L'histoire débute dans le Prométhée, avion reliant la France et l'Angleterre.
Peu avant l'atterrissage un steward s'aperçoit qu'une vieille passagère est morte.
Elle porte au cou une marque de piqûre et après avoir cru qu'une guêpe est la cause du décès, mon Hercule Poirot national (qui figure parmi les passagers, vous l'aviez deviné, j'espère ?) découvre une fléchette au pied de la victime, transformant par là le cadavre en victime de meurtre…
Même en avion, Poirot n'est pas tranquille, comme si tous les assassins du coin passaient à l'acte quand il est dans les parages. Pas très malin !
En effet, l'assassin est forcément un des voyageurs. Problème, personne ne s'est levé.
Recette classique du roman policier dans cet opus, mais ça fonctionne toujours puisque c'est dans les vieilles marmites que l'on fait les meilleurs soupes.
Je n'ai suspecté à aucun moment le véritable meurtrier, son nom nous est donné (comme d'habitude) dans les dernières pages.
Par contre, la méthode employée par le meurtrier est assez capilotractée, je trouve.
N'est pas Hercule Poirot qui veut, me direz-vous, mais quand même.
J'apprécie toujours cet humour "pince sans rire" par endroit... même si le livre n'est pas LE meilleur, il fait tout de même passer de bons moments de lecture.
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