Le Sang du temps

Je reviens difficilement à la réalité pour vous transmettre mes impressions, encore sonnée par cette lecture.

Maxime Chattam nous transporte, et je pèse mes mots, à travers une histoire conçue en 2 strates.

Tout d'abord, petite balade au Mont St Michel, où règne une ambiance toute particulière. En retraite forcée, Marion se plonge dans le journal d'un enquêteur du Caire dans les années 1920. Elle partage avec nous ses peurs, ses doutes, ses intuitions.

Donc, seconde destination : le Caire. Là-bas nous attend une enquête passionnante et, bien évidemment, atroce ! de nombreuses références historiques sont au programme.

Un des aspects qui m'a beaucoup plus dans ce roman réside dans les moyens mis à disposition des enquêteurs (Marion, de fait, devient enquêtrice à son tour). Au lieu de faire de banales recherches par le biais d'un moteur de recherche sur Internet, ils utilisent les bonnes vieilles méthodes : journaux, archives, énigmes (celles-ci m'ont d'ailleurs rappelé les lectures qui ont bercé mon enfance).

En passant, l'auteur nous livre un véritable hommage au pouvoir des mots, amplifié par les vertus de la musique, pour un peu que l'on se prenne au jeu.

A travers ce récit richement documenté et chargé de suspens, Maxime Chattam distille de nombreuses pistes de réflexions, pour ensuite laisser libre cours à notre imagination (j'adore ! Pour ma part, mon imagination ne demandait que ça !).

Petit supplément : j'ai adoré prolongé le plaisir de cette lecture en consultant le labo du blog de l'auteur.

Pour fuir un scandale d'Etat, la DST cache Marion au Mont-Saint-Michel. Lors d'un travail d'inventaire dans une bibliothèque avec un des frères, elle trouve un livre noir. Il s'agit du journal de bord écrit par Jérémy Matheson en 1928. Ce détective y relate les détails d'une enquête sordide où des enfants sont mutilés au Caire. Marion va se mettre à sa lecture ce qui ne semble pas plaire à une personne.
Merveilleux moment de lecture avec Maxime Chattam. Tous les bons ingrédients d'un bon thriller sont réunis. Bien ficelé, bien documenté, bon suspense, rebondissements jusqu'à la fin...

Quelle bonne idée de nous faire voyager entre le Mont St Michel et l'Egypte ... deux destinations qui n'a aucun rapport entre elles, et pourtant Maxime Chattam a su faire un lien.

France en 2005, Marion, est cachée par la DST sur le site du Mont St Michel, elle est mêlée dans un scandale et doit se faire oublier pendant un certain temps. Elle séjournera dans une communauté religieuse.

Egypte 1928. le détective Matheson enquête sur les meurtres d'enfants sauvagement mutilés. Une rumeur se propage rapidement dans tout le pays : Une goule (monstre des Contes des Milles et Une Nuit) est revenue dans ce monde avec sa soif de vengeance.
Matheson n'y croit pas et doit absolument mettre fin à ces croyances.

Lorsque Marion en 2005, accepte d'aider la communauté religieuse à faire l'inventaire de la bibliothèque, elle tombe sur un livre ancien en Anglais ... Mais ce n'est pas du tout un livre, c'est le journal du Détective Matheson qui décrit son enquête en 1928.
Comment se fait-il que ce journal soit arrivé jusqu'au Mont St Michel ? ... Qui est-il vraiment ? Et qui est ce mystérieux personnage qui veut absolument récupérer ce journal usant de tant de ruses vis à vis de Marion ?

Autant vous le dire, ce livre est un concentré de suspense. Maxime Chattam nous promène de chapitres en chapitres du Mont St Michel jusqu'en Egypte et de l'Egypte au Mont St Odile. Il a ce don de nous décrire les ambiances des lieux au fil des pages de façon à nous plonger d'un pays à l'autre ...
On retrouve également de grands moments historiques, que ce soit sur le Site de St Michel ou au Caire. Je félicite l'auteur pour ces nombreuses recherches afin que le lecteur soit complètement immergé dans la partie historique des lieux.

