La troisième fille

Certains indices sont distillés, des éléments qui doivent nous poser question, l'auteur insiste sur des détails un portrait, une perruque, une façon de se comporter. Et j'avoue que cela nous donne des pistes, sans que l'on arrive à tout deviner avec exactitude
Ce n'est assurément pas l'enquête où Hercule Poirot nous surprend le plus. L'auteur malmène son héros et le désacralise. On le sent à côté de la plaque et peu investi dans cette affaire, en tout cas, au départ. Et puis comme à chaque fois il prend un malin plaisir à nous cacher des choses. Cette affaire est liée à l'esprit, alors Poirot prend bien le temps de comprendre comment chacun pense, et l'on voit bien que cette enquête est beaucoup plus cérébrale que d'habitude. Car si d'habitude on cherche le criminel, là il nous faut les preuves qu'un crime a été commis.
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Ce n'est pas le meilleur roman d'Agatha Christie, loin s'en faut. Ce dernier correspond çà une commande de ses éditeurs face aux demandes des lecteurs alors même qu'Hercule Poirot était devenu la coqueluche des fans, prenant une vie indépendante des volontés de l'auteure. Agatha fait d'ailleurs directement référence à ce sujet au travers de Miss Oliver dans le roman.
L'histoire n'est donc pas aussi enlevée que dans les autres romans d'Agatha Christie, mais elle reste bien agréable à lire. L'histoire est un peu invraisemblable, même si elle reste cohérente d'un point de vue de pure logique.

Pour ma part, ce n'est pas un des meilleurs d'Agatha Christie ni celui d'hercule Poirot.

L'intrigue est longue, les coupables tombent comme un cheveu sur la soupe. J ai trouvé le roman brouillon comme si l'autrice jetait ses idées sur le papier et debrouille toi avec ça.

J ai eu aussi du mal avec les dialogues mais je pense que c'est parce que ce roman n'est pas tout jeune (édition de 1966). Trop emprunté...
il m est arrivé de sourire au description des jeunes de l époque... que direz notre Hercule Poirot de nos jours :)?

Ce policier ne restera pas gravé en moibmais j'aurais eu le mérite de le lire.

Poirot est vieux.
Eh oui, nous sommes dans le Swinging London de 1966, 40 ans après la première enquête du détective belge relatée par Agatha Christie: la série télé "Chapeau melon et bottes de cuir" a débuté 5 ans plus tôt, l'album Revolver des Beatles sort en août , c'est la période yéyé en France et le Flower Power psychédélique s'épanouit de l'autre côté de l'Atlantique.

Nous sommes dans les années 1960, donc, et une jeune fille évaporée arrive chez Poirot sans se présenter, dit avoir pu tuer quelqu'un, sans donner l'identité de la victime supposée, et s'enfuit aussi vite qu'elle est venue, non sans avoir lâché, gênée, qu'il était trop vieux pour l'aider ! Sacré défi pour le coup : avec aussi peu d'infos, Poirot réussira-t-il à résoudre l'enquête et aider cette jeune fille ( et par là-même démontrer que, malgré le temps, sa moustache n'a rien perdu de son charme, ni ses petites cellules grises de leur éclat, comme dirait Gaston le roux ^^).

Années 1960, où l'élégance sobre des années 1930-40, emblématique des romans d'Agatha Christie, appartient au passé et doit laisser place à une époque de jeunes filles colocataires et de peintres un peu prétentieux ( comme David Baker, "le Paon") qui sied cependant très bien à l'exubérance d'Ariadne Oliver, l'autre faire-valoir récurrent de Poirot avec Hastings. L'autrice de romans policiers, auto-caricature de Christie elle-même, est loin d'être aussi guindée que le capitaine, mais a pour Poirot la même affection, et la même utilité: foncer tête baissée dans les pièges et plans des assassins!
Elle est ici essentielle pour démarrer l'enquête; et payera de sa personne au point de courir un grave danger et perdre au passage quelques mèches de sa perruque ( les perruques ont d'ailleurs un rôle similaire à celui dans le Chat et les pigeons) dans une agression...

