La Mort dans les nuages

Un bon Agatha Christie qui fait le job: le meurtre est surprenant, on a un huis clos avec un petit nombre de suspects et Hercule Poirot est au sommet de sa forme comme d'habitude. J'ai passé le roman à essayer de deviner le coupable changeant d'avis constamment mais j'ai eu raison sur quelques éléments et ça fait partie des plaisirs quand on lit un roman de cette autrice.

🧐 Relecture 11 ans plus tard de ce roman d'Agatha Christie.
Je pensais ne jamais relire un livre car il y en a tant à lire mais aucun auteur n'arrive à la cheville de Dame Agatha, comme j'aime à l'appeler. J'ai lu tous ses livres et je vais donc les redécouvrir avec plaisir.

🧐 Pris au hasard de ma bibliothéque, j'avais une appréhension, l'ayant déjà lu, de me rappeler l'auteur du crime. de plus, j'ai également vu la série télévisée avec l'excellent David Suchet, qui est pour moi, LE Hercule Poirot que je m'étais imaginée.
Mais j'ai suivi avec plaisir la construction de l'histoire, les indices éparpillés. Les nombreux personnages, mais grâce au plan de l'avion, on a aucun de mal à les situer. J'ai suspecté à tour de bras, sauf Hercule bien entendu et je me suis, à nouveau faite piéger.

🧐 L'auteur du crime n'a pas eu de chance, il faut bien l'avouer ! Se retrouver dans un avion pour commettre son crime parfaitement orchestré mais dans lequel se trouve notre célèbre détective Belge, pas très en forme, mais une fois les pieds au sol, l'ordre et la méthode reprennent le dessus, ce n'est pas de chance pour lui ! En voyant les célèbres moustaches, il aurait dû laissé tomber !

🧐 Japp est de la partie pour enquêter côté Anglais, Fournier pour la France, Poirot naviguant entre les deux.
Pour le grand final, il ne réunit pas tout le monde comme il en a l'habitude dans la plupart des romans, mais ça n'empêche pas le final d'être excellent.
Je n'avais aucun souvenir que le meurtrier se cachait sous les traits de Norman Gale, qui pour moi était resté sagement assis a admirer et être admiré par Jane Grey !

🧐 Bref, contente d'avoir replongé dans l'écriture qui m'a fait découvrir le genre polar.

Dans ces périodes de confinement total ou partiel, il peut paraître étrange de lire un livre où le meurtre se passe dans un endroit confiné...

Car après l'Orient Express, c'est dans un avion de la Continental Airlines reliant le Bourget à Croydon qu'une vieille française trouve le repos de l'âme...

Et notre Hercule voyage dans cet avion. Mais quand ce qui semble être l'arme du crime est découverte tout près du siège de Poirot, ça prête à sourire, car notre Belge a toujours les pieds sur terre, même si la mort est dans les nuages...

Un bon Poirot.
Un Poirot de saison, si j'ose dire...
A savoir que l'histoire se passe en 1935.. Orly n'est pas encore dans les cartons, le Bourget n'est pas seulement une marque de bas, l'Angleterre est toujours une île, le Brexit est hors de propos, Hitler au pouvoir depuis deux ans prépare l'Allemagne à la guerre....
Mais Poirot sourit..

C'est le premier Agatha Christie où je remarque que Hercule Poirot sourit, et pas qu'une fois... même quand la situation ne le prête pas, mais comme le soulignait Les Nuls : "Il vaut mieux prêter à sourire que donner à réfléchir. "

Ça y est, je pense qu'avec Hercule, nous avons franchi une étape dans notre relation, nous nous sommes envoyés en l'air.
Bon d'accord, nous avons juste pris l'avion ensemble.
Et ce n'était même pas si génial car mon petit détective, en proie au mal de l'air et à des douleurs d'estomac, a passé le vol à dormir.
Et bien entendu, quelqu'un en a profité pour occire une des passagères, une usurière française ayant moult ennemis.
Hercule Poirot ayant été injustement soupçonné, il décide comme à son habitude, de mener l'enquête.
Pas de Hastings pour lui tenir compagnie, mais une jeune femme rencontrée dans l'avion et faisant partie des suspects, Jane Grey, que le détective prend comme secrétaire.
On retrouve là le penchant de Poirot pour les jeunes femmes et les couples d'amoureux, même s'il s'en défend vigoureusement.
Ce ne sera pas une surprise si je vous dis qu'il a élucidé l'enquête et effectué une démonstration magistrale de son raisonnement, réduisant au silence tous ceux qui l'avaient tourné en dérision.
Un bon opus cette Mort dans les nuages !

La mort dans les nuages me donne l'occasion de découvrir un nouvel opus d'Agatha Christie. Il s'agit pour moi d'une valeur sûre car bien qu'ayant apprécié à différents degrés certains de ses romans, aucun ne m'a déçu à ce jour.
Dans ce livre-ci l'intrigue se déroule une fois de plus en huit clos (est-ce systématique?). En effet, lors d'un vol en avion, une passagère a été assassiné grâce à une fléchette empoisonnée. Malheureusement pour le coupable, Hercule Poirot fait aussi parti des passagers ce qui lui donne la légitimité pour tenter de résoudre l'affaire en collaborant avec les inspecteurs assignés à cette mission.
L'avantage du huis-clos est que le meurtrier est obligatoirement parmis les individus présents qui sont connus d'entrée de jeu. Cela peut donner le sentiment au lecteur de pouvoir arriver à trouver le coupable. C'est ce qui m'est arrivée et j'ai d'ailleurs eu le sentiment d'avoir réussi cette mission mais cela était sans compter sur l'imagination d'Agatha Christie. Bien évidemment, j'ai été une fois de plus loin de deviner les tenants et aboutissants de l'intrigue.
Sur ce constat, je me suis enfin résignée à ne jamais réussir à deviner l'identité du meurtrier. Après tout, n'est pas Hercule Poirot qui veut. Malgré cela, je suis sûre de continuer à lire d'autres oeuvres d'Agatha Christie.

