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3,82

sur 1927 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voix de tête sur gramophone :
" L'amouuuur est un bou-quet de violeeeeee-ttes ".
De deux choses l'une Luis, soit tu as foiré ton UV fleuriste dans les grandes largeurs, soit le dernier Chattam t'est totalement inconnu.

Carson Mills, petite bourgade paumée du Midwest au charme désuet comme il en existe des milliers.
Les jours succèdent aux jours, les semaines aux semaines, sans que rien ne puisse venir troubler l'apparente tranquillité de ses habitants.

Mais ça c'était avant.
Avant que ne s'invite à la fête ce lardon malfaisant enfanté dans la douleur et dans la mort, Jon Petersen pour vous servir. Voire vous asservir si affinités.
Ce qu'il est, ce qu'il accomplira, nul ne saurait le décrire avec fidélité tant la cruauté du personnage et de ses exactions dépassent l'entendement.
Sublime entité maléfique née pour semer le chaos, il ne sera que carnage et désolation pour le plus grand malheur de Carson Mills et des quelques autochtones privilégiés qui auront eu la déveine de tirer la carte " Vie de merde.com.@.ben si je m'attendais à celle-là nom d'une bouse.fr "...Amis de l'euphémisme, bonsoir !

Ça c'est le Maxou que j'aime !
Que je retrouve serais-je même tenté de dire.
Un plaisir de lecture à l'aune de l'horreur insufflée tout du long de ce roman, monstrueux !

Conjuguant habilement enquête policière et étude de moeurs abjecte par le prisme d'un pervers qui devrait marquer durablement les esprits, Chattam nous revient dans une forme olympique avec ce récit suintant le mal absolu.

Une écriture beaucoup plus mature associée à une trame d'une noirceur achevée, ce cru 2015 dénote de par l'hyperréalisme qui s'en dégage et la plausibilité d'un tel cauchemar ambulant accentuant un peu plus ce sentiment de malaise qui vous étreint de la première à la dernière page.

Que Ta Volonté Soit Faite est un fantastique cauchemar livresque conçu dans le seul et unique but de niquer vos compte épargne temps de sommeil. Il fait mieux que ça, il l'annihile purement et simplement !

Testez Maxime Chattam
Succombez à ce sociodrame
Il vous laissera sur le macadam
De Carson Mills ou de Paname

Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel pour ce pur moment d'extase.

4.5/5
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Jon Petersen... rien que sur le réseau professionnel LinkedIn, ils sont 156 à porter ce nom... les pauvres!
Maxime Chattam vient de détruire à tout jamais la carrière de tous ces Jon Petersen, qui portent le nom d'un... D'un quoi d'ailleurs? D'une ordure, d'une pourriture, d'un déchet humain? Ou d'une grosse daube? D'un suppôt de Satan? On ne sait même plus quel nom donné à un type aussi méprisable et infâme. le Mal incarné.
Brrr... Rien que de l'écrire, j'en ai la chair de poule, le duvet qui s'hérisse, le faciès qui grimace.

Au coeur de Carson Mills, petit anus du Midwest, vit et sévit donc Jon Petersen (brrr...), gros trou du cul de l'espèce humaine. Pas très classe je l'accorde, mais à la hauteur de la classe du bonhomme.
Aucun don pour la vie en société, dénué de toute sensibilité, jamais une once de remords n'affleure cet esprit retors, mû par la seule cruauté gratuite et la distribution sans compter du mal autour de lui.
En bon jardinier de Satan, il entretient la mauvaise herbe qui pousse en lui, sème le désarroi et la souffrance partout où il passe, et arrose son entourage de violence et de torture morale. le village l'évite, sa famille le redoute et baisse les yeux tandis que les voisins ferment les leurs.

Chaque chapitre nous enfonce un peu plus dans la perversité et l'ignominie de Jon Petersen (brrrr...). Il détruit tout sur son passage. Véritable rouleau compresseur de monstruosités.

