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3,82

sur 1926 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je n'ai pas du tout aimé ce roman de Chattam dont j'ai lu tous les thrillers.

- Il situe son histoire dans les années 60 dans un trou perdu du Middle West. Je ne peux donc pas m'empecher de faire une comparaison avec tous les grands romanciers anglo saxons qui ont traité de cette période et de cet espace; sans remonter très loin dans le temps, le "diable tout le temps" de Pollock ou "mauvaise étoile" de Ellory m'ont paru beaucoup plus véridique et beaucoup plus intense que ce roman où l'histoire et la géographie sont décrits très superficiellement.

- L'histoire m'a semblé archi convenu: un jeune souffrant d'une éducation perverse qui se met à tuer par sadisme des fourmis, des chiens et des chats avant d'aller plus loin: rien de nouveau sous le soleil. Nous avons aussi droit au gentil sherif vieillissant mais pas con, au businessman " trop occupé à gagner sa vie pour s'occuper de ses enfants", à l'ado rebelle ... etc.Quant au dénouement, certains commentaires ont démontré que je n'ai rien compris! ( en plus de m'ennuyer, je passe pour un con!), je n'avais par exemple pas vu qu'un protagoniste était un anagramme d'un démon..... mais je ne me sens pas coupable pour autant: si j'ai envie de lire à plein neurones, ce n'est pas un thriller que je choisis . Tout cela , au contraire, est pour moi du skai qui se prend pour du cuir.

- Mais le plus insupportable sont les délires pseudo philosophiques de l'auteur: il tient absolument à m'expliquer ce qu'est le mal et pourquoi Dieu existe. Il se trouve que je partage avec lui un grand interèt pour ces notions , que je pense comme TS ELIOT "que la vie se résume en un combat perpétuel entre le bien et le mal" mais que je préfère l'avis des philosophes, des théologiens de toute confessions que le sien.

- Pour conclure, Chattam me fait penser à mon paquet de clops que je fume quotidiennement: les premières sont délicieuses ( la trilogie du mal), ,je m'enfile les autres par habitude et lles dernières m'écoeurent..... Mais je sais aussi que je lirai prochainement son livre suivant.

Mais ce n'est que mon humble avis
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Si vous êtes sensible, n'acheter ou ne louer pas ce bouquin. Vous vous trouvez dans la petite bourgade du Midwest, alentour de vous de magnifiques coquelicots, ses jolies forêts, des personnes agréable sauf……..oui sauf Jon Peterson un type qui fait souffrir les animaux, mais le pire c'est qu'il fait la même chose aux jeunes filles qu'elles soient de bonne famille
aux autres c'est un démoniaque, un diable en personne, mais un jour………oui un jour il sera puni.
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Bon, comment écrire une critique sur un bouquin que je n'ai pas pu lâcher et ai dévoré en 2 jours, mais qui pour autant n'a pas été un coup de coeur ?
Pour mon 1er Chattam, il paraît que celui-ci est très particulier. Pour le coup, j'ai beaucoup aimé l'ambiance (le fin fond des Etats-Unis, la pauvreté, le glauque de la vie à la campagne, l'alcool et la vie de famille à la dure, le microcosme d'une petite ville américaine où tout le monde roule en pick-up et se connaît). J'ai également aimé l'idée (plonger dans le Mal même, en la personne de Jon Petersen, dont on suit l'itinéraire depuis l'enfance, là encore chose que j'ai adorée).
En fait, ce livre est un assez bon "page-turner", la preuve j'ai été happée par cette histoire, doublée d'une enquête menée par un shérif bien comme on imagine la fonction, bientôt à la retraite, bourru mais humain...
Bref, finalement, le problème c'est la fin !

