AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,82

sur 1926 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Carson Mills dans le Middle West et ses champs de coquelicots.
La bourgade abrite Jon Petersen, craint de tous, pervers brutal, violeur, tyran domestique... "un ogre d'enfant".

S'il n'a pas d'excuse, il a au moins des circonstances atténuantes. Né au milieu d'une fusillade entre méthodistes et luthériens, il ne connaîtra aucun de ses deux parents, tous deux décédés.

Élevé par son grand-père, un personnage rude et peu bavard, Jon grandira sans véritable ami.

Alors qu'il atteint ses 15 ans, une série d'événements se déroule à Carson Mills : viols de jeunes filles, décès de la bibliothécaire, disparitions d'animaux domestiques.

Sans être inquiété d'avantage, il quittera la ville mais y reviendra avec femme et enfant, des années plus tard, après des déboires professionnels et personnels.

Le shérif Jarvis Jefferson pourra-t-il confondre Jon cette fois-ci ?

A mon avis :
Pour nous guider jusqu'à la dernière page de ce livre, Maxime Chattam nous fait découvrir sur une trentaine d'années, un personnage particulièrement retord, auquel on a du mal à s'attacher.
C'est aussi le but recherché, car ce Jon Petersen est bien un monstre.

Mais contrairement à d'autres livres du même auteur, on ne rentre cette fois pas dans le détail des horreurs commises par ce personnage.
De fait, cela dilue l'animosité que l'on pourrait ressentir pour Jon, et on a régulièrement l'impression que le soufflet monte, monte, monte... et puis tombe en nous laissant sur notre faim.
Non pas que l'on fasse du voyeurisme, mais tout de même, nous amener au bord de l'horreur et nous laisser en plan c'est frustrant.

Le gros point noir de ce livre, c'est aussi sa conclusion.

Certes elle est tout à fait surprenante et originale, mais cette originalité ne m'a pas emballé et a fait tomber le soufflet une fois de plus... une fois de trop sans doute.

Même si l'écriture de Maxime Chattam reste très agréable et que la lecture de ce thriller, plutôt un roman noir comme le dit l'auteur lui-même, est aisée, il ne restera pas pour moi dans les annales des romans du genre.

Ainsi soit-il.

Retrouvez d'autres avis sur d'autres lectures sur mon blog :
https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
Lien : https://blogdeslivresalire.b..
Commenter  J’apprécie          451
Carlons Mills, son shérif, sa station-service, son promoteur, ses deux églises, et... son croque-mitaine, Jon Petersen, un type pas gentil du tout, mais vraiment pas ! Voici son histoire...

Une fois n'est pas coutume, si dans ce roman de Maxime Chattam il y a bien des crimes (de toutes sortes), le lecteur n'a aucun doute sur l'identité de celui qui les a perpétré ! En effet, Que ta volonté soit faite relate la vie tourmentée et violente d'un psychopathe, un vrai, qui ne se cherche ni raison ni justification, et commet ce qu'il lui plait comme il lui plait. le lecteur omniscient est dans la position pas toujours agréable de compagnon de cet "enfant d'salaud", contraint de partager ses actes et ses pensées plutôt nauséabonds. L'histoire nous est racontée au travers d'une écriture particulièrement recherchée, assez atypique de la part de cet auteur prolifique, que j'ai parfois trouvé un peu en décalage avec le contenu ainsi formulé : la description sans aucune sorte de jugement de la vie d'un monstre, d'un "vaisseau du mal", comme dit le grand-père... On n'échappe ainsi pas à la description, un peu gore, de sévices de toute sorte, de viols et de meurtres.
C'est une lecture rapide et sympathique pour ceux qui aiment le genre, mais j'ai trouvé qu'elle manquait un peu de puissance, malgré une première scène particulièrement marquante, et une référence aux coquelicots, ces petites fleurs rouges des champs, assez originale. Je fais partie des "déçus" du final proposé par ce livre, j'ai trouvé le procédé gratuit et assez facile, notamment pour un auteur de l'envergure de Chattam. Bref, en refermant ce livre, je préfère chantonner, avec Brassens :
Il suffit de passer le pont,
Et c'est le royaum' des fleurettes...
Entre tout's les bell's que voici,
Je devin' cell' que tu préfères...
C'est pas l'coqu'licot, Dieu merci!
Ni l'coucou, mais la primevère !
Commenter  J’apprécie          3911
"Juste un p'tit coquelicot, mon âme, un tout p'tit coquelicot"...

Le livre de Chattam est à mille lieues de la poésie mélancolique de Mouloudji..

Les années 60: .Amérique profonde, shérif au cœur d'or, pasteur charismatique et églises rivales, business man plein aux as et pauvres fermiers, "diners" à la Hopper, filles perdues, et grosses bagnoles. Et puis les Petersen, marqués par le drame et le sang, et parmi eux, votre psychopathe préféré, l'affreux, le repoussant, le diabolique Jon Petersen...Tellement de signes d'une américanité surlignée qu'on nage véritablement dans le cliché...

