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3,82

sur 1926 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Années 60. Carsons Mills, petite bourgade dans le Midwest peuplé de quelques milliers d'habitants qui se connaissent tous. Ses champs, son école, son shérif et... Jon Petersen. Enfanté dans le sang, élevé à la dure par son grand-père Ingmar, figure imposante et violente, et ses deux tantes, Rackel et Hannah. Garçon asocial, il ne se fait pas d'amis et passe le plus clair de son temps seul... ou avec des fourmis dont il étudie le mode de fonctionnement pour mieux les détruire. Dès lors que l'on touche à ses fourmilières, Jon enrage et bien lui aura pris à ce jeune Tyler qui finira sous les coups acharnés de ce dernier et en sang, le visage démoli. le barrage a cédé. le Mal a parlé.

Bienvenue à Carson Mills... Maxime Chattam nous plonge dans une ambiance incroyablement sombre, sauvage et malsaine dans laquelle l'âme est plus que jamais noire. Il donne la parole à un narrateur dont on ne connaît pas l'identité mais que l'on devine à la toute fin. Il décrit avec justesse la montée en puissance de la violence, la haine et la rage qui habitent Jon, parlant même de petits papillons qu'il ressent dans le ventre. L'on est englué dans ce récit où la violence va crescendo, l'on explore l'âme humaine d'un sociopathe... et l'on en redemande ! Porté par une écriture riche et finement travaillée, ce roman au dénouement surprenant fait preuve d'une originalité déconcertante. Remarquable...

Que ta volonté soit faite... au nom de la colère, du vice et de la barbarie...
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Quelle surprise ! Je suis de plus en plus subjuguée par l'écriture de cet auteur. D'habitude je suis toujours impressionnée par la tournure de ses histoires mais avec ce roman-ci il va encore plus loin.

Au début j'avoue avoir été un peu septique à cause du style d'écriture de Chattam que je ne reconnaissais pas. Ici il possède une écriture plus subtile que d'habitude. On sent que chaque mot est parfaitement choisi et il s'exprime avec philosophie.
Et quelle imagination !! Tout est parfaitement maitrisé. La mise en situation de chaque passage est excellente et la tournure de l'histoire de plus en plus palpitante. de plus, il ne s'agit pas d'une enquête comme on en trouve habituellement. Ce livre a un aspect psychologique très fort. Cela est en partie dû au fait que l'histoire soit narrée de manière originale. Cette narration permet la réflexion sur le thème de prédilection de l'auteur: le Mal et ses origines. Il nous emmène au plus profond de la perversité et de la noirceur.

Concernant l'ambiance générale du roman, on sent directement l'influence de notre cher King. La petite bourgade de Carson Mills avec son shérif Jarvis qui m'a agréablement fait penser au shérif dans Misery.
Chattam nous emporte avec lui dans l'univers où vit Jon Petersen ce personnage tant détesté, pour tenter de comprendre d'où peut naître le Mal qui habite cet être et comment il peut se répercuter autour de lui. Et l'auteur est très fort à ce petit jeu ! Il a le don de se mettre dans la peau et dans l'esprit d'un psychopathe d'une manière fascinante.
La fin est vraiment surprenante et c'est le coup de grâce dans les dernières phrases !

Amis Babeliautes, vous l'aurez compris: foncez sans plus tarder.
Ce roman fait partie, à coup sur, de mes coups de coeur 2015.
Un grand merci à M. Chattam qui m'a encore une fois impressionné par son talent !

P.S: Par contre, petit coup de gueule à l'éditeur Albin Michel qui aurait pu représenter ce chef d'oeuvre avec un beau livre comme il le fait si bien d'habitude.
Ce nouveau format, pourquoi pas. Mais alors cette jaquette en papier et le livre moche en dessous, je dis non !
Mais cela n'est qu'un avis personnel.
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C'est un voyage auquel nous convie Maxime Chattam, un voyage dans le temps, dans l'espace et au plus profond de ce que l'homme peut produire de pire.

