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4,07

sur 2817 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Pffff j'ai lu péniblement 150 pages mais la lecture doit rester un plaisir et là franchement c'était une torture
Déjà les prénoms m'ont perdu et puis il ne se passe strictement rien
Un livre pour les vrais amateurs de SF mais pas pour moi j'abandonne
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Voilà un roman qui prend la poussière dans ma pile à lire depuis des années. Je ne suis pas spécialement amatrice de littérature asiatique, et encore moins de hard science-fiction. Autant dire que le mélange des deux me faisait craindre une lecture pour le moins laborieuse. C'est l'adaptation en série Netflix du Problème à trois corps qui m'a décidée à me lancer, et j'ai eu bien assez de temps pour le regretter. Car oui, autant annoncer la couleur tout de suite, je suis complètement passée à côté.

J'y vois plusieurs raisons et la première, c'est la complexité de l'intrigue. Si le quatrième de couverture m'avait intriguée, l'auteur met un temps infini à poser son décor, celui d'une Chine en pleine révolution culturelle. J'avais beau essayer de me dire que c'était quand même intéressant, ne serait-ce que pour ma culture personnelle, je n'ai pas réussi à m'immerger. Pas une seconde… Ensuite, il y a tous ces détails scientifiques liés à l'astrophysique ou à l'étude de la matière qui m'ont paru très hermétiques. C'est une lecture ardue, au cours de laquelle je me suis souvent surprise à devoir relire plusieurs fois un certain nombre de phrases pour les comprendre. Non seulement cela n'a rien de très agréable, mais surtout je ne me suis pas sentie concernée par les enjeux.

La seconde raison tient aux personnages. Quand je disais que je n'étais pas très amatrice de littérature asiatique, c'est parce que souvent, je trouve les personnages très froids, ils ne déclenchent absolument aucune empathie chez moi. Ye Wenjie et Wang Miao n'ont pas dérogé à la règle. Ils sont du genre passif, à subir les événements sans broncher. Alors c'est peut-être culturel, je ne saurais le dire, mais leur sort m'indifférait, en réalité. Sans parler du marasme ambiant dans lequel l'auteur semble se complaire et qui veut que l'Humanité est une espèce irrécupérable qu'il faut exterminer. Bonjour l'ambiance !

En général, je ne suis pas très à cheval sur la vraisemblance, j'accepte facilement de suspendre mon incrédulité pour peu que les évènements me touchent et m'emportent. Malheureusement ici, l'auteur a essayé de me faire intégrer par la force des choses dont je me fichais bien, au détriment de l'émotion qu'auraient pu, qu'auraient dû, déclencher ses personnages. Résultat des courses : je me suis ennuyée ferme sur plus de 80% du roman, je dirais. Je n'avais qu'une hâte, en finir, et s'il n'y avait pas eu la série, j'aurais probablement abandonné. J'en suis même à me demander si je vais la regarder tout compte fait, parce que très franchement, les Trisolariens, j'en ai soupé !

