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Jean-Luc Barré (Collaborateur)
EAN : 9782841113934
512 pages
Editions Nil (05/11/2009)
3.7/5   111 notes
Résumé :
Jacques Chirac ne parle pas facilement de lui-même. Pudique et secret, il se raconte ici pour la première fois. Dans un style vivant et direct, non dénué d'humour, il évoque ses origines familiales, sa jeunesse aventureuse et ses débuts en politique, depuis son élection en 1967 comme député de Corrèze, qui lui a permis de s'imposer très vite dans un milieu pour lequel il ne se sentait pas prédestiné.

Ce volume couvre les soixante-trois premières année... >Voir plus
Que lire après Mémoires, Chaque pas doit être un butVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Peut-être un des premiers hommes politiques qui m'ont marquée, car la 1ère élection présidentielle dont je me souvienne est celle de 95. Ce premier tome est donc antérieure à cette élection mais je ne me suis pas ennuyée et le lire avec le recul de l'Histoire rend certains passages savoureux (notamment celui sur la construction européenne en cette période de brexit!!!).
J'ai donc appris plein de choses sur ce grand homme. Issu d'une famille privilégiée, avec un grand père, homme politique, il se tourne vers sciences-po sans grand enthousiasme, mais c'est l'endroit où il rencontre Bernadette. Idylle qui a failli tourner court, lors d'un séjour aux USA où il fait la plonge dans un restaurant, il rencontre une jeune américaine et songe à rompre avec Bernadette. Il n'en sera finalement rien.

Puis vient son service militaire au moment de la guerre d'Algerie. En rentrant, il veut voyager mais il entre finalement à la cour des comptes sans aucune motivation.

Il rencontre Pompidou, son père spirituel, qui pour lui incarne la nation. Il l'a formé en politique. J. Chirac entre à Matignon en 1962 en tant que secrétaire général. Il apprend le pouvoir et est déjà surnommé "le bulldozer".
Formé par P. Juillet, il part en campagne (ce qu'il préfère le plus), en voiture, en rencontrant le plus de monde possible. Élu député quelques semaines, il devient secrétaire d'état à l'emploi.
Lors de mai 68, ils sont peu à rester auprès de Pompidou, qui vit mal de départ de De Gaulle à Baden Baden, mais J. Chirac reste avec lui et devient secrétaire d'état au budget. Lors de l'élection de Pompidou, apparaissent P. Juillet et M.F. Garaud, qui ont eu une grand influence sur J. Chirac.
Arrive alors VGE, ministre des finances, son grand rival, décrit comme égoïste et imbu de sa personne.
P. Juillet et M.F. Garaud opposants au 1er ministre Chaban, veulent la promotion de Chirac. Il devient chargé des relations avec le parlement en 71, mais il s'ennuie. Avec le départ de Chaban en 72 et l'arrivée de P. Messmer, J. Chirac devient ministre de l'agriculture, après avoir refusé l'éducation et l'industrie. Ce sera les meilleures années de sa vie.

Le passage sur la construction de l'Europe m'a marquée, particulièrement aujourd'hui où l'on parle de déconstruction. Cette Europe voulu par la 4ème république, mais possible que grâce au traité de Rome et à la nouvelle constitution de 58.
J. Chirac entre au ministère de l'intérieur en 74. Mais, peu de temps après, c'est le décès de Pompidou.
Rien n'a été prévu pour sa succession politique. La bataille fait rage entre VGE/Chaban/Mitterand. VGE est élu et J. Chirac devient son 1er ministre. VGE impose une nouvelle position à la fonction de président, qui consiste à se positionner en arbitre omniprésent, ce qui amoindri les initiatives du 1er ministre. Ainsi, J. Chirac démissionne en 76 (et garde une rancune tenace envers VGE) et fonde le RPR.

En 77, il devient maire de Paris (depuis 1871, la ville est sous la tutelle de l'état, et administrée par le préfet de la Seine, c'est donc le 1er maire depuis J. Ferry).
Lors des élections européennes, il lance lance l'appel de Cochin ou plutôt lui fait-on lancer cet appel, car après un grave accident, il n'est pas capable d'avoir les idées claires. Il perd les élections et se sépare de P. Juillet et M.F Garaud.
En 81, il est un candidat affaibli face à M.F. Garaud et M. Debré. VGE se retrouve donc au 2nd tour, où il fera un geste vers le RPR, mais ce sera trop tard.