Pour la 114ème critique je ne vais pas vous redire ce que tous ont déjà dit: séjour dans la peau d'un psychopathe, avec sa violence insoutenable, ses papillons dans le ventre, ses colères irrépressibles, sa vue sur son charnier perso...etc...

J'ai juste trouvé ça too much, pour reprendre une tournure ricaine à mon tour. J'ai saturé très vite, plus mordu à l'hameçon. Pas couru, même pas marché.J ai lu, oui, vite, par curiosité pour cette fin si unanimement encensée ...qui m'a paru aussi téléphonée que le reste, cette fois dans un registre laborieusement décalé et faussement intello..Je n'ai même pas trouvé l'écriture intéressante. Très répétitive et lourdingue.

Si on veut des émotions fortes, il faut lire Shutter Island, Seul le silence, ou dans un style épuré et magnifique Wisconsin. Mais pas Que ta volonté soit faite, tissu de clichés, de préchi-précha sur le Mal - on dirait le dernier Stephen King, pas son meilleur livre- et de "surprises" narratives qui me paraissent seulement pallier le manque d'imagination romanesque de l'auteur...(Je m'attendais à une résurrection du grand'père, pour couronner le tout. Mais celle-là, Chattam ne l'a pas faite, un accès de sobriété littéraire sans doute.)

J'oubliais: j'ai quand même découvert deux pépites: l'existence d'un "futur au conditionnel du subjonctif "et d'un " impératif terminal présent". La cosmogonie déjà complexe de notre conjugaison y a gagné deux nouvelles galaxies...

Commenter  J’apprécie          300
Après les 80 premières pages, je me suis posée la question de poursuivre ou pas la lecture, tant la violence décrite m'a été insupportable.
Et puis, le shérif Jefferson est apparu, a pris en main les enquêtes de viol et de meurtre et la suite a été plus facile, car je me concentrai sur l'évolution de ces enquêtes.
Je dois bien avouer que la fin est réellement surprenante et très bien trouvée de la part de l'auteur. Elle n'est pas bâclée comme pour certains romans policiers.
En tout cas, pour les amateurs du genre, je suis sûre que ce livre répond à leurs attentes.
Mais ce n'est pas le genre de lecture pour moi, en ce moment.
Commenter  J’apprécie          180
Ah, Maxime...meme quand il ne fait pas du Chattam, ca reste du Chattam...incorrigible qu'il est 😉
Comme beaucoup l'ont écrit, voilà un roman de Maxime Chattam bien loin de son style habituel, mais rassurez-vous, le fond de l'histoire dans son ensemble n'est pas si éloignée que ça de ce à quoi il nous a habitué, on reconnaît bien son désir d'impliquer ses lecteurs dans son univers, et c'est pas peu dire après cette lecture...
Je n'irai pas jusqu'à dire que cette histoire est moins brutale que certaines autres, mais son écriture et sa manière de nous amener dans ses contrées le sont par contre. Ce n'est pas déplaisant à lire, comme tout ses livres ou presque pour moi, et la fin est totalement atypique pour moi. Jamais je n'avais lu de livre ayant cette "logique", et rien que pour ça, il méritait d'être lu.
A découvrir absolument, que vous soyez amateur de l'auteur ou non
Commenter  J’apprécie          160
Ce livre traînait dans ma PAL depuis sa sortie en début d'année, dès qu'il est sorti, je l'ai acheté avec la vive conviction que je le lirais très prochainement et en fin de compte j'ai attendu plus de 8 mois.
J'ai eu un peu de mal avec le début et le style de narration qui n'est pas du tout celui de cet auteur que j'apprécie énormément, en effet, l'histoire est racontée par une tierce personne qui relate des événements passés, on ne voit donc pas où l'auteur veut en venir et ce jusqu'à la moitié du livre environ,il n'y a pas de suspense, juste une suite de faits plus écoeurants les uns que les autres. Ensuite, on arrive dans le présent et là on a enfin envie de connaître la suite et le dénouement de l'histoire qui est je dois le dire assez surprenante et inattendue. Dans l'ensemble, j'ai aimé ce livre et cette histoire, mais il m'a manquait quelque chose, peut-être dû au fait que je connaissais Maxime Chattam dans un autre registre et dans un autre style que j'apprécie davantage.
Voilà, je conseille quand même ce livre qui se lit très bien et qui reste malgré tout assez surprenant, pour les amateurs de Maxime Chattam, je pense juste qui faille faire abstraction de ces autres livres.
Commenter  J’apprécie          164
l'auteur nous emmène dans un univers sombre, très sombre, aux porte de l'enfer,
où nous rencontrons Jon, un être profondément mauvais. Certain diront qu'il est le mal incarné et comment leur en vouloir? On suivra sa vie avec dégoût, avec horreur on vivra avec lui et à travers lui, ses fantasmes les plus malsains.

avec ce livre, je ne reprenais pas ma lecture avec le sourire en me disant, j'ai hâte de savoir ce qu'il va se passer, ce livre est vraiment merveilleux, non je voulais savoir si quelqu'un risquait de croiser la route de Jon Peterson.