Pas à son premier coup d'essai, Maxime Chattam n'a pas son pareil pour nous entraîner dans la noirceur de l'âme humaine. La cruauté ne semble avoir aucune limite à ses yeux. Et il fait monter la tension psychologique aussi adroitement qu'un Paul Bocuse montant une mayonnaise. Chattam nous rend impatient, joue avec nos nerfs, et maintient brillamment un suspense quasi-insupportable.
Nuits courtes, sommeil agité, on trépigne tout autant d'impuissance que de curiosité à chaque réouverture du livre.

Pour accompagner le monstrueux repas littéraire servi par Chattam, je conseillerai humblement une petite musique d'Esprits criminels, idéale en fond sonore. Tant qu'à faire de flipper, autant s'imprégner de l'ambiance sombre de Jon Petersen (brrr..). 
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Jon Petersen est le Mal incarné.Déjà adolescent ,le shérif de Carson Mills , Jarvis Jefferson ,le soupçonnait de faire disparaître des animaux mais il était loin d'imaginer que Jon soit l'incarnation du mal.Toute sa vie,Jarvis ,qui tient sa ville avec fermeté mais aussi en fermant les yeux sur de menus larcins va chercher à découvrir qui est l'auteur du viol de deux jeunes filles et du meurtre d'une assistante sociale en gardant un oeil sur Jon mais la vérité est autre parfois.Un bon thriller.
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Je me suis régalée avec cette lecture : j'ai dévoré ces 361 pages en quelques petites heures.

Je m'attendais à un thriller classique "à la française" mais que nenni ! En lisant les toutes premières pages, le ton est donné : ce premier chapitre est glaçant (âmes sensibles, s'abstenir) (vraiment!). BAM. OUTCH. Il laisse le lecteur (en tout cas moi), complètement pantelant devant tant de violence gratuite et devant la terreur palpable de ce petit garçon.

D'autres scènes dans le roman sont aussi très violentes mais j'ai aimé cela. Maxime Chattam m'a vraiment donné l'impression d'être dans la tête de Jon Petersen, de comprendre son mode de fonctionnement, de me trouver de l'autre côté de la barrière, de ressentir cette frénésie meurtrière, ce déferlement de rage diabolique, et ce détachement terrifiant...

Ma seule petite déception fut une partie de la fin du roman, celle des révélations sur l'affaire Ezra... je l'ai trouvée peu convaincante.

J'ai également beaucoup apprécié ces atmosphères à la Stephen King : la bourgade de Carton Mills et son shérif sont typiquement king-esque et c'est tout à fait réussi. A noter également la plume étonnante de Maxime Chattam : pas d'écriture invisible/mécanique comme dans de nombreux thrillers mais une langue soignée où chaque mot est pesé et utilisé avec talent. Peut-être un poil trop de métaphores à mon goût mais l'ensemble est très réussi alors ne chicanons pas. La construction du roman est également très originale, avec ce narrateur de l'ombre, qui intervient de temps en temps et qui saura sans aucun doute vous surprendre...

En bref, un roman assez différent de ce que j'avais déjà lu de cet auteur (La Trilogie du Mal), mais toujours dans la lignée de cette analyse de la noirceur de certaines âmes (in)humaines, et qui m'a fait passer un très très bon moment de lecture.


Lien : http://www.plumedecajou.com/..
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Je viens tout juste de refermer mon premier Chattam...
Hors l'intrigue policière relativement prévisible (sauf cette mort subite du méchant de l'histoire), le récit vaut surtout par cette description minutieuse de l'ambiance d'une bourgade américaine traditionnelle.
Certes, Jon Petersen apparaît comme l'ordure que l'on a envie de tuer. Certes. Cependant, ma réflexion m'aurait plus entraîné à capturer le monstre vivant et hors d'état de nuire à jamais... N'étant pas l'auteur, ce n'est pas moi qui choisit la fin et les rebondissements.
Maxime Chattam est imprégné par ces Etats-Unis, pays bâti dans la violence et le crime. Il convoque, à certains endroits du récit, quelques ténors du roman noir américain présent dans la bibliothèque d'un notable de Carson Mills et qui nourrissent l'imaginaire du Shériff.
"la fin n'est jamais à la hauteur", dit le notable pour justifier le fait qu'il n'aime pas les polars de sa bibliothèque... Voire.
Alors, oui, je lirai d'autres bouquins de Chattam.
Un auteur qui cite Dashiell Hammett gagne à être davantage exploré, non?
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Merci tout d'abord à Babelio et aux Editions Albin Michel pour l'envoi du dernier roman de Maxime Chattam "Que ta volonté soit faite".