Ainsi, avec l'élection de Mitterand, J. Chirac se retrouve dans le rôle de l'opposition où, il souhaite se montrer tolérant. Mais, il y a beaucoup de différences de points de vue comme la proportionnelle, qui favorise l'émergence du FN et par conséquent, gêne l'opposition. Patriote, J. Chirac refusera toujours de s'allier à eux. Ainsi, l'opposition gagne les législatives mais de peu, ce qui contentera grandement Mitterand. J. Chirac redevient 1er ministre.
Lors du nouvel échec à l'élection présidentielle en 88, J. Chirac analyse et impute la faute de ce dernier, aux guerres de partis et au fait qu'il aime être en campagne, au contact du peuple, mais qu'il est mauvais dans les médias. Mais, il repart au combat, de nouveau élu maire de Paris en 89.
Séguin et Pasqua ne lui pardonnent pas l'échec de 88 et veulent un retour aux fondamentaux du gaullisme. La relation Chirac/Séguin sera assez houleuse et passionnée donc compliquée à gérer dans une équipe politique.

La fin du siècle est particulière, avec un monde qui craque (démantèlement de l'URSS,chute du mur de Berlin, guerre du Golfe, génocide rwandais).
J. Chirac s'est très tôt intéressé aux conséquences écologiques et au devoir de l'humanité sur l'environnement (à une époque où le sujet n'était pas encore abordé).
Vient ensuite 1992, et son traité de Maastricht, où le RPR prône le non en raison d'une peur de la perte de la souveraineté de la France.

En 1993, nouvelles législatives et nouvelle cohabitation. J. Chirac n'y va pas car il préfère se concentrer sur la future campagne présidentielle. de plus, il aurait préféré que Mitterand démissionne. C'est donc Édouard Balladur qui y va.

Le dernier chapitre s'ouvre sur cette phrase " j'avais confiance en Édouard Balladur". Suite à la trahison de ce dernier décidant d'être lui aussi candidat en 95, d'autres défections ont suivi comme celle de S. Veil et bien sûr celle de N. Sarkozy.

J. Chirac finit par un portrait pudique mais touchant de sa femme, ses filles et de l'adoption de sa fille. En 95, il peut compter sur elles. Il est isolé mais trouvera une sorte de soutien auprès de .... Mitterand et bien entendu du peuple. Il est donc élu en 95!

Ce premier tome est un vrai témoignage sur notre Histoire, témoignage d'autant plus intéressant qu'il s'intéresse à un véritable personnage de la vie politique (il reste encore aujourd'hui un des plus apprécié et regretté). Bien sûr il est raconté par le principal intéressé donc forcément certains passages peuvent paraître édulcorés. J'entame le 2ème tome qui devrait encore plus m'intéresser puisque relatant des événements dont je me souviens.
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Retiré de la vie politique, enfin officiellement, mais pas tout à fait malgré tout, Chirac le pudique se livre, un peu plus que d'ordinaire.
Chirac fait partie du paysage politique du pays depuis que je suis l'actualité, bien avant d'être électrice.
Chirac, l'Homme Chirac, m'est sympathique. C'est le bulldozer qui aime la poésie, c'est l'homme pressé et moderne qui s'intéresse aux origines de l'Homme. Née un même jour que lui, je me reconnais dans ses contradictions.


Le premier volet de ses mémoires, qui prend fin à la veille de son élection à la Présidence de la République est à mon sens plus personnel que politique. Bien que né à Paris, c'est en Corrèze, qu'il puisera ses racines radicales –socialistes, marqué par un grand –père instituteur de campagne, et laïc, enfant unique adulé par sa mère, et dont il dira de son père « qui a su lui inculquer un profond respect du travail ».
Il me fera sourire en évoquant une jeunesse pleine d'idéaux : son ambition d'être marin au long cours, la signature de l'appel de Stockholm, son épopée américaine….
Il s'attarde longuement sur la passion de sa vie pour les arts premiers ; une passion qu'il a longtemps tenu secrète, préférant passer pour un inculte, alors qu'il est reconnu pour être un spécialiste du domaine.
L'animal politique n'est pas loin. La « chose » a été sa vie. Si rien de nouveau ne nous est révélé, c'est une autre facette de la politique qui est montrée : celle des amitiés, mais aussi des trahisons, vraies ou ressenties, celles des coups bas. Pas une personnalité de l'époque ne manque à l'appel. Il n'est as tendre avec celles de sa famille politique, plus bienveillant avec ses adversaires ; revient longuement sur celui qu'il considérait comme un père : Pompidou.
« Lorsque j'apprends sa mort, le soir du 2 avril, le chagrin qui me submerge est tel que je ne cherche nullement à dissimuler ma peine, en privé comme en public. Bien que nous n'ayons jamais été intimes, je ressens la morte de Georges Pompidou aussi cruellement que celle d'un proche. »

Chirac le pudique, se fait sincère, je le crois en tout en ce qui concerne ce point précis, lorsqu'il évoque son engagement et ses conséquence sur sa vie familiale, sa fille Laurence, son épouse qui envers et contre tout l'a toujours soutenu.
Je suis un peu moins convaincue par ses combats, non pas que je ne trouve pas sincère dans ses convictions, mais plutôt dans la manière de les mettre en oeuvre, et sur les résultats.
Par contre je suis « admirative » de l'endurance, et de la persévérance du personnage. En quarante années de politique, il a eu ses hauts et ses bas, ses victoires et ses échecs –cuisants pour certains-mais à chaque fois il est remonté en selle, Bernadette à ses côtés, plus conquérant que jamais pour atteindre son, objectif : accéder à la Présidence.

