Que ta volonté soit faite

Dès le début, en nous plaçant dans le dos de l'infâme Jon Petersen, l'auteur nous plonge dans une histoire où la violence ordinaire met mal à l'aise. Un récit fictif écrit tel un témoignage ce qui lui confère une surprenante dose de réalité.
Les chapitres d'une longueur constante s'enchaînent agréablement en ménageant le suspense, ce qui donne souvent envie d'en lire un de plus. L'écriture est très imagée, parfois compliquée et souvent volontairement vulgaire pour choquer le lecteur en l'immergeant dans la pensée profonde d'un homme aussi mauvais que le diable lui-même. Mais dans cette intrigue à tiroir, tout ou presque finit par s'expliquer...
Paradoxalement, après un brillant contrepied, la chute imaginée par Maxime Chattam m'a laissé sur ma faim et ce malgré une originalité certaine (La phrase choisie comme clé de l'explication consistant une réalité très discutable). Imaginer que les lecteurs baignent dans la pensée unique est un pari risqué qui ne peut faire que des heureux ou des déçus.
Pour ma part, j'aurais préféré, pour ce récit classique et pourtant attrayant, une fin plus conventionnelle qu'ésotérique. Un avis qui n'enlève rien à la qualité de l'écriture d'un auteur confirmé.

Le parcours d'un psychopathe donc, cela se lit très facilement et c'est bien écrit. le bémol est que c'est un récit à sens unique. Personnellement je ne sais pas ce qui se passe dans la tête d'un psychopathe mais j'ai du mal à penser qu'il n'y a jamais un seul doute qui le traverse. Une once de nuance n'aurait pas été de trop.

J'ai beaucoup aimé l'histoire et suivre les différents personnages mais je reste un peu septique sur la fin.
Sinon on se retrouve bien face à l'incarnation du mal avec ce pervers et psychopathe,Jon Petersen habitant de Carson Mills. Maxime Chattam s'est d'écrire les scènes d'horreur et nous donne un roman fluide qui permet une bonne lecture addictive.

Un livre commencé le 1er novembre et constant terrible : je me suis trompée d'un jour ! C'est le 31 octobre que j'aurai du le lire .

Dès le premier chapitre - glaçant - on y est : ça sera ( très ) violent, dérangeant et à la fois fascinant.

On fini comme attiré , hypnotisé par cette violence, ce monstre qu'est Jon Petersen. On le découvre enfant et on suit le mal se développer en lui, prendre racine et enfin assouvir ses pulsions.

Et pourtant , ce qui semble nous être délivré sur un plateau d'argent pendant tout le livre nous éclate en pleine figure dans les 60 dernières pages : Pour des rebondissements à la fois nombreux ( ce qui est dingue ) mais tous surprenants et dans mon cas de inédits .

Il n'y aura pas de spoil donc dur de parler de ce que l'on ne doit pas dire ( enfin vous comprenez ) mais moi je suis encore estomaquée de cette fin .

J'ai aimé son style très direct, l'atmosphère brumeuse, des chapitres courts donc haletant. Il y a deux narrateurs qui se relaient au long du récit, tous les deux sont omniscients et pourtant il y en a un qui connaît la fin et qui franchit la barrière du livre pour s'adresser au lecteur directement : c'est flippant et très réussi, on se retrouve comme piéger , contraint à finir ce livre dans lequel on devient si impliqué !!

Un coup de coeur

Un livre qui pose question et qui dérange mais qui est très bien écrit avec une conclusion qui ne laissera personne indifférent.

Sombre, cru, manipulation... bienvenue à Carson Mills, petite bourgade du Midwest... Lorsque certaines choses sont évidentes, d'autres le sont beaucoup moins... Aurez-vous le fin mot de l'histoire ???...

Méfiez-vous de ce que vous désirez...

Si je m'attendais à ça ! C'est le deuxième thriller de Maxime Chattam que je lis et si cette fois la lecture fut moins effrayante (adieu les araignées, bonjour à la monstruosité humaine), elle n'en fut pas moins tout autant prenante que Maléfice, et surtout tout autant surprenante.
(...)
Que ta volonté soit faite est un roman original, très spécial, et on en ressort différent.
Lien : http://un-monde-de-papier.bl..

Très bon roman de bout en bout.
Mérite amplement un 8/10.

Une intrigue bien menée, mais comme l'auteur l'écrit lui même ... la fin est un peu décevante.