Excellents moments, j'en redemande !

Maxime Chattam nous plonge dans deux univers et périodes différents pour ce thriller : le Mont Saint Michel actuellement et le Caire en 1928. Marion, lors de sa retraite forcée au Mont Saint Michel trouve le journal de l'anglais Matheson, enquêteur sur une serie de meurtres abominables au Caire en 1928. On assiste à deux enquêtes que tout oppose : celle de Matheson ainsi que celle de Marion qui reçoit un code à déchiffrer, qui est poursuivie et observée même dans cet endroit qui doit la protéger des hommes la traquant sur Paris.
Maxime Chattam nous livre un thriller subtil où les fausses pistes sont abondantes. On se laisse emporter par cette enquête qui ne nous laisse pas une minute de répit. On s'attache au détective Matheson plus qu'à Marion et c'est cela qui rend ce thriller très intéressant. Maxime Chattam nous entraîne dans une traque de goule des plus angoissantes grâce à sa force d'écriture.

Le sang du temps est un thriller captivant dont la fin ne vous laissera pas de marbre…

Lien : http://mapetitebibliotheque...

bonjour a tous bien pour mon premier thriller avec maxime chattam
a été une claque et bien oui

Automne 2005.
Marion doit fuir Paris dans l’urgence. Il y va de sa vie. Des hommes de la DST la déposent au Mont-Saint-Michel, où l’accueille une communauté religieuse.
Très vite, Marion se sent espionnée…
Mars 1928.
Au Caire, des enfants disparaissent en pleine nuit, on retrouve leurs corps meurtris dans les nécropoles environnantes.
Une rumeur se propage : le monstre des Mille et Une Nuits, la terrible Goule, serait de retour.
le détective Matheson n’y croit pas…
Deux intrigues sans rapport apparent, et pourtant liées de manière inextricable. Entre un Nom de la rose moderne et un Seven historique, un thriller envoûtant, avec un dénouement où vous vous trouverez impliqués malgré vous !

l'histoire est bien ficelé on est a fond dedans
moi aussi j'aime bien aimez trouvé ce genre de journal intime
je veux pas vous spoiler a vous découvrir ce tres bon thriller bisous

Marion, personnage central de ce roman thriller, est mise en sécurité pour une affaire de secret d'État, amenée au Mont Saint-Michel où elle est accueillie par le peu d'habitants qui y vivent. de Paris aux horizons gris-blanc se retrouve sur ce Mont au parfum iodé.

Cette retraite imprévue va être, pour elle, de rencontres inattendue, de suspens et dénouement auquel elle ne s'y attendait pas.

Le Caire, 1928, une course effrénée pour mettre la main sur cette goule qui terrifie les habitants.

Un détective du nom de Matheson, enquête sur cela avec l'appui d'un co-équipier pour pouvoir élucider ces sordides meurtres.

Roman qui est nourri de dégoût, de surprise, et dont on s'accroche tellement c'est fait de sorte à ce que l'on veuille savoir la fin. On passe du frisson par ce vent au Mont, à une transpiration par ce soleil brûlant du Caire. Bien plaisant :-)

1928, des meurtres d'enfants particulièrement violents donnent la chair de poule aux habitants du Caire. Jeremy Matheson, détective anglais, se lance sur l'enquête, bien décidé à mettre fin à cette barbarie.