"J'ai descendu dans mon jardin
Pour y cueillir du romarin
Gentil coquelicot, Mesdames
Gentil coquelicot nouveau..."
Il est certain que ma lecture terminée, plus jamais je ne regarderai un champ de coquelicots de la même manière, tellement leur couleur rouge sang va me rappeler Carson Mills. En effet, cette petite ville du Midwest américain va être le berceau de Jon Petersen dans les années 60. Est-ce le fait d'avoir été tiraillé à sa naissance entre deux familles de religions différentes (des luthériens et des méthodistes) qui va faire que toute sa vie, l'âme de cet homme va être vouée au Diable?

Pour moi, ce roman n'est pas le meilleur de Chattam. Pourtant habituée à lire des histoires plutôt gore, j'ai ressenti un certain malaise devant ces descriptions très crues, ces scènes d'agressions sexuelles et de cruauté envers les animaux. Cette violence si souvent décrite dans les romans de l'auteur est ici plus proche du lecteur. Il nous avertit d'ailleurs dès le départ que ce dernier va avoir un rôle à jouer et ça marche plutôt bien puisque je m'y suis sentie spectatrice comme un habitant quelconque de Carson Mills, dans cette ambiance malsaine où la religion et les convenances sont étouffantes. Devant l'horreur on préfère se taire plutôt que remuer la fange et les représentants des diverse églises se retranchent derrière le secret de la confession. Il faudra attendre des années et presque la fin du roman pour que la justice (peut-être divine) fasse son oeuvre.

le manque d'originalité de l'intrigue est compensé par une fin des plus surprenantes. Même s'il est fréquent que dans un roman, l'auteur prenne le lecteur à partie, Maxime Chattam va plus loin et c'est là qu'on reconnait le talent d'un écrivain : être là où on ne l'attend pas. J'ai bien aimé ce dénouement ainsi que la ténacité positive du Shérif Jarvis, d'où une note de 15/20 mais je vous jure sur l'honneur, Monsieur Chattam que ce n'est pas moi le coupable...





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Maxime Chattam est un auteur que l'on ne présente plus. Pourtant, il s'agit ici d'une première pour moi.

J'ai choisi de lire ce roman après avoir entendu une booktubeuse dire qu'elle avait beaucoup aimé ce thriller jusqu'à ce que la fin lui gâche tout son plaisir. Et j'étais curieuse alors de savoir ce qui, dans ce final assez surprenant donc, pouvait faire passer d'un coup de coeur à un coup de gueule.

J'ai lu ce roman il y a plus de deux mois maintenant et je dois dire que je me souviens encore très bien de l'histoire, de l'atmosphère et de la fin. Cette fin…

Nous nous trouvons dans une petite bourgade américaine, auprès d'une famille dont le chef est tout simplement une personne horrible. Né dans le sang et la fureur, il mourra dans le sang et la fureur. Priez pour ne jamais croiser sa route.

Sous des dehors assez classiques, soit une ambiance pesante, un méchant, des crimes répugnants, un flic qui veut découvrir la vérité, l'intégralité de ce thriller est construit autour de sa fin. Et si en effet elle est surprenante, je mets en garde sur le fait qu'elle peut tout aussi bien plaire, l'impression d'avoir été mené par le bout du nez, comme totalement déplaire avec l'impression d'avoir été pris pour un … Pour ma part, je suis dans un entre-deux la concernant.

Maxime Chattam ne deviendra certainement pas mon auteur préféré mais j'ai passé un agréable moment en sa compagnie puisque j'ai trouvé dans son roman tout ce que j'aime dans ce genre, soit du rythme, du gore, une révélation finale qui est ce qu'elle est mais qui a au moins le mérite d'avoir été tentée.

