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sur 1749 notes
Avant tout, il faut savoir que « 2001 : L'Odyssée de l'espace » d'Arthur C. Clarke a été écrit en 1968. Je n'avais pas fait attention à l'année de parution avant d'entamer ma lecture même si je savais qu'il n'avait pas été écrit hier.

Le roman commence à l'époque ou l'Homme n'en est pas encore un, il est tout juste un grand singe qui commence à comprendre sa nature et développer une conscience. Ensuite, un saut dans le temps de quelques millions d'années entraine le lecteur auprès du Dr Floyd, devant se rendre sur la lune de toute urgence. L'histoire va ensuite continuer dans un astronef qui se dirige vers saturne ou les personnages de David Bowman, capitaine, Frank Poole, son second et HAL, l'intelligence artificielle du vaisseau nous sont présentés.

« Quelqu'un avait prédit que la Terre aurait un jour des anneaux, tout comme Saturne, des anneaux faits de tous les écrous, vis, rivets et outils échappés des mains des travailleurs de l'espace maladroits. »

Mon avis général sur ce roman est un bon moment de lecture, en le fermant je me suis dit que tout était là pour en faire un bon livre de SF, le voyage spatial,  l'intelligence artificielle, le premier contact, etc. Cependant, à la fermeture du livre je me suis dit « c'était sympa, mais rien de neuf sous le soleil ». Quand j'ai regardé la date de parution initiale je me suis finalement dit que si, c'était en fait neuf sous le soleil au moment de sa parution mais les thèmes ont tellement été développés depuis que ce roman semblait finalement un peu plat. Et puis je me suis rappelée que presque 20 ans auparavant Isaac Asimov écrivait le premier tome de Fondation et suis retournée à mon état d'esprit de nouveauté sous le soleil. En résumé, même si ce roman ne révolutionne pas le genre, il se lit quand même très facilement et bien que 2001 soit derrière nous de plus de 20 ans il n'a pas pris une ride. L'écriture est fluide, malgré le fait que j'ai trouvé quelques longueurs au début du livre, j'ai eu l'impression que l'histoire se dévoilait bien à un tiers de lecture seulement. Enfin, bien qu'il s'agisse d'un roman court les personnages sont bien travaillés et attachants. La fin m'a laissé un peu perplexe mais m'a donné envie de lire les suites et de rester un peu plongé dans cet univers qui finalement, sans qu'il n'y ai besoin de beaucoup, pourrait être le nôtre demain.

Mes plus :
-          Lecture facile, roman court
-          Pas trop de vocabulaire scientifique
-          Personnages interessants

Mes moins :
-          Peu original
-          Quelques longueurs au début

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Après la lecture de "Rendez-vous avec Rama" qui m'a plu, j'ai voulu lire un second roman de A.C. Clarke. Je n'aime pas du tout le film "2001 l'odyssée de l'espace" et ai eu la curiosité de faire connaissance avec le roman .... que je n'ai pas aimé non plus. J'ai eu du mal avec des descriptions de visions fantastiques qui trainent en longueur ; je n'ai pas réussi à m'intéresser à cette vision mystique de l'univers.
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Lorsque je vous dis : CARL, Dave, Franck, le monolithe, un vaisseau qui dérive sur le beau Danube bleu, vous me répondez ?

2001 l'odyssée de l'espace, bien évidemment ! le fameux chef-d'oeuvre de Stanley Kubrick, un des films les plus dur à comprendre que j'ai jamais vu et que j'ai adoré ! Et comme tous les films de Kubrick, il a tiré l'histoire de base d'un livre qu'il avait lu, pour en tirer un film n'ayant que des rapports lointains avec l'ouvrage de base. Une façon de faire des films personnels, inspiré par les autres. Personnellement j'adule ce génie du cinéma.
Et coup de bol monstrueux, une amie me propose de lire un livre de C. Clarke qu'elle à fini dernièrement. Évidemment mon sang ne fait qu'un tour et le "oui" est dit avant même que je réalise la pile de livres en retard sur ma table de nuit. Heureusement pour moi, il est très court et se lit en moins d'une après-midi.
Et c'est ce que je viens de faire, finissant le livre en une traite quasiment, pris par le roman de façon totale, oubliant tout, le repas brûlant derrière tandis que je dérivais tranquillement vers Saturne, mangeant tandis que Carl commençait à dérailler (vous savez comme c'est galère de lire en mangeant ? Pour un peu j'aurais dû laisser le repas, histoire de finir tranquillement). Et heureusement pour moi, j'ai eu le temps de finir tranquillement, savourant le trajet jusqu'au bout, et je me suis ruée sur le clavier pour faire une chronique toute fraîche. Il n'y a pas à dire, la science-fiction c'est décidément une chose superbement belle et intéressante.

