Définitivement, je crois que je ne suis pas faite pour les manuels de vulgarisation ou plus précisément de découvertes de sujets.
En effet, dans cet ouvrage, on apprend un tas d'informations sur l'homosexualité en tant que sujet sociologique, mais malheureusement quand cela devient intéressant, les auteurs s'arrêtent. Je sais... Je n'ai qu'à ouvrir les ouvrages originaux, mais sachez que j'ai toujours l'espoir naïf d'apprendre une multitude d'informations dans des ouvrages qui osent porter un titre si généraliste.
Néanmoins, cet ouvrage, à défaut d'approfondir le sujet premier qu'est l'homosexualité, m'a permis de comprendre comment l'aborder en tant que recherche sociologique. L'homosexualité n'est pas un tout ; loin de là. Il faut tout d'abord concevoir l'homosexualité masculine, féminine, les pratiques, les identités, etc, etc. de plus, il faut savoir, et je remercie d'abord l'ouvrage que l'homosexualité a plusieurs significations en fonction des époques, des cultures, des ethnies, et des religions ; ici l'ouvrage approfondit réellement le sujet, et c'est très intéressant !
Alors, amis chercheurs ou sociologues, cet ouvrage vous ravira pour concevoir votre sujet, mais pour en apprendre davantage, il faudra revoir ses classiques ;)
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L’ouvrage d’Arnaud Lerch et de Sébastien Chauvin [...] décloisonne l’homosexualité comme objet de recherche et pose des questions à la sociologie toute entière.
Lire la critique sur le site : LaViedesIdees
(A propos de l'homophobie) Le choix du suffixe "phobie" n'est pas neutre : il décrit un mécanisme mental, un sentiment individuel, une pathologie mêlant crainte et hostilité.
On ne naît pas homosexuel-le, on le devient : c'est le principal acquis de l'interactionnisme.