Le relire? Pourquoi pas, à l'occasion

Lu en mai/juin 2021
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Que ta volonté soit faite, le dernier thriller de Maxime Chattam est mon premier ouvrage de cet auteur. J'ai toujours "fui" les thrillers trop gore... et puis à la lecture des premières critiques, je me suis dit que c'était avec ce dernier opus que j'allais découvrir cet auteur.

J'en ressors plutôt conquis.

Je n'ai pas vu passer ma lecture, cette "ode au mal"... Moins gore que ce que je pensais, ce roman (en tout cas c'est ce qui est indiqué sur la couverture du livre) est tout de meme tres noir...

Maxime Chattam sait utiliser les mots qui vont bien pour donner des frissons ou faire froid dans le dos! Les descriptions des scènes de sexe sont très explicites et pourtant je ne les ai pas trouvées vulgaire.
Idem pour les scènes de violence: a la fois inouïes, très explicites (ce qui nous permet de parfaitement les imaginer...) et pourtant pas nauséabondes ou répulsives.

Tout l'exploit de Chattam dans ce livre pour moi est d'arriver à nous faire froid dans le dos par l'utilisation de mots ou de phrases bien précis.

On ne peut que détester Jon, se prendre d'amitié pour le petit Riley...

Et que dire de la fin du thriller. C'est une apothéose! le narrateur joue avec nous, joue avec nos nerfs et nos pensées. Je ne m'attendais pas du tout à cela même si à la lecture des différentes critiques, je savais que la fin était singulière.

En conclusion, je dirai que ma découverte a été concluante. Ce Chattam la me plait! Après, je ne suis pas enthousiaste, je ne suis pas négatif...
La lecture coule d'elle même, la structuration du thriller en de courts chapitres fait qu'on ne voit pas passer les pages et qu'on est bien intégré dans l'histoire.

C'est un thriller atypique sur le Mal mais c'est un bon thriller que j'ai bien apprécié.

4/5
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« C'est l'histoire d'un pouvoir qui nous effleure sans conscience, d'une transgression, d'une bascule. Et d'un acte citoyen, au nom du plus grand nombre, au nom de ce qui est juste. »


Depuis le temps que j'entendais des louanges sur Maxime CHATTAM, il était temps que je me jette à l'eau ! J'ai choisi Carlson Mill pour première destination en sa compagnie, une bourgade du Midwest où tout le monde se connaît : shérif, fermiers, hommes d'Eglises, notables. La vie y serait paisible s'il n'y séjournait Jon Peterson : un gamin asocial à qui tout le monde pardonne son goût pour les mutilations d'insectes car il est né d'un bain de sang… Seul le lecteur et quelques membres de sa famille trouvent que sa fascination pour le morbide est anormale. Jusqu'au jour où il tabasse presque à mort un ado qui l'embête. A partir de ce jour, sa nature violente est connue et crainte, tout le monde l'évite. Mais Jon a découvert quelque chose de plus excitant encore que de maltraiter des insectes : prendre le pouvoir sur les individus. Une barrière morale a été franchie : le lecteur assiste ensuite à son premier viol, et cette première relation sexuelle va déterminer ce qu'il recherchera dans toutes les autres, le mal tapi en Jon franchissant alors les dernières barrières sociales…


« Elle n'avait pas su écouter son instinct lorsqu'il l'avait abordée pour lui réclamer son aide avec insistance, et à présent il était sur le point de la dévorer. Il allait se repaître de l'enfant en elle, pour ne laisser qu'une carcasse décharnée qu'on appelait « adulte », mais une adulte vidée de ses chimères et de ses enchantements. Parce que c'était de cela qu'il se nourrissait, c'était l'authentique nature de Jon Peterson : un ogre d'enfants. »