Années 1960, et Agatha Christie utilisera donc un poison moderne le LSD pour intoxiquer sa victime; mais si Poirot est vieux et donc plus proche de la fin ( on est à quatre romans du 33ème et dernier roman du détective belge) que du début, il décortique pourtant toujours avec obstination et panache les crapuleuses machinations bourgeoises, à l'identique cruauté quelle que soit l'époque, pour en sauver les boucs émissaires même peu sympathiques: voilà sa tâche favorite, comme dans ABC contre Poirot ou Mrs Mc Ginty est morte...

L'enquête est alambiquée comme on aime (peut-être trop au goût de certains) et ce roman de 1966 est un bon cru de par la présence de Miss Oliver: les joutes verbales entre Poirot et elle, de même qu'avec Hastings, et sa personnalité attachante et fantaisiste, fournissent au récit une certaine saveur!

Une jeune fille nommée Norma Restarick se présente devant Poirot, un peu hébété, et lui raconte qu'elle pense avoir commis un crime mais n'en est pas sûr du tout. En voyant Poirot elle lui explique qu'elle ne le pensait pas aussi vieux, qu'elle est désolé du dérangement et s'en va, laissant Hercule Poirot au milieu de son salon complètement abasourdi.
Son amie , Mrs Oliver, l'invite pour le thé. de fils en aiguille elle réalise que c'est elle qui a envoyé Norma voir Poirot. de la commence l'aventure Poirot car il est persuadé que Norma est en danger.
Au fur et à mesure de son enquête il rencontre la famille de Norma et ses amis. Mais il est à la recherche de quelque chose de précis! UN MEURTRE! le fameux meurtre que Norma a cru perpétré.. Mais aucun meurtre à l'horizon. Cela déroute notre cher ami Hercule Poirot. Mais pas pour longtemps….

Un superbe roman de la reine du crime où l'on retrouve Mrs Oliver et le Dr Stillingfleet et bien sûr Hercule Poirot.
Une aventure qui m'a tenue en haleine! J'en ai même rêvé haha qui avait bien pu faire le coup? et quel coup? et pourquoi? J'ai trouvé partiellement mais comme Poirot était toujours dans le flou… J'ai eu beaucoup de doute.

Une légère déception. L'intrigue principale est intéressante : une femme pense avoir commis un meurtre mais renonce, finalement, à l'aide que pourrait lui apporter Hercule Poirot car trop vieux. Mais rapidement, l'enquête n'avance pas ou alors d'une extrême lenteur. L'histoire stagne pendant une bonne partie du roman. On ne retrouve pas l'étincelle que dégage habituellement Hercule Poirot. Ce n'est malheureusement pas l'une de ses meilleures enquêtes.
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La troisième fille.. Ou le bouquin comme dirait l'autre, complètement abracadabrantesque total !.. là franchement niveau capillotractage ça se pose bien-là !... non mais oh Agatha tu t'es lâchée !

Pitch :
Poirot est au petit déjeuné, une brioche bien dorée et moelleuse et une bonne tasse de chocolat chaud, il réfléchi, il vient de terminer d'écrire un livre sur les romans policiers, il va donc de nouveau ne plus rien avoir à faire... Il est à la retraite après tout, la retraite c'est fait pour ça... Quand soudain son valet George lui annonce une visite. Il est tôt et il ne reçoit personne à cette heure-là, mais son brave George insiste de manière assez feutrée... Un jeune fille, très jeune, crasseuse, mal fagotée entre dans son bureau... c'est l'époque c'est la mode, et Poirot trouve cela laid et ne comprend pas... la jeune fille semble à l'ouest, dans les choux, bafouille marmonne, ne sait pas par quel bout le prendre.. Elle aurait peut-être commis un meurtre, oui elle aurait peut-être assassiné quelqu'un, enfin peut-être, elle n'est pas sûre sûre... Par contre y a une chose dont elle est sûre, elle lui crache presque au visage ces mots « vous êtes trop vieux ! »
Paf Hercule prends toi ça dans les dents !
C't'humilliation pour Hercule, il en est blessé, vraiment.... et humilier et blesser un Hercule Poirot c'est pas une super bonne chose à faire.. après il ne lâche pas le morceau.. pire roquet avec son os !
Et ce même s'il est à la retraite !