Que ta volonté soit faite est une nouvelle brique dans l'oeuvre de l'auteur et de sa radiographie du Mal. Et pourtant ce roman est unique. Si loin, si proche…

Ce récit a tout du chaînon manquant, de quoi rassembler les admirateurs de la première heure (s'ils savent rester curieux) et la partie du lectorat que l'auteur n'a pas encore réussi à toucher. Ce n'est pas un hasard si l'éditeur Albin Michel a décidé de sortir ce livre en littérature générale, sans y faire figurer l'étiquette de thriller.

Car cet étonnant et admirable roman est un véritable hommage aux romans noirs américains, ceux qui décrivent toute la noirceur des contrées reculées de cet immense pays. Une histoire sur l'Amérique profonde, celle d'avant l'ère des téléphones portables et d'internet, celle de cette campagne à la fois dure et impressionnante. Celle de ses habitants aussi (et surtout), entre croyances, communautarisme et lourds secrets.

Les habitués de l'auteur risquent d'être sacrément surpris par ce roman, dès ses premières lignes. Une ambiance et une écriture très différentes de ce qu'il proposait jusque là. Véritablement très différentes. Pour ma part, je suis passé par différents stades en découvrant cet univers. D'abord désarçonné, puis intrigué, pour rapidement être fasciné et subjugué par cette atmosphère oppressante et si réaliste.

Une description de cette part de l'Amérique et de son histoire d'une réelle justesse, à travers un récit tout en subtilité et en sensibilité, malgré le sujet d'une douloureuse puissance et d'une bouleversante violence. Une violence sans concession mais suggérée, sans aucune surenchère, ce qui accentue la véracité du tout.

Carson Mills, petite bourgade du Midwest. Un environnement tellement bien dessiné qu'on y est proprement transporté. On vit aux cotés de ces personnages et on sent les effluves malsaines qui les entourent. Une ambiance au service d'une histoire qui prend des virages vraiment inattendus.

Maxime Chattam a travaillé son écriture, méconnaissable, pour rendre cette ambiance noire encore plus poignante. Oui, chaque mot, chaque phrase sont réfléchies, façonnées à travers une langue riche, expressive et raffinée.

On croirait lire du Stephen King mâtiné de Thomas H. Cook, sur une thématique de… Maxime Chattam. Mais ne parlons pas de copiage, oh non. Que ta volonté soit faite est un vrai hommage aux romans noirs, je me répète, un témoignage d'un temps révolu mais qui nous en apprend tant sur l'âme humaine. Derrière cette magnifique couverture et à travers ce récit, Chattam touche comme rarement à ce qu'est l'essence même du Mal.

Une formidable et surprenante réussite donc, qui prouve qu'un auteur, (trop vite) catalogué, peut savoir se renouveler pour mieux faire passer son message. Avec ce roman, Maxime Chattam nous démontre de manière éclatante qu'il a encore beaucoup à nous apporter. Chapeau bas.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Un vrai coup de coeur pour moi même si je ressors lessivé de cette lecture !

Maxime Chattam nous entraîne dans la petite bourgade de Carson Mills à la suite de Jon Peterson, sorte d'incarnation la plus glaçante du Mal.

Je n'ai pas pu décrocher de ma lecture tant j'ai été pris dedans.

Pas de répit dans l'horreur, ici, car pas de fantastique, d'irréel.

Juste un être abominable que l'on va suivre des balbutiements de sa psychose jusque aux sommets de sa malveillance.

C'est donc noir mais très fouillé.

J'ai été purement hypnotisé par l'auteur qui je l'espère reviendra un jour vers ce genre de littérature.

Mon livre préféré de Chattam !

A vos risques et périls, vous vous lancerez dans cette lecture mais sachez que vous ne regarderez plus les coquelicots de la même manière après ça …
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Je suis une fan de la première heure, je n'ai donc pas du tout lu le quatrième de couverture, pourquoi? Et bien parce que c'est Chattam voyons...

Il y a des auteurs avec lesquels je ne me pose aucune question.

Malgré que je connaisse très bien son oeuvre, Mr Chattam a réussi à me surprendre, et c'est peu dire.

Voici un roman qui fait dans la noirceur, pure et dure, il m'a un peu fait penser au roman de Donad Ray Pollock "Le diable, tout le temps", même décor sombre ou il est difficile de trouver de la joie, et pourtant, une éclaircie parvient à percer les sombres nuages, c'est là qu'est le talent de l'auteur. Et voilà qu'en lisant enfin le résumé du livre, je découvre cette même référence à Donald Ray Pollock.