Sur la forme, ces mémoires, sont agréables à lire ; 24 chapitres sur le mode thématique, et en annexes des discours de l'époque et son bilan de gouvernement 1986-1988. le style est à l'image du personnage accessible, sans détour, clair.
Bien lors de sa parution, j'en rédige mes impressions au moment où je termine le second volet de ses mémoires


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Chirac encense les morts et n'est pas tendre avec les vivants...

Jacques serait retiré de la politique ? Que nenni !

Personnalité politique préférée des français, Jacques Chirac peaufine son personnage. A lui à qui on a tant reproché agressivité et clanisme, il nous renvoie le portrait d'un radical-socialiste avide de modernité, respectueux des cultures anciennes et la recherche des meilleures lignes de compromis, ce qui serait tant apprécié des français. On y croirait presque…

Le personnage est sympathique sans conteste mais la lecture de ces mémoires nous amènerait à penser que Jacques Chirac fut longtemps incompris de ses adversaires, pour le moins mais aussi de son camp… et des français.
Il y a deux solutions: soit Chirac croit en ce qu'il dit et il est passé à côté de son personnage, soit il nous raconte une belle histoire, la sienne…

Ce qui m'a surpris dans ces mémoires:

* la référence persistante au radical-socialisme
* il prend ses distances régulières avec les valeurs de la droite traditionnelle qu'il a pourtant longuement incarné
* son mépris du libéralisme et sa propension à penser que le service de l'État est la carrière suprême dans notre pays
* ses piques permanentes et non assagies à des personnalités toujours présentes: Valéry Giscard d'Estaing, Edouard Balladur et, à peine esquissé, Nicolas Sarkozy, président en fonction. On attend d'ailleurs là dessus la suite de ces mémoires qui, à mon idée, ne paraitront pas avant les élections de 2012…
* son estime touchante pour le général De Gaulle (statue difficilement attaquable), Georges Pompidou et… même François Mitterand…

Maintenant, sur le fond, Chirac me fait l'effet de ne pas voir ou de ne pas analyser la déchéance économique et politique du pays dont il a été l'un des acteurs majeurs de ces trente dernières années… Effet de style ou aveuglement des grands commis de l'État qui s'illusionnent encore sur leur rôle, coincés qu'ils sont entre le transfert du pouvoir vers le monde économique et le grand agrégateur européen. Plus personne ne peut être désormais en France un Louis XIV, un Napoléon ou même un Clémenceau. Ces temps sont définitivement révolus. Il serait temps que les politiques en prennent conscience et arrêtent de nous jouer l'importance de leur rôle dans les inflexions positives de notre pays. Quand aux points négatifs, Chirac les évoque à peine, passe ou glisse dessus avec aisance.

Bref, vous l'avez compris, ces mémoires m'ont largement laissé sur ma faim et on est bien loin de l'excellent « La tragédie du président – Scènes de la vie politique 1986-2006″ de Franz-Olivier Giesbert que j'ai commenté par ailleurs.

Quant à la forme, Jacques Chirac n'a clairement pas le style de l'un de ses poulains, Dominique de Villepin, mais ce « Chaque pas doit être un but » reste bien plus clair dans l'expression que le titre de l'ouvrage qui, lui, reste largement abscons.
Lien : http://www.bir-hacheim.com/c..
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J'ai lu les deux tomes des mémoires de Monsieur Jacques Chirac. Lus? Je devrais plutôt dire: "dévorés"! Quelle belle écriture, ma foi! Tous ceux qui pensaient que Jacques Chirac était un inculte total en prendront pour leur grade! J'ai eu le plaisir ainsi de mieux connaître ce monsieur que j'ai toujours énormément apprécié car simple et proche des gens. Grâce à lui, j'ai également découvert d'autres personnalités, que je ne connaissais pratiquement que de nom ou pour les avoir vues parfois à la télévision. Je suis Suissesse, certes, mais très intéressée par tout ce qui se passe en France, en politique comme en général, ce beau pays étant très cher à mon coeur, y ayant eu de nombreux ancêtres, protestants s'étant réfugiés en Suisse pendant les Dragonnades, sous Louis XIV. Je pense que même les personnes n'étant pas passionnées de politique trouveront du plaisir à lire ces "Mémoires", tant de sujets divers y étant abordés.
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Je n'ai pas souhaité lire le premier volume des mémoires de Jacques Chirac. L'époque me semble trop éloignée, et la thématique de la conquête du pouvoir à travers des étapes franco-française ne m'intéresse pas. En revanche, j'ai été très intéressé par ce deuxième tome, qui expose le travail abattu par l'ancien président durant ses deux mandats, et nous entraîne dans la arcanes de la diplomatie.