Pour conclure, une lecture qui me laisse perplexe, mais qui va m'obliger à lire d'autres Chattam, pour comparer !
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Un peu déçue par le dernier Chattam... qui est pourtant un auteur que je suis depuis ses débuts.
J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire... Peut-être parce qu'elle se déroule dans un petit village des années 60... Parce que son style est plus descriptif que dans ses thrillers habituels, qu'il manque de concision et que la tension n'est qu'épisodique. J'ai trouvé les débuts de chapitres très lourds, avec leurs généralités un peu creuses. On se serait cru dans du (mauvais) Stephen King...
Et puis ces interventions du narrateur, ces pseudo réflexions sur le Mal, et sur Dieu, etc... Un peu pédantes, non? Quant à la fin, simulacre d'originalité, psychanalyse fourvoyée : mais qui a donc tué le terrible psychopathe, ce monstre « qui propageait les ténèbres » ? - Mais c'est VOUS, cher lecteur! Parce que vous ne supportiez plus ses actes odieux ! - Ah bon ? Moi je le trouvais plutôt fascinant, ce personnage... Atroce mais captivant. Quoi, il meurt déjà alors qu'il reste 100 pages ! Zut, on ne va plus avoir droit à de belles scènes bien gores alors... Que dois-je y comprendre, d'ailleurs, monsieur le narrateur/auteur ? « Sous le prétexte du divertissement sommeille la nécessité de confronter nos imaginaires à ce que nous sommes, tout au fond, ou à ce que nous pourrions être. » : qu'il y aurait une sombre psychopathe qui sommeille en moi ?..
Non vraiment, ce Chattam-là n'est pas mon préféré !
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Je lis les nouveaux Chattam fidèlement depuis quelques années, initialement séduit par L'âme du mal, puis ses autres thriller qui me font un peu considérer l'auteur comme un Stephen King français.

Chattam est un auteur qui a su me marquer durablement dans certains de ses livres, repousser les limites de mon imagination dans le domaine de l'horreur, me révéler avec brio l'esthétisme qui pouvait se dissimuler derrière, mais il sait aussi me faire rêver, me faire méditer sur une idée bien amenée. Tout cela fait de lui un bon écrivain à mes yeux.

Et c'est parce que j'ai une certaine estime pour lui que je suis déçu de ce présent livre. Il a été pour moi une déception à peu près sur tous les plans. L'histoire, bien que dans un contexte historique que je connais peu (donc qui m'intéresse, par curiosité), est un peu chiante, disons le.

Le préambule annonce tout de suite que la clé du roman se situe dans ses dernières pages, et au cours du Roman on nous le rappelle bien deux ou trois fois ("Personne n'aurai pu imaginer une fin aussi inattendue à ces événements! Ohlala vous allez voir comment vous allez être surpris!"). Mais une fois arrivé à la fin, j'étais un peu perplexe. Je ne veux pas gâcher le suspens pour ceux qui auraient envie de découvrir par eux même, mais ce fut un flop en ce qui me concerne. Pourtant, je suis bon public, et j'aime bien jouer le jeu de l'auteur, me laisser guider par lui, manipuler même. Mais ça n'a pas suffit ici.

Toutefois ce n'est pas cette fin tant attendue et si décevante qui m'a le plus posé problème dans le livre. C'est plutôt que l'horreur y est tellement omniprésente qu'on y devient totalement insensible, elle ne nous fait plus ni chaud ni froid. L'auteur ne prend pas du tout le temps de développer une atmosphère, de faire monter la tension. Il répète encore son leitmotiv, comme quoi certaines personnes sont "pire que folles", et sont "le mal incarné", ce qui est parfaitement irrationnel et dans ce contexte, parfaitement inintéressant comme analyse psychologique du personnage. En fait il nous balance tellement d'horreurs à longueur de pages que ça dessert totalement son propos. Je trouve curieux qu'il ait fait cette erreur. M'enfin, on peut pas écrire que de bons livres, et celui la est peut être un de ses mauvais, et c'est tout, c'est pas bien grave.
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Beaucoup d'attentes et de la déception. L'histoire est sympathique, sans plus. L'écriture est moyenne. Les personnages peu creusés. La fin se veut originale mais ne l'est pas. Un livre qui semble bâclé.
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Nous suivons ici l'histoire d'une bourgade perdu dans le midwest américain des années 60, et en particulier l'histoire de la famille Petersen et de Jon un déviant notoire dans ses pérégrination les plus noirs...