La fin est assez inattendu et... perturbante.
et c'est un sentiment étrange que je garde en venant à l'instant de terminer ma lecture car ce personnage horrible ne me plaisait pas mais j'étais comme obligé de poursuivre ma lecture.
Commenter  J’apprécie          150
Un roman bien différent des précédents, une histoire horrible , une fin surprenante. Une petite bourgade bien tranquille dans les années 60 et un enfant qui naît avec le mal en lui, un jour il cède à une pulsion et c'est parti pour l'escalade vers le mal infini. Il aime faire souffrir et ne s'en privera pas. L'enfant va faire place à l'adulte pervers psychopathe.

J'ai pensé à Hannibal Lecter très souvent au cours de ma lecture, et j'ai été surprise par cette ambiance malsaine et sombre. En lisant, j'ai ressenti plusieurs fois un malaise, une gène car tout va de plus en plus vite, de plus en plus loin dans l'horreur. On se sent comme pris au piège, complice involontaire du psychopathe , ne pouvant rien faire. Ce roman n'est pas seulement un thriller c'est aussi une incursion psychologique dans la tête d'un malade . Ce qui fait le plus peur c'est que le mal absolu est humain c'est un homme comme tant d'autre , il a été un enfant , a eu des parents … Un cauchemar qui rend hommage aux maîtres du roman noir.

Par contre bémol pour l'écriture parfois pompeuse et des tournures de phrases trop surfaites.

C'est donc un roman noir surprenant vu que l'auteur n'était pas du tout sur ce créneau là. Les fans déjà acquis à sa cause devraient adorer et les autres découvrir .

VERDICT

Les fans de polars, de thriller et d'horreur devraient adorer. Coeur sensible s'abstenir certaines scènes sont vraiment choquantes.
Lien : https://lilacgrace.wordpress..
Commenter  J’apprécie          140
C'était une lecture pour le moins déroutante car l'auteur ne suit pas les codes habituels dans les thrillers.

Ici, on suit principalement la vie d'un psychopathe. On nous la raconte sous différents points de vue. on passera tour à tour par le psychopathe lui-même, par l'enquêteur ou encore le fis du psychopathe.

Pourquoi déroutante? Car par ce choix de l'auteur, on voit, on lit tout le mal que le psychopathe peut faire. Et c'est bien cru et malsain! il faut dire que son domaine de criminalité est très vaste. L'auteur est d'ailleurs bien connu pour la noirceur qu'il propose dans ses thrillers. On ne peut donc pas dire qu'on n'est pas prévenu mais quand même. du coup, ça ne m'a pas plus emballé que ça. J'apprécie plus quand on suit l'enquêteur et celui de ce récit n'est selon moi pas à la hauteur des crimes commis. Certes, il est sympathique et intéressant mais un peu trop "mou". Il sait que quelque chose cloche mais son instinct semble ne pas suivre. Il n'est pas assez impliqué par rapport à l'esprit dérangé qui se trouve en face de lui.

Déroutante également, car il se passe un événement, un rebondissement qui chamboule toute l'histoire et grâce auquel j'ai eu le sentiment d'enfin trouver de l'intérêt. Ca bouge enfin! l'enquêteur se réveille mais c'est trop tard, on en est déjà au 2/3 du livre.

C'est, donc, la fin du récit qui va chambarder notre lecture car l'auteur a choisi de terminer sur une réflexion philosophique un peu malsaine qui demande une remise en question du lecteur. Je ne pense pas que c'était forcément une bonne idée. C'était le point original de l'histoire mais il aurait peut-être été préférable de rester sur une fin classique et moins tordue.

L'auteur est un maître du thriller, je suis tout à fait d'accord. Malheureusement, cette fois-ci, ça n'a pas marché pour moi.
Commenter  J’apprécie          100
Si vous avez lu les précédents thrillers de Maxime Chattam, ne vous attendez pas à la même écriture. Il ne s'agit pas d'un thriller mais d'un roman noir. Pas de véritable enquête sur un tueur en série. Non, mais la connaissance du héros Jon Petersen vivant à Carson Mills, une petite bourgade du Midwest dans les années 60, qui est…l'incarnation du Mal. Nous le suivons dans son enfance, l'adolescence et à l'âge adulte découvrant au fur et à mesure la montée en puissance de la violence et de la rage qui l'habite.
Ce roman est très noir, lourd et les scènes d'horreurs sont omniprésentes, donc âmes sensibles s'abstenir ! Je suis, par contre, extrêmement déçue par le final. Je n'y adhère pas et je trouve même que l'auteur l'a bâclé.
Commenter  J’apprécie          100




Lecteurs (4940) Voir plus



Quiz Voir plus

Que ta volonté soit faite

Cette histoire nous conte la vie de Jon, un psychopate du nom de...

Jefferson
Petersen
Piterson
Jiffersen

16 questions
120 lecteurs ont répondu
Thème : Que ta volonté soit faite de Maxime ChattamCréer un quiz sur ce livre

{* *}