Comme je le disais en introduction, je suis donc complètement passée à côté. C'est un avis qui n'engage en rien la qualité de cet ouvrage, c'est juste que ce n'était tout simplement pas une lecture pour moi. Je vais donc me hâter de l'oublier et passer allègrement à autre chose. Ouf !
Lien : https://etemporel.blogspot.c..
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Déçu !
Certains reproche à l'éditeur le texte de la 4e de couverture, pourquoi ? Tout ce qui est écrit se trouve déjà dans le début du livre, je me suis arrêté avant d'avoir lu 100 pages, au milieu du chapitre « Le sniper et le fermier ». Puis, j'ai survolé le reste.
C'est confus, brouillon, des longueurs et des personnages multipliés sans raison, des réflexions écologiques on ne peut plus superficielles… les OGM se révèlent tardivement toxiques, ah ! Quelques mots et on passe à autre chose.
C'est la seconde fois que j'essaie de le lire, à part le passage de la Révolution culturelle qui est vraiment la meilleure partie, c'est vide.
Une construction alambiquée, il parait que cela fait style…
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Comme une série est annoncée avec cette trilogie qui restait depuis un moment dans ma liste « à lire » sortant juste d'un planet opéra je me suis dit c'est le bon moment.
J'ai persévéré encore et encore. C'est très bien écrit. Mais impossible d'accrocher. Ça n'est pas tant les questions scientifiques (moi même je le suis). Mais je n'ai pas été captée d'intérêt pour les personnages. Honnêtement qu'ils meurent ou pas ça ne me ferait ni chaud ni froid.
Pourtant on suit l'histoire d'une femme on connaît toute sa vie mais je n'ai jamais réussi à avoir une quelconque empathie.
Le personnage scientifique que l'on suit aussi est plat.
Il n'y a pas d'expression de sentiments qui sont pour ma part nécessaires à l'accroche d'un livre.
C'est comme si les personnages restaient derrière une vitre.
Je me suis posée la question s'il s'agissait d'un choc culturel de l'écriture. En effet il n'est pas séant d'être trop démonstratifs en Chine. Les films chinois sont plein de pudeurs et poésie.
Et je ressens beaucoup cet effet dans ce livre.
Il est bien écrit, bien construit, on comprend peu à peu ce qui se dessine. Mais comme une carte. Il me manque du sang et des larmes, de la colère, des cris, du suspense, du chaos bordel !!!! (Même le chaos du jeu vidéo n'en est pas vraiment) Il n'y a que le policier qui porte un peu cela et il n'est pas le personnage principal donc de temps en temps d'un paysage en noir et blanc il y avait des touches de couleurs, mais pas suffisamment pour ma part.
Les amateurs de poésie orientale, de philosophie trouveront ce livre peut-être magnifique. Je ne vais donc pas poursuivre.

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Une lecture très compliquée pour moi. Je ne suis pas arrivé à entrer dans cette histoire. J'ai trouvé le livre complexe dans sa structure - allés / retours dans les périodes, réalité de la planète extra-terrestre, jeu vidéo sur cette même planète, les noms des personnages eux-mêmes sont complexes (pour moi). Je n'arrivais pas à comprendre où l'auteur voulait en venir, c'est très long, fastidieux à lire. Je suis quand même arrivé à la fin de ce premier tome mais je ne continuerai pas plus loin.
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En retirant toutes les explications techniques qui ne sont pas de mon niveau de compréhension et donc aucun intérêt dans ma lecture, je peux retirer facilement 250 pages et là l'histoire pourrait être intéressante et lisible.
J'hésite à continuer cette trilogie.
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Ce livre a un bon début en décrivant les horreurs de la révolution culturelle. Certains passages sont poétiques. Mais ça se gâte au-delà du deuxième chapitre.

Une Hard SF reprend rapidement le dessus sur l'intrigue. La narration devient pénible. Il est difficile de s'attacher aux personnages pour cause de leur développement superficiel et prévisible.