Houlala... celui-là... houlala...
Et pourtant j'aime beaucoup Agatha, mais là.. là y a rien qui se tient, le mobile est complètement à l'ouest, et la manière de faire, nan dit t'avais pas encore plus compliqué et moins crédible ? Hein dis-moi Agatha ?
Alors bon c'est toujours aussi agréable à lire, toujours aussi facile, et puis y a Ariadne Oliver qui fait que bon.. Ariadne Oliver m'est sympathique, à chaque fois j'ai l'impression qu'Agatha nous fait des clins d'oeil ( j'ai peut-être tort là-dessus d'ailleurs...^^) et nous fait des petites touches de self insert, allez savoir ^^..

Non franchement si vous ne connaissez pas Agatha un conseil, ne commencez pas par celui-là. Il est à mon avis dispensable niveau enquête, c'est mou du genou et capillotracté à mort !...

Dans La troisième fille, nous retrouvons notre célèbre Hercule Poirot. L'originalité de ce policier tient surtout au début de l'intrigue : une jeune fille débarque dans l'appartement de notre détective en disant qu'elle pensait avoir peut-être commis un crime ! Pour finalement lui signaler qu'il était trop vieux pour l'aider (sic !).
La présence du personnage d'Ariadne Oliver, écrivaine à succès, rajoute à ce policier de la légèreté et de l'humour, même s'il en est déjà pourvu grâce aux petites habitudes de notre cher Poirot. On retrouve également les collaborateurs du détective comme bien sûr sa secrétaire Miss Lémon et son valet Georges, mais aussi M. Goby, un détective très compétent pour trouver des renseignements sur les gens.
Au sujet de l'intrigue, elle est originale comme toujours avec l'auteur. Mais, je ne peux faire preuve d'objectivité devant un roman d'Agatha Christie : c'est un de mes auteurs favoris ! Juste une toute petite, toute petite critiquounette : je trouve qu'elle n'aurait peut-être pas dû mélanger de l'espionnage à l'intrigue policière. L'histoire entre le grand-père héros de la guerre et sa secrétaire espionne d'une puissance étrangère alourdit un peu l'intrigue. de plus, l'auteur ne s'en est pas servi du tout dans l'histoire. Peut-être voulait-elle faire passer un message à tous ces anciens militaires qui écrivaient leur mémoire ? Où aux hommes politiques qui se glorifiaient de leur passé militaire ? Mais en tous cas, un bon polard avec toujours un génial Hercule Poirot.

Encore un mystère que je n'ai pas réussi à élucider ! 🤣 Cette fois, nous nous intéressons à un meurtre potentiel et aux événements qui ont conduit la jeune femme à faire appel au détective. J'ai apprécié l'originalité de ce roman et c'est toujours un plaisir de retrouver Hercule Poirot en compagnie de son amie Ariadne Oliver.
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Heureusement qu'Ariadne Oliver est là pour mettre un peu de peps dans cette histoire car Poirot fait encore plus du Poirot que d'ordinaire, susceptible, maniaque, vaniteux. En prime, l'enquête s'enlise, il est quand même rare de trouver la solution avant le fameux détective…
On pourrait aussi espérer profiter d'un contexte historique intéressant. Nous sommes en 1966, Swinging London, cheveux longs et Beatlemania mais la seule petite musique que l'on entend est celle du « C'était mieux avant ».
Assurément pas l'un des meilleurs d'Agatha.