exagérée. le scénario est lui aussi déroutant parfois Car ci, le Saint, utilisant un pseudonyme est à la fois suspecté et accepté par une bande de méchants. Il faut dire que notre héros (malgré son nom) est moralement douteux. Il était à une époque un criminel pur et dur bien qu'il soit maintenant du côté du bien. Et ses méthodes sont souvent proche de l'illégalité.
Ici Simon Templar enquête sous le pseudo du professeur Ramsès-Smith-Smyth-Smythe de Tombouctou. Tout se joue dans une petite auberge du bord de mer où il se passe des choses bien curieuses…Templar va pourchasser certains criminels qu'il soupçonne de planifier quelque chose de louche. Mais le Saint n'est pas très sûr de lui aussi va-t-il tenter de se faire admettre au sein du groupe en se faisant passer pour un scientifique. Il finira par découvrir ce qui se manigance même si lui sera. Et comme dans chacune de ses aventures à la fin il leur fera payer les vrais truands pour leurs mauvaises actions.
Et si Templar est craint par les truands et dans le collimateur de la police, ce que l'on aime c'est qu'il vole les riches criminels, partout dans le monde, pour redonner aux pauvres. Un Robin des bois des temps modernes.
Et c'est peut-être ce qui fait tout le charme de ce détective qui nous fait vivre des histoires à la fois policières et aventureuses…
Lien : https://collectifpolar.blog/
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Une courte aventure du Saint bien troussée, une galerie de méchants recouvrant tout le spectre de cette engeance : du machiavélique planificateur à la brute épaisse, une jeune femme à sauver, un héros inoxydable et drôle. du roman de gare certes, mais un agréable moment de lecture et de détente.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Il descendit de voiture et avança jusqu’à la porte où il éprouva son premier étonnement. Car elle était fermée à clé. Il tambourina avec impatience jusqu’à ce qu’un bruit de pas se fit entendre de l’autre côté. La porte s’ouvrit de quinze centimètres. Un homme jeta un coup d’œil dehors.
- Qu’est-ce que vous voulez ? s’enquit-il d’une voix revêche.
- Une chambre pour la nuit, ou peut-être deux nuits, répondit le Saint plein d’entrain.
- On n’a pas de chambre, jeta l’homme sur le même ton.
Il aurait claqué la porte au nez du Saint mais Simon habitué aux gens désireux de lui claquer la porte au nez, avait pris la précaution de glisser son pied dans l’entrebâillement.
- Excusez-moi, fit-il aimablement, mais vous avez une chambre. Ce taudis en possède huit, et il se trouve que je sais que six d’entre elles sont occupées.
- Eh bien, vous ne pouvez pas entrer, rétorqua l’homme brutalement. On ne veut pas de vous.
- Vous m’en voyez désolé, répondit le Saint tout aussi affable, mais je crains que vous n’ayez pas le choix. Votre patron, étant hôtelier patenté, est obligé d’accueillir n’importe quel voyageur qui le demande et qui possède suffisamment d’argent pour le payer. Si vous ne me laissez pas entrer, j’irai demain voir le juge et je lui raconterai cette histoire, et si vous n’avez pas une bonne raison de m’avoir refusé l’hospitalité, vous serez flanqué à la porte. Vous serez peut-être capable d’ici là d’inventer une excuse valable mais le scandale que je vais faire et l’attention de la police qui en découlera risquent fort de vous déplaire. Allez répéter à votre patron ce que je viens de vous dire et voyez s’il ne change pas d’avis.
Au même instant, Simon Templar appuya brusquement de tout son poids sur la porte. L’homme à l’intérieur ne s’y attendait pas et il fut déséquilibré. Simon entra tranquillement, secouant la pluie de son chapeau.
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Excusez-moi, fit-il aimablement, mais vous avez une chambre. Ce taudis en possède huit, et il se trouve que je sais que six d’entre elles sont occupées.
- Eh bien, vous ne pouvez pas entrer, rétorqua l’homme brutalement. On ne veut pas de vous.
- Vous m’en voyez désolé, répondit le Saint tout aussi affable, mais je crains que vous n’ayez pas le choix. Votre patron, étant hôtelier patenté, est obligé d’accueillir n’importe quel voyageur qui le demande et qui possède suffisamment d’argent pour le payer. Si vous ne me laissez pas entrer, j’irai demain voir le juge et je lui raconterai cette histoire, et si vous n’avez pas une bonne raison de m’avoir refusé l’hospitalité, vous serez flanqué à la porte. Vous serez peut-être capable d’ici là d’inventer une excuse valable mais le scandale que je vais faire et l’attention de la police qui en découlera risquent fort de vous déplaire. Allez répéter à votre patron ce que je viens de vous dire et voyez s’il ne change pas d’avis.
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Il descendit de voiture et avança jusqu’à la porte où il éprouva son premier étonnement. Car elle était fermée à clé. Il tambourina avec impatience jusqu’à ce qu’un bruit de pas se fit entendre de l’autre côté. La porte s’ouvrit de quinze centimètres. Un homme jeta un coup d’œil dehors.
- Qu’est-ce que vous voulez ? s’enquit-il d’une voix revêche.
- Une chambre pour la nuit, ou peut-être deux nuits, répondit le Saint plein d’entrain.
- On n’a pas de chambre, jeta l’homme sur le même ton.
Il aurait claqué la porte au nez du Saint mais Simon habitué aux gens désireux de lui claquer la porte au nez, avait pris la précaution de glisser son pied dans l’entrebâillement.
- Excusez-moi, fit-il aimablement, mais vous avez une chambre. Ce taudis en possède huit, et il se trouve que je sais que six d’entre elles sont occupées.
- Eh bien, vous ne pouvez pas entrer, rétorqua l’homme brutalement. On ne veut pas de vous.
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Au même instant, Simon Templar appuya brusquement de tout son poids sur la porte. L’homme à l’intérieur ne s’y attendait pas et il fut déséquilibré. Simon entra tranquillement, secouant la pluie de son chapeau.
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