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Ce billet est celui d'une non lectrice de science-fiction, d'une passionnée de sciences humaines sans aucun attrait particulier pour l'astrophysique ou la physique nucléaire. Vous aurez donc l'amabilité de pondérer mon propos de ces précautions.
Bien. Ceci posé, le Problème à trois corps m'a déçue. Pourtant, les personnages et le cadre historique m'ont tout de suite plu. La révolution culturelle chinoise, ses purges et ses abus, la manière dont le fanatisme politique et la terreur ont pu anéantir tant de vies et nier les principes élémentaires de la rationalité scientifique, tout cela m'a fort convaincue. Et puis la grandeur des paysages décimés par l'industrieuse humanité, les recherches top secrètes autour de technologies innovantes, tout ce mystère, ces péripéties possibles… C'est d'ailleurs ce qui m'a permis de franchir, laborieusement, les 200 premières pages. Prise par l'intrigue, je me suis même fait l'effet de ces randonneurs qui viennent de gravir une pente conséquente et qui minimisent l'effort fourni au motif qu'il est passé et que le paysage qui s'offre désormais à eux oblitère tous les souffrances passées. Mais cet état de grâce n'a pas duré. Surtout, il n'est pas revenu et j'ai terminé ma lecture sans aucun plaisir, en mode poussif.
Pour en comprendre les raisons, je me suis remémoré les quelques livres de SF que j'avais appréciés : le meilleur des mondes, la Ferme des animaux (ça compte en SF ?), mais surtout La servante écarlate et 1Q84. A chaque fois, ce qui m'aimante, ce n'est pas tant l'ingéniosité du dispositif fictif que les potentialités que recèle ce dernier en termes d'explorations psychologiques ou sociétales. Margaret Atwood explique bien, dans je ne sais plus laquelle de ses préfaces, qu'elle n'a utilisé, pour élaborer son monde de SF, aucun élément qui ne se soit déjà produit dans L Histoire. En somme, pour moi, un bon bouquin est celui qui construit un micro univers servant de bac à sable pour observer et provoquer des comportements éclairant la nature humaine. Je ne suis pas très regardante sur la vraisemblance de ses fondations fictives et j'accepte volontiers de suspendre mon incrédulité pour rentrer dans l'économie de ce microcosme. A condition que, à l'intérieur de cette bulle, ce dernier soit cohérent. A condition qu'il explore des enjeux qui me toucheront.
Toute la fascination que l'on peut éprouver pour le Problème à trois corps, repose, je crois, sur le caractère brillant de ses démonstrations et la vraisemblance apparente avec laquelle le livre nous fait rentrer dans un univers absolument éloigné de nos certitudes actuelles. Pour ce faire, je dirais que plus de la moitié du roman est consacrée à des explications scientifiques, des descriptions de grandes machines et de leurs réalisations. Or, pour ce qui me concerne, si vous avez besoin, par exemple, d'aliens dans votre histoire, vous n'aurez pas à me convaincre très longtemps, en deux phrases, je vous suis. Et si, pour les besoins de votre démonstration, ces aliens transforment les pingouins en choucroute, inutile de me bassiner avec le processus par lequel ils y parviennent, j'ai suspendu mon incrédulité et j'adhère. Dites-moi juste quelles sont les passionnantes conséquences de tout cela sur la société, les individus qui la composent et tout ira bien entre nous.
Sans doute aussi que les lecteurs plus versés que moi dans les questions de physique, d'astrophysique et de composition de la matière emportent avec eux une culture scientifique qui contient également une part de mystique, de fascination presque métaphysique pour les enjeux sidérants que contiennent la découverte de la fission de l'atome, la physique quantique ou que sais-je encore. Il y aurait un plaisir glaçant à mettre en scène l'énormité des enjeux de certaines théories contemporaines. Evidemment, pour qui y est totalement hermétique, ça tombe à plat. Complètement.
Pour trouver un peu d'oxygène dans ma lecture, j'ai donc reporté mon attention sur ce qui m'importe vraiment : le devenir des personnages, la vraisemblance de leur évolution. Et là, boum badaboum ! Notre ami Wang Mioa, qui nous sert de guide dans cette traversée des enfers, et qui m'est plutôt sympathique commence dans l'histoire avec une femme et un enfant. Mais, à mesure que nous sommes entrainés dans une structure narrative en mille feuilles jouant des temporalités et des espaces, toute référence à cette charmante dame et au bambin disparait complètement ! le seul élément de vraisemblance qui rattache encore Wang Mioa à la réalité tangible d'une existence quotidienne est la manière chronique avec laquelle il s'alcoolise. Un signal d'allégeance au principe de réalité trop faible pour moi. Les autres personnages suivent une trajectoire similaire : plus ou moins bien campés dans leur caractère, leur trajectoire et leurs sentiments au début de l'histoire, ils se dépouillent peu à peu de tous ces ressorts pour ne rester que des forces actantielles au service du dispositif scientifique inventé. Bah non là, on m'a bernée, moi je ne lis que pour les personnages et l'intrigue romanesque, y a tromperie !