En lisant le quatrième de couverture on s'attend un peu à une apothéose dans l'horreur, et dans se que l'humanité à pu faire de pire... Mais assez vite l'émotion retombe comme un soufflet dont on a ouvert la porte du four un peu tôt...

Au final pas grand chose d'original, Mr Chattam essaye de faire du trash à la Granger ou Thilliez, de l'horreur réaliste, mais il n'y arrive pas. Il tape sur le viole, la pédophilie, la violence sur animaux etc... en espérant réveiller en nous haine et sentiment de violence, mais il passe un peu à côté de son but. Et au final on attend juste de voir comment ça va se finir avec la sensation qu'il y a un taré de plus mais pas pire qu'un autre (je m'entends Jon Petersen est de la pire engeance et dans la vrai vie ce serais irréel d'horreur, mais on est pas dans la vrai vie) ...
Et le final je n'en parlerais pas pour ne pas spoiler, il aurait pu être original, mais au final encore une fois l'auteur passe complètement à côté de l'effet attendu...

Un premier thriller de Chattam qui ne m'a absolument pas donné envie de voir la suite...
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Avec ce roman noir, je découvre enfin ce Maxime Chattam dont tout le monde parle. Auteur pourtant connu et reconnu, je ne me suis jamais, sans néanmoins pouvoir l'expliquer, attardé sur la moindre de ses oeuvres. Et c'est sous les conseils d'une amie, que je me suis aventurée à le découvrir.

Pour ma part, friande de romans noirs, glauques et incroyablement prenant, le style de Monsieur Chattam ne m'aura absolument pas convaincue. A cause des tournures de phrases un brin trop alambiquées déjà, des mots souvent bien (trop) pompeux... Entre le "juste comme il faut" et le "trop", il n'y qu'un pas, et cette plume fastidieuse m'aura rapidement donné mal à la tête.

Pour ce qui est du récit en lui-même, j'avoue avoir ressenti une envie presque irrésistible d'en connaître le dénouement. de m'attarder sur cette fin que tout le monde juge aussi spectaculaire qu'inattendue. Malgré cela, je n'ai pas ressenti une once de tension, de peur ou même d'horreur. le suspense n'a absolument pas marché sur moi et non, je n'ai pas éprouvé de haine particulière à l'encontre de Jon Petterson. Non pas qu'il ne m'ait pas fait horreur, un homme de sa trempe dégoutterait n'importe qui, mais le premier chapitre m'ayant particulièrement heurté, je m'imaginais une suite graduellement et intensément plus dure… Alors que la tension finit par stagner jusqu'à totalement disparaître vers le milieu du récit.

En ce qui concerne cette incroyable fin dont il était question sur la quatrième de couverture, encore une fois, j'en ressors confuse et déçue. Une question de subjectivité j'imagine, mais j'ai plus eu l'impression que l'auteur cherchait à expédier l'histoire faute d'avoir inventé un réel coupable, que d'éveiller en nous une quelconque remise en question.

Bref, un flop pour moi, en espérant que la prochaine fois, Maxime Chattam me bouleversera davantage !
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Le moins Bon polar de Chattam, et de loin. Les personnages n'ont pas cette psychologie subtile qu'ils ont d'habitude, l'histoire est du coup plus laborieuse, et la fin est bâclée sans nul doute.
Je suis également déçu de cette sorte de tentative de métafiction qui rend le narrateur maladroit, et parfois confus.
J'adore Chattam je suis donc vraiment déçu car ce livre ne propose finalement pas de réflexion comme l'auteur sait le faire habituellement. le style est également moins fluide avec des changements par moment de type de langage alors que le narrateur ne change pas... Cela nuit à la cohérence du récit.
Il y avait mieux à faire, l'auteur a d'ailleurs bien mieux fait par le passé.
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Le plus mauvais livre de Chattam à mon sens...
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