De nos jours, Marion est officiellement envoyée au Mont Saint Michel pour une retraite spirituelle en compagnie de frères et soeurs dans une abbaye... En réalité c'est la DST qui l'a envoyée se cacher ici, loin de tout. Pour quelques semaines voir des mois, elle est contrainte de passer inaperçu et surtout de ne pas trahir sa couverture.
Marion s'ennuie vite, aussi accompagne t elle un des frères faire un inventaire dans une bibliothèque. le travail, bien que fastidieux, a le mérite de lui faire oublier ses vacances forcées. Dans le rayon des livres étrangers, elle tombe sur un roman de Poe qu'elle adore, mais au moment de le feuilleter, elle se rend compte qu'il s'agit en fait d'un très vieux journal intime, rédigé en anglais. La curiosité la pousse à "emprunter" l'ouvrage pour en poursuivre la lecture chez elle.

Ce journal intime, c'est celui de Jeremy Matheson. Sa plume la transporte en Egypte, avec lui et elle lit avec l'envie grandissante de savoir qui est l'auteur de ces crimes abominables. À ce mystère s'en ajoute un autre : quelqu'un est entré chez elle et lui a laissé une lettre lui demandant de restituer l'ouvrage à son propriétaire. Est-ce un frère, un soeur de l'abbaye ? Ils ont tous un gros jeu de clés, comprenant aussi celles de son appartement. Une de ses nouvelles rencontres ? C'est possible aussi.

Marion poursuit tout de même sa lecture, son envie d'arriver au dénouement prend le pas sur tout le reste.

Deux histoires en une seule : celle de Marion, protégée par la DST pour avoir vu quelque chose qu'elle n'était pas sensée voir et qui a manifestement eu d'énormes répercussions politiques ; et celle de Jeremy, jeune détective au sang froid, excellent dans son métier à la poursuite d'un tueur qui diffère de la normale, avec une touche mystique.

Deux histoires qui n'ont rien à voir, et pourtant...
Les deux récits nous transportent, l'un dans la chaleur du Caire, l'autre dans la fraîcheur, la pluie et le vent Du Mont. Au début du roman, Maxime Chattam nous explique qu'il a testé la lecture en musique, et propose au lecteur de tenter l'expérience en proposant des titres à écouter suivant les lieux du récit. J'ai donc essayé et c'est en effet un plus, les titres proposés permettent de nous ancrer encore plus profondément dans les différentes histoires, c'est époustouflant !

Que dire de plus sinon que j'ai été une fois de plus séduite par la plume et les descriptions diverses de l'auteur, et très agréablement surprise par la petite énigme de la fin.

Paris novembre 2005, le Mont-Saint-Michel, le Caire 1928. J'étais déjà intriguée par ce qui pouvait relier ces lieux et époques différents en lisant le quatrième de couverture du livre.
Marion, une jeune femme qui a bientôt atteint ses quarante ans, est obligée de quitter Paris d'extrême urgence. Pour assurer sa protection des hommes de la DST la conduisent au Mont-Saint-Michel afin qu'elle y soit à l'abri. Ils vont la laisser entre les mains d'une communauté religieuse où elle restera quelques semaines ou quelques mois voire plus.
Pourquoi? Que s'est il passé? Ça, nous ne le saurons qu'au fil de la lecture.
En allant aider le frère Damien à trier et inventorier des livres et revues à Avranches Marion tombe sur un livre à la couverture noire rédigé en anglais. Sa curiosité la pousse à l'emporter.
Dès les premières lignes elle va avoir bien du mal à se détacher de ce livre qui s'avère être un journal intime dont l'auteur est Jeremy Matheson, 33 ans, détective britannique affecté au Caire depuis neuf ans.
Des enfants pauvres ont été retrouvés morts, affreusement martyrisés. A première vue quelqu'un les a attirés dans un lieu isolé afin de pouvoir les tuer. Jeremy est en charge de l'enquête. Les femmes du village parlent d'une goule, créature mythique démoniaque aux griffes acérées, qui aurait été aperçue rôdant près des maisons à la tombée de la nuit....
J'ai adoré cette histoire dévorée en quelques heures tellement elle m'a passionnée.
Le seul bémol (et unique déception) du roman est la raison pour laquelle Marion en arrive à être mise sous protection. C'est vraiment un peu trop gros et peu plausible...
Sinon bravo à l'auteur d'avoir imaginé une intrigue qui sort de l'ordinaire et se démarque de ses autres thrillers, en mêlant le présent et le passé avec brio.
Un présent où Marion évolue dans un fort beau lieu, le Mont-Saint-Michel et sa baie dans une ambiance de mer, de tempête qui fait rage, où le vent souffle sur l'église abbatiale et dans les ruelles moyenâgeuses.
Un passé où évolue Jeremy et les différents protagonistes au Caire dans une Egypte des années 20 afin de résoudre des meurtres d'enfants. L'ambiance est bien sûr glauque mais aussi empreinte de charme et de mystère.
"Le sang du temps" est plus qu'excellent, c'est une belle réussite avec encore un final en apothéose. le thriller de Chattam que je place en tête de par son originalité.