Mais je vous laisse découvrir par vous même où va apparaître cette embellie.

Une description d'une Amérique puritaine, où les langues sont mauvaises, elle plombent une réputation en un rien de temps, alors il vaut mieux se taire, pour ne pas salir l'honneur de la famille...
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Si on m'avait fait lire ce livre à l'aveugle, j'aurais parié ma chemise et tout le reste que l'auteur était américain et auteur de polars noirs.

C'est toute nue que j'aurais terminé puisque Maxime Chattam est français et que le polar noir n'est pas son créneau habituel.

Pourtant, ce n'est pas la première fois que je lis cet auteur, sa trilogie du Mal m'avait déjà happé, ses autres oeuvres aussi, mais je fus bien incapable de reconnaître sa patte.

Direction Ploucville… Enfin, Carson Mills, plutôt, mais c'est du pareil au même. Nous sommes dans les années 50-60, dans une petite bourgade un peu retirée avec des gens simples, frustres, une famille riche qui domine le tout et une division religieuse entre les luthériens et les méthodistes.

Et le Mal rôde en la personne d'un homme qui fera preuve d'une extrême violence envers les autres, avec sa femme, son fils et envers tout le monde.

Le premier chapitre est sans concession et je l'ai terminé en fermant les yeux, avalant difficilement ma salive. le ton était donné : âmes sensibles, dégagez !

Sombre, violent, dérangeant, angoissant, avec un contexte social d'une petite ville en toile de fond. Bref, un p'tit roman noir serré comme je les aime.

Ce que j'ai apprécié, c'est que le premier chapitre donne le ton tout en nous présentant deux personnages clés – Jon Petersen et son fils, Riley – avant de faire un retour de plus de 30 ans en arrière pour nous expliquer l'histoire de Jon.

L'écriture est âpre et elle vous imprégnè, telle de la fumée qui se fixerait dans vos vêtements et sur votre peau. Nous sommes face à un roman cérébral qui, même refermé, nous fera encore cogiter longtemps.

Si la violence transpire à toutes les pages, elle n'est pas gratuite et bien souvent larvée, cachée, en attente. On la sent naître, on suspecte ce qu'il va se passer (ou ce qu'il s'est passé) et la sueur froide dégouline dans le dos. Bref, c'est pire qu'une explosion de violence. C'est sournois, même.

Les personnages sont typés, mais sans être stéréo (typés), ils sont travaillés avec peu de détails et, malgré tout, ils arrivent à être tellement présent qu'ils vous hanteront longtemps après la fin (et vous mettrez des années à regarder les coquelicots sans frissonner). Il y a une dualité du Bien contre le Mal, au travers de deux personnages, qui ajoute de la pression durant la lecture.

La psychologie des différents personnages est très fine et bien mise en oeuvre, notamment avec les deux communautés religieuses. Là, on est dans le très fin et on touche à l'excellence à tous les points de vue.

Chattam a dû biberonner aux grands auteurs noirs, les trempant dans sa soupe du midi et en reprendre dans ses biscuits de 16h. D'ailleurs, il en cite quelques uns – le shérif est un lecteur – et c'est pas de la gnognotte.

L'auteur a dû suivre aussi un stage de foot parce qu'il m'a taclé assez violemment alors que je soufflais après une accalmie et que l'enquête était en place.

Paf, dans ma gueule. L'équivalent du choc que le joueur Battiston a dû ressentir en se faisant percuter par Schumacher lors de la fameuse finale à Séville en 1982.

J'étais par terre, groggy, sonnée. Pas de gong pour sonner le glas, on se relève et on continue jusqu'à ce que je me reprenne un uppercut qui m'a envoyé au tapis.

Brillant ! Faudra d'ailleurs un jour que j'embrasse l'auteur – si j'ai le bonheur de le croiser – pour le remercier de m'avoir offert ça !

C'est un roman noir très fort, prenant et un coup de coeur, aussi fort que les coups de poings que j'ai pris. Chattam, il shoote et ça fait mal, mais c'est bon.

Avec ce livre, t'es sur un ring, tu te prends les coups, tu voudrais les rendre mais… t'en redemande !