J'aime beaucoup Hercule Poirot, sa prétention, sa raffinerie. Très intelligent, il ne prend pas toujours le chemin le plus court, ni de gants d'ailleurs mais j'adore la fin quand il expose à tous, ses déductions et qu'il porte aux yeux de tous, l'assassin. le moindre petit mot prononcé, la moindre petite attitude qui trahit le coupable. Il termine toujours en apothéose. Toujours très fier de lui et plein de fausse modestie il aime que l'on reconnaisse ses mérites et son intelligence, sa ruse aussi. Il quémande les compliments tout en restant faussement gêné quand on les lui fait. Quel sacré petit bonhomme, toujours raffiné, malin, il est un des piliers avec Miss Marple des romans très nombreux d'Agtha Christie que j'ai toujours plaisir à lire et à relire.

Qui a tué Madame Gisèle ?

Dans cette nouvelle enquête d'Hercule Poirot, on embarque à bord du Prométhée pour un voyage peu banal et un meurtre en plein air !

J'ai passé un moment super et ces retrouvailles, pas mal d'années après mes dernières lectures d'Agatha Christie, se sont révélées bien agréables. Pour la première fois depuis que je la lis, j'avais quelques soupçons de départ qui se sont confirmés !

C'est donc un plaisir de retrouver son ton incisif, l'humour et la finesse de ses dialogues, le bon dosage entre action et réflexion et les révélations de fin toujours admirablement mises en scène par le plus connu des Belges. Cette enquête est passionnante parce qu'elle se concentre sur Poirot autour de qui les preuves s'accumulent ce qui n'est pas commun. Ce dernier va devoir mettre les bouchées double pour se disculper et enquêter sur chaque passager de l'avion. Un crime commis avec une sarbacane, c'est quand même loin d'être commun !

Un très bon cru de la reine du crime qui montre, une fois de plus, son talent incomparable et son imagination fertile.

Après avoir lu le couteau sur la nuque, le crime de l'Orient-Express ainsi que Drame en trois actes courant 2019, je poursuis mon tour d'horizon des enquêtes du plus célèbre détective belge à moustaches : Hercule Poirot (si l'on considère sa grande modestie, il aurait sans doute adoré lire cette remarque qui fait écho au talent de ses remarquables petites cellules grises). Vous me connaissez, j'aime autant regarder la série (où David Suchet incarne un Poirot à la perfection) que je savoure chaque année au moins deux ou trois enquêtes d'Agatha Christie. Il s'agit même d'un de mes rituels préférés. Sans surprise, j'ai accroché à l'intrigue de la mort dans les nuages (1935), et ce même si j'avais déjà le dénouement en tête pour avoir vu l'épisode de la série il y a peu.

Aéroport du Bourget. Alors que plusieurs passagers embarquent à bord du vol à destination de Croydon, aucun de nos protagonistes ne s'attend à découvrir un cadavre dans l'avion ! La victime, Mme Giselle, est française. Usurière, elle avait pour habitude de prêter certaines (parfois de grosses) sommes d'argent. Problème : personne ne semble connaître cette dame d'apparence discrète. Une guêpe, une sarbacane et deux cuillères à café plus tard, Hercule Poirot est fin prêt à lever ce mystère. Et ses petites cellules grises seront fortement mises à contribution : dire que sans ses problèmes d'estomac en avion, notre détective aurait peut-être tout vu !

Qui aurait pu faire le coup… Lady Horbury, soucieuse de sa réputation ; Jane Grey, une jeune coiffeuse ; Norman Gale, dentiste et fou amoureux de miss Grey ; ou encore les Dupont, deux archéologues chevronnés ? Comme à son habitude, Agatha Christie nous sert sur un plateau toute une liste de suspects. Quant à l'arme du crime, une sarbacane armée d'une fléchette, celle-ci risque bien de titiller notre curiosité. La Reine du crime joue avec son lecteur en mettant sur sa route de nouveaux éléments. de quoi faire voler en éclats toutes nos théories autour de l'enquête !

Comme pour le crime du golf, une partie de l'intrigue se déroule en France. J'ai beaucoup aimé ce détail. Hastings est malheureusement aux abonnés absents, et je me rends compte combien c'est un personnage que j'apprécie et qui peut me manquer lorsqu'il n'est pas là. Heureusement, Japp fait ici plusieurs apparitions, et Poirot a même droits à quelques petits pics (amicaux) de sa part ! La mort dans les nuages est un bon cru de la série, et j'ai déjà hâte de passer à l'enquête suivante (A.B.C. contre Poirot).
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Auteure égale à elle même, avec un peu plus d'originalité dans le cadre de son investigation et une présence un peu plus marquée, peut être de son héros principal.
A découvrir dans son style aérien et quelque peu aéré.

Une nouvelle enquête rondement menée par Hercule Poirot: sur le vol Croydon Paris qui est à l'origine du meurtre de Mme Giselle? le lecteur participe à l'enquête qui est décortiquée au fil des pages.