Un thriller qui allie à la fois le présent et le passé, un bon duo sur le papier, eh oui, en effet, une très bonne idée.

Marion doit se réfugier, pour sa propre sécurité, au Mont Saint-Michel. Maxime Chattam nous offre ainsi une visite des lieux, dans des recoins que nous, pauvres touristes, n'avons pas l'occasion d'apercevoir. Marion visite donc le Mont Saint-Michel sous toutes les coutures, et, pour s'occuper, finit par découvrir un journal. Hum... Fameux journal qui la transporte directement au Caire quelques 50 ou 60 ans plus tôt, en pleine enquête policière. Histoire tragique d'enfants assassinés. Les superstitions se croisent dans les dédales du Caire, mais l'inspecteur Matheson, homme rationnel, sait pertinemment que le meurtrier est un homme et non une goule née de l'imaginaire des autochtones.

Voilà le synopsis sommaire, qu'en est-il de la critique de ce livre ? Ce n'est certainement pas le meilleur Chattam, mais, pour une raison qui m'échappe, ce livre m'a littéralement happée. J'avais envie de découvrir cet inspecteur insolite, de marcher sur ses traces, de découvrir son histoire. J'avais envie de connaître la fin de cette intrigue. L'ambiance est lourde, moite, sous le soleil égyptien, puis froide et austère parmi les hautes tours du Mont Saint-Michel.

Une intrigue rapide pour un livre court qui se lit d'une traite. Un bon thriller. L'écriture de Chattam est toujours irréprochable. Ça se lit sans difficulté, avec plaisir et sa lampe de chevet.

Je ne verrai jamais plus le Mont Saint Michel comme avant. Maxime Chattam nous le fait découvrir d'une façon nouvelle, rempli d'intrigues et de mystère. Ça change de la vision touristique qu'on en a ( rues remplies de monde bordées de magasins XD).
De plus cet ouvrage change des romans précédents. Il mêle deux histoires, une se déroulant au Caire, l'autre au Mont-Saint-Michel en France. A chaque instant on s'interroge : qu'est-ce qui relie ces deux intrigues?
Plus on avance dans l'histoire, plus on s'éloigne du lien, moins on comprend. Et pourtant, Maxime Chattam nous laisse des tas d'indices ( des fois de bons, des fois qui n'ont aucune importance).
Chattam a ce don, de nous happer, de nous faire rentrer complétement dans l'histoire. On a du mal à s'en défaire. Ce qui fait qu'on met presque pas de temps à le lire, mais ce sont des instants intenses, pendant lesquels on vit l'histoire à fond !!
Enfin, en ce qui concerne la fin, je pense que Chattam nous laisse le choix de ce qu'on veut croire. Et je trouve ça agréable, plutôt que de nous fournir la fin toute prête faite, il nous laisse imaginer ce qu'on veut. Je considère que le rôle d'un livre, c'est aussi nous faire réfléchir, imaginer ce qu'on veut.
Voila, moi, c'est un livre que j'ai adoré et que je recommande à tout le monde !