Que ta volonté soit faite… et elle le fut ! Oh que oui !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Voici le troisième roman que je découvre de cet auteur. le premier étant L'âme du mal que j'avais beaucoup aimé, le second étant Autre Monde : L'alliance des trois qui était dans un style totalement différent mais tout aussi passionnant.

Avec Que ta volonté soit faite, Maxime Chattam a placé la barre très haut tant son roman est de qualité. J'ai rarement vu un livre et un personnage aussi ignoble, répugnant et pourtant tellement réaliste. Je ne résumerais pas le livre, je pense que Maxime Chattam s'en est suffisamment bien chargé avec sa promo, mais sachez qu'on est dans un style qui fait penser à du Stephen King, les lourdeurs en moins. Ce même roman chez King aurait juste fait le double de pages minimum.

J'ai adoré les nombreux personnages, l'évolution de Jon Petersen au fil des chapitres et des années, j'ai aimé notre coté voyeurisme, ou malgré toutes les horreurs qu'il se passe dans ce livre, on en redemande.
Ceux qui auront lu le livre savent a quel moment dans le récit on se prend une claque monumentale, avec un énorme virage scénaristique, qui nous plonge nous lecteurs dans ce monde si ignoble.

Ce livre nous fait réfléchir, tout au long de la lecture on établi des théories sur divers personnages, sur diverses situations, mais a aucun moment on ne s'attend à ce qui va nous arriver.

Trois lectures de Maxime Chattam, trois registres différents, zéro déception. Il ne me reste plus qu'a lire les 17 autres romans de ce auteur particulièrement doué.
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Ames sensibles, s'abstenir car Que ta volonté soit faite est un roman noir, très noir !
A Carson Mills, petite bourgade paumée au fin fond de l'Amérique profonde pourtant tranquille, une vague de violence inexpliquée déferle. le Mal est à l'oeuvre et ne s'arrêtera pas de sitôt...
Maxime Chattam reprend ici un de ses thèmes de prédilection : la violence et le Mal à l'état brut mais ce vingtième roman montre une nouvelle facette de cet auteur que j'affectionne tout particulièrement. On y trouve beaucoup d'originalité dans l'écriture, soignée au demeurant, dans la présence d'un narrateur qui nous interpelle, dans un final plus qu'inattendu et on y sent aussi toute l'influence des romans de Stephen King.
J'ai vraiment apprécié cet univers glauque à souhait, cette spirale infernale qui conduit souvent les psychopathes au pire, cette petite ville du Midwest américain avec son shérif et ses habitants si typiques.
Merci, Mr. Chattam.
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'Gentil coquelicot mesdames, gentil coquelicot nouveau'. Il se peut que ce petit air vous vienne en tête à la vue de la couverture et ressurgisse à plusieurs reprises en cours de lecture. Vous déchanterez vite. Il ne fait pas bon croiser des coquelicots dans ce récit, cette fleur « qui meurt dès qu'on la coupe ». Vous serez même glacé d'effroi bien avant d'en rencontrer, la violence morale présente dès le premier chapitre met immédiatement dans l'ambiance - triste à hurler.

Jon est né dans le sang, celui de la vie, comme tout un chacun, mais surtout celui de la mort, des règlements de compte entre deux familles opposées, dans ce village du Midwest des années 60 où les clivages religieux sont déterminants. Si tout le monde est républicain à Carson Mills, il ne saurait être question d'alliance entre des méthodistes et des luthériens.
Il paraît que c'est parce qu'il est né dans un bain de sang que Jon a 'le Mal en lui'. C'est quoi ces conneries ? Serait-il devenu psychopathe si son environnement avait été plus chaleureux ? Si on n'avait pas vu en lui quelqu'un de mauvais ? Problème de l'inné et de l'acquis, du regard des autres, de ce qu'ils (n')attendent (pas) de vous, et, plus particulièrement ici, du rejet d'un enfant né dans des circonstances tragiques.