C'est la critique enthousiaste d'ileauxtresors qui m'a conduite à cette lecture. Qu'elle en soit remerciée tout de même, je ne suis pas au point de la regretter car elle m'aura, malgré tout, bien fait cogiter 😊.
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Ce n'est pas forcément ma littérature favorite mais ça fait un moment que je vois passer des critiques sur ce titre, donc je tente (d'autant plus que je l'ai trouvé en audio). J'étais d'ailleurs persuadée que l'auteur était une femme…

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce roman. le moins que l'on puisse dire est que c'est étrange et complexe. Je comprends mieux l'étiquette de hard science, le récit est atypique et pas du tout ce que j'écoute d'habitude. Pourtant, l'histoire a su m'intriguer même si j'étais perdue par les noms chinois et certains détails de physique. L'histoire commence pendant la révolution culturelle en Chine où on suit une jeune femme à différentes périodes de sa vie avant de basculer sur une autre personne, physicien comme elle. Ça nous permet ainsi de voir l'évolution de la Chine à travers ses différents personnages aussi bien niveau culturel, politique ou scientifique. À cause d'un problème de perte de l'audio, quand j'ai pu, j'ai eu du mal à m'y remettre car ayant changé de narrateur, je lui trouvais moins d'attrait qu'à la jeune femme. Par ailleurs, l'histoire bascule complètement en hard science avec très peu d'informations sur la Chine de Mao, la seule chose qui m'intéressait finalement. À partir du moment où on en vient au compte-à-rebours et aux histoires de photographie, mon cerveau a complètement décroché. Même si quelques éléments m'intriguaient, l'histoire devenait beaucoup trop ardue pour moi et se perdait dans des détails pour nous amener aux confins de la science et de l'univers. On passe de la physique à la photographie puis aux jeux vidéo sans pour autant que j'en comprenne la logique. C'est dommage pour moi, j'ai essayé de m'accrocher mais l'auteur a réussi à me perdre dans les méandres de la physique et de son cerveau.

Comme vous l'aurez compris, malgré un début intrigant et intéressant dans la Chine de Mao, j'ai fini par être submergée par un trop plein de détails de physique et j'ai abandonné la lutte au bout de 3h30 d'écoute. Je reconnais que l'auteur a dû mener de sacrées recherches pour aborder de tels sujets mais il a oublié de peaufiner son style et ses personnages. Si vous êtes physiciens confirmés ou amateurs de physique, je vous conseille de découvre cet opus (1er tome d'une trilogie) et son auteur chinois car même s'il se passe quelques évènements, c'est malheureusement noyé au milieu de la physique et de détails en tous genres…

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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J'étais au départ emballée par ce livre. Sinisante et habituée de la littérature chinoise, je n'avais lu jusqu'ici que des récits relatant la vie quotidienne de personnes, souvent au temps de la révolution culturelle, ou bien en tout les cas, des ouvrages n'ayant rien de surnaturel (quoique Yu Hua et le septième jour le soit un peu).
J'étais donc excitée de lire de la science fiction chinoise. J'ai bien aimé les 100 premières pages car c'était nouveau. J'avais l'attrait pour la culture et la langue comme d'habitude mais dans un cadre que j'aime qu'est la science fiction. Pour autant, on se perd un peu dans les personnage au départ, même quand on parle chinois et qu'on est habitué à ces sonorités.
Mais alors à partir du moment où le narrateur découvre le jeu de réalité virtuelle... j'ai trouvé cette bulle de VR totalement inintéressante et loufoque, et surtout on ne comprend pas où ça mène... mais même chose pour l'intrigue principal. Ça tire en longueur, j'ai fini par lire en diagonale parce que quand même j'avais bien aimé au départ, mais non. Au bout de 270pages je me suis résolue à abandonner, lassée d'attendre d'en savoir plus.
Pourtant avec les anomalies remarquées par l'auteur on est un peu tenu en haleine, mais ce n'est pas suffisamment fréquent pour maintenir la flamme, alors pour ma part j'ai abandonné.
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