Etrangement, c'est à partir de là qu'une série de viols et de meurtres sévissent à Carson Mils, en même temps que la disparition de plusieurs chiens… Mais si les soupçons se portent sur Jon Peterson, sans preuves directes ni témoignages, le shérif ne parvient à arrêter personne. Les années passent et nous voyons Jon Peterson évoluer dans sa vie, dans ses goûts pour les femmes. Tout le monde s'en méfie mais il est prudent. Il parvient même à fonder une famille : Est-ce qu'il va trouver un équilibre dans l'amour et se calmer ? Sera-t-il inquiété pour certains crimes ? Ou est-ce que toute cette histoire va finir dans le sang ? Voici les questions qu'on se pose assez vite, pendant que le shérif se sent impuissant à résoudre certaines énigmes, et la population impuissante à lutter contre certaines horreurs.


*****

En tant que nouvelle lectrice de Maxime CHATTAM, je me suis dit qu'il allait falloir que l'auteur soit très fort pour ne pas nous ennuyer pendant ses 360 pages, puisqu'on semblait bien tenir notre criminel, notre mobile et notre shérif depuis le départ ou presque…


J'ai alors remarqué que, malgré ça et la noirceur de l'histoire, je n'avais pas envie de décrocher. Son talent de conteur, son maniement confortable de la langue, le choix du narrateur qu'on ne comprend qu'à la fin et, surtout, les réflexions qu'il sème sur la vie en général, ainsi que sur le passage à l'acte d'un psychopathe, suffisent à nous suspendre à sa plume. J'ai apprécié la précision de sa pensée, et j'ai aimé pouvoir approcher d'assez près la psychologie du personnage.


Et c'est ainsi qu'au gré des divers indices mis en lumière puis oubliés, des fausses pistes et impasses mais aussi des vies privées des différents acteurs et spectateurs de ce roman, Maxime CHATTAM a endormi ma vigilance. J'ai oublié de voir certains signes.


Enfin, j'ai aimé son coup de grâce final lorsqu'il prend son lecteur à témoin, le forçant à réfléchir à sa propre idée de la justice, du bien et du mal et à ses propres limites, son seuil de tolérance : Existe-t-il des bonnes raisons de tuer, comme tous les assassins voudraient le faire croire (une enfance malheureuse, la légitime défense, des pulsions, une certaine idée de la justice, l'absence de bien et de mal, ou encore le commandement de Dieu lui-même - ce qui ramènerait plus largement à des tueries d'actualité…) ? Si le plus grand nombre souhaite la mort, est-elle plus justifiable que la pulsion d'un seul (ce qui pose par exemple la question de la peine de mort…) ? Je ne peux malheureusement pas approfondir cette question pour vous laisser le suspense, mais ce roman a le mérite de nous y faire réfléchir. Il forme donc un tout pertinent et réaliste.


« Puissiez-vous un jour me pardonner de vous avoir entraîné ici, chez moi, à Carson Mills et au-delà. Mais vous savez ce qu'on dit des livres et des lecteurs qui les choisissent, n'est-ce-pas? On les sélectionne en fonction de nos humeurs, c'est une question d'instinct la plupart du temps. Sous le prétexte du divertissement sommeille la nécessité de confronter nos imaginaires à ce que nous sommes, tout au fond, ou à ce que nous pourrions être. Les livres répondent à nos manques, bien qu'on appelle cela de la "fiction" parce que c'est plus rassurant. Réfléchissez donc à cela. »


Une très bonne première rencontre, et probablement pas la dernière !

Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
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Je suis les écrits de M. Chattam depuis plusieurs années.
Il faisait parti de mes références mais avec le temps, je l'avais mis un peu de côté.

J'ai entendu tellement de bonnes choses sur ce livre que cela me donna envie de le lire.

Pour ceux qui comme moi, on suivit cet auteur, ils seront très étonné de ce roman noir très différent de ce qu'il a l'habitude d'écrire.
Et c'est une très bonne chose car il nous montre que malgré le succès, cela reste encore un très bon écrivain.
C'est d'ailleurs une des critiques qu'il a reçu.

Des passages un peu difficile à lire par leur dureté mais une plume fluide, des personnages attachants, une histoire passionnante, c'est un coup de coeur.

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