De Chattam, j'avais lu 'La théorie Gaïa'. Je m'étais bien promis de ne jamais réouvrir un de ses ouvrages, je n'aime ni l'action ni l'aventure. L'auteur donne aussi dans le fantastique, et c'est encore moins mon truc.
Rien de tel ici, beaucoup de finesse au contraire : des descriptions saisissantes de la colère chez un psychopathe et de la tension croissante qui précède ses passages à l'acte ; des réflexions pertinentes sur le "mal", la violence morale et physique, ses dégâts sur les proches d'un monstre. Et une écriture somptueuse, qui m'a surprise chez cet auteur.
Alors merci Magi d'avoir insisté pour que je découvre cet ouvrage brillant, peut-être le meilleur thriller que j'aie lu à ce jour, de l'étoffe de 'Seul le silence' (R.J. Ellory), 'Shutter Island' (D. Lehane), 'Mystic River' (idem), 'Avenue des géants' (M. Dugain), avec un petit air du splendide 'Wisconsin' (M.R. Ellis) et de 'Arrive un vagabond' (R. Goolrick). ♥

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Je suis emballée, je viens de terminer mon livre «Que ta volonté soit faite», de Maxime Chattam. Maxime Chattam est mon auteur préféré et ce livre m'a captivé. Je suis étonnée et troublée. J'ai dégusté tous les mots, c'est une lecture prenante et un peu inhabituel. Je le dis, je suis «fascinée» par cette histoire si bien écrite, par cette atmosphère très tendue et très électrique. Je suis envoûtée !!!

Il y a dans ce thriller une entité noire et une ombre très malsaine. C'est un récit qui aborde le pire côté de l'humain, sur des sujets qui sont encore tabous et qui révoltent. Je retrouve alors la plume de Maxime Chattam : forte, habile et rusée.

C'est ainsi qu'il m'amène dans la petite ville de Carson Mills et là on assiste à la naissance de Jon Peterson. Il est né un peu comme Dexter, dans un climat de violence. Je découvre, à travers ses yeux, son univers. C'est un monde où il a dû se contraindre aux règles sévères par son grand-père. Il grandit dans un environnement à part. Tout enfant, parfois on subit la violence et c'est ce qui lui arrive. C'est à partir de là qu'il fait ses choix. Ensuite, il arrive des événements inexpliqués et c'est là que Jarvis, le Shérif, qui entre en scène.

Au fil de la lecture, on sent qu'il y a une note religieuse, où Maxime Chattam sait si bien la jouer. À travers cette histoire, tous les personnages sont venus me toucher. Ils sont la richesse, le coeur de l'histoire. On les voit chacun évoluer à leur manière dans ce petit village de Carson Mills ou ailleurs. Tous, ils ont croisé la route de Jon Peterson. On ressent chez chaque personnage leur instinct de survie, leur questionnement.

Le récit se porte en deux parties : Il y a l'histoire de Jon et son déroulement et ensuite il y a Jarvis, le Shérif, de la ville, qui ouvre une enquête. Jarvis, quand je pense à lui, je ressens un sentiment de sécurité. Il s'est pris un certain temps avant que je m'attache mais une fois que c'est fait, j'aime le suivre dans son quotidien, à son travail et dans sa recherche. Il est un homme de tête et de coeur, il est d'une aide généreuse et il est gentil avec les gens de sa patrie. Il sait m'amener dans sa quête de vérité dans des lieux sombres où tu franchis quand le désespoir s'installe.

Le roman «Que ta volonté soit faite» est un peu tout cela et un peu plus. Pour le savoir, il faut le lire, s'en imprégner et s'en humecter pour apprécier davantage cette écriture un peu noire, un peu sauvage et des fois remplie de tendresse. C'est encore un amour renouvelé pour cet auteur qui mérite mon respect pour cet ouvrage solennel avec sa petite dose de philosophie.

Quand j'ai terminé ma lecture, il a fallu que je me pose et que je réfléchisse car c'est un roman qui déstabilise chaque lecteur.
C'est du Grand Chattam et je suis très fière de le dire !
Je le recommande à tous, mêmes ceux qui sont inflexibles ou qui doutent de Chattam ! Ce roman est du bon vin ou l'odeur du rhum (à choisir selon votre humeur) !
Comme moi, cette lecture va vous ravir mais gare aux âmes sensibles...

P.S : allez voir aussi les critiques de Odin062 et de Gruz....

Isabelle
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