Au-delà de l'acharné de travail déjà connu de tous, on découvre un humaniste passionné par les civilisations premières et par l'Orient au sens large du terme. On découvre aussi un homme qui semble souvent avoir eu à coeur d'oeuvrer pour la paix et le dialogue entre les cultures. J'ai été particulièrement admiratif face au travail accompli lors de la guerre des Balkans, même si on se demande encore s'il a été judicieux de soutenir les albanais face aux serbes, historiquement francophones et toujours très francophiles. J'ai aussi apprécié le récit de la crise irakienne, de ce combat contre le rouleau compresseur de l'administration Bush. Enfin, on ne peut rester insensible aux prises de position de Chirac dans le conflit israélo-palestinien.

Bien sûr, on sent que le deuxième mandat a été moins flamboyant que le premier. Bien sûr, Chirac qui est connu pour être très secret sur sa vie personnelle, n'en livre rien : le discours est professionnel, cantonné aux actions présidentielles. Mais le tout est agréable à lire, et j'en garde un bon souvenir. N'hésitez pas à lire ce livre, car il en vaut la peine.
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critiques presse (1)
NonFiction
01 octobre 2019
L’ancien chef de l’Etat compose ses mémoires avec son alacrité habituelle; et, dans un ultime pied de nez aux amateurs de psychologie politique, livre un Jacques Chirac que tous connaissent, rétif à l’exhibition, se nourrissant volontiers du discours des autres : aussi impersonnel que possible.
Lire la critique sur le site : NonFiction
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Nos professeurs, à l'ENA, nous expliquent, démonstrations lumineuses à l'appui, que le redressement économique de la France est devenu impossible. Le déficit de la balance des paiements est considéré, par les plus éminents de nos maîtres, comme une fatalité inéluctable, tout à fait comparable à une anémie chronique, reconnue comme telle par le malade lui-même, qui s'y est résigné. Imaginer une guérison, fût-ce à longue échéance, pouvait faire douter de nos aptitudes à exercer une activité sérieuse. Le bateau coulait lentement dans le port, sous les yeux de promeneurs trop avertis et trop convaincus pour être vraiment attristés. Là-dessus, le général de Gaulle reprend les rênes du pays et Jacques Rueff lance son Plan dans la foulée. Six semaines se passent et la balance des paiements est de nouveau en équilibre. Le redressement est saisissant. J'en tire la conclusion que mieux vaut se méfier de l'opinion des théoriciens, des technocrates et des économistes. Et, depuis lors, mon jugement n'a guère changé.
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Par expérience et par tempérament, je me méfie des de toute attitude jusqu'au-boutiste dans la gestion des conflits sociaux. D'instinct et par respect de l'opinion, je suis davantage porté à la négociation qu'à l'affrontement. La France n'est plus un pays qu'on peut gouverner à coups de diktats. La volonté de réforme a peu de chances d'aboutir si elle ne bénéficie pas d'un minimum de consentement et de compréhension. Une saine pratique démocratique commande, selon moi, non de se résigner au statu Quo, mais de faire en sorte que les évolutions nécessaires s'opèrent dans la concertation plutôt que dans l'épreuve de force.
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G. Pompidou pressent, tout comme Malraux, que notre société, trop individualiste, société froide des techniques triomphantes, aura besoin tôt ou tard de retrouver cette connaissance des âmes que seuls peuvent offrir l'art et la culture.
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En dehors de circonstances exceptionnelles, je ne crois pas que la rigueur soit une bonne réponse aux situations de crise. Je suis a priori plus sensible aux arguments de ceux qui veulent organiser la relance que de ceux qui préfèrent s'interdire toute initiative. Ma conviction naturelle est qu'il vaut mieux tout faire pour privilégier l'emploi et le pouvoir d'achat, parce qu'il s'agit là du moteur même de l'économie.
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Mais il faudra encore plusieurs semaines avant que l'opinion commence à basculer en ma faveur, à tel point, que faisant campagne sur l'île de la réunion, a la fin de l'année 1994, et constatant le peu d'enthousiasme que j'y rencontre, je confierai à Jean-Louis Debré, en plaisantant : Si ça tourne mal, nous ouvrirons ensemble une agence de voyages. Tu la tiendras, et moi je voyagerai...
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