Je pensais être tout au long de ma chronique détachée du film qui en a été tiré,, mais là je dois bien dire que les deux oeuvres sont totalement complémentaires entre elles. En fait, le livre a été écrit durant le tournage du film, conjointement et en mélangeant les deux. Par exemple des scènes du film sont directement retranscrites dans l'ouvrage. Il y a une imbrication entre les deux très forte.

Arthur C. Clarke, notre écrivaillon, est un écrivain anglais mais qui vécu longtemps au Sri Lanka. Il est né en 1917 et mort en 2008, sans avoir vu la première expédition vers Mars (qui aura peut-être enfin lieu un jour ....). Il est un des auteurs majeurs de la science-fiction (comme Asimov ou Philip K. Dick), et à écrit pas mal de perle, son plus connu restant encore celui-ci je pense. D'ailleurs je voudrais bien en lire une autre qui a inspiré un CD de Mike Oldfield. Comme quoi, la littérature c'est un vecteur d'inspiration !

L'histoire commence pareil dans le livre et le film : les hommes-singes en Afrique. Et un monolithe (noir dans le film mais transparent/blanc dans le livre, je ne sais pas pourquoi) qui va les changer, leur donnant l'intelligence/la conscience/la science. L'homme va fabriquer son premier outil. Là, nous avons droit à une séquence ô combien superbe dans le film où le premier usage du premier outil est de tuer. Superbe. Dans le livre c'est pas mal différent, et un peu plus étalé (en fait l'ensemble du livre est fait de scène plus étendues). C'est à la fois une bonne et une mauvaise chose je dirais. On perd énormément du charme du film, notamment sur les plans muets ou les parallèles entre les deux astronautes. Là, je dois dire que les plans du film jouaient énormément, alors que dans le livre c'est beaucoup moins accentué. de même, CARL est largement moins important et la perte de la voix monocorde et angoissante du film joue beaucoup sur l'impact je trouve. On ressent beaucoup moins la peur qu'il inspire. Et d'ailleurs la partie où il doit contrer CARL fait très action-américain, alors que le film était beaucoup plus subtil.
Ensuite, je dois bien avouer quelque chose : c'est vraiment tout bête, mais j'ai trouvé que le film était largement moins explicite que le livre, sur tout. On ne voit pas par les yeux des personnages, il n'y a pas de descriptions, pas de clés de compréhension, pas d'évidence. En regardant le film, je ne pensais pas que la stèle émanait d'extra-terrestre (et je ne le pense toujours pas). Alors que dans le livre, beaucoup moins de possibilités sont offertes au lecteur. J'ai trouvé ça très dommage, on perd pas mal au plan de l'interprétation libre. Et la fin est largement décevante par rapport à ce qu'on admire dans le film. Là où une grande métaphore se mettait en place durant un superbe plan sans parole, la fin est très bavarde et sans grand intérêt je trouve. On perd beaucoup, et l'angoisse qu'on ressentait avant se dissipe. J'ai un peu décroché, je l'avoue.

Mais à côté de ça, je dois dire que j'ai dévoré le livre. La beauté des passages dans l'espace, toutes les informations qu'on apprend sur les planètes, l'espace et les corps célestes, on est transporté dans le vide et l'énormité de l'espace. J'ai été à fond dedans durant la grosse moitié centrale du livre, avant la dernière partie. J'entendais presque la musique qui passait dans le vaisseau (pour info, du Marillion avec ce livre ça passe tout seul !), et j'ai plongé littéralement avec eux dans les sorties de l'espace. Je ne vais pas dire que je me retenais de respirer, mais bon, c'était vraiment prenant.
Et puis la fin ... Qui m'a déçu. Trop de révélations, pas assez de choix laissé au lecteur, des idées un peu confuses, un sentiment de frustration par rapport au film, comme si le propos n'était absolument pas le même dans le fond.

En fait, je crois bien que c'est la grosse différence entre les deux supports de l'oeuvre : Kubrick à fait un film sur l'humain, ses capacités, son évolution et ses facultés. Arthur C. Clarke a fait un roman de science-fiction sur le développement des humains via les martiens, et sur l'exploration de l'espace avec pas mal d'explications scientifiques. du coup, l'oeuvre adaptée est fonction de ce que vous attendez de celle-ci. Personnellement j'ai aimé les deux, avec une petite préférence pour le film, mais les deux sont excellents. Mon avis est bien évidemment subjectif.


En conclusion, c'est un excellent ouvrage, un beau pilier de la science-fiction certes, mais qui est à mon avis indissociable de l'oeuvre cinématographique éponyme. À la fois complémentaire et très différents, ils sont les deux intéressants. Même si j'ai préféré le film, j'ai trouvé le livre extraordinaire et parfaitement clair. Très court (200 pages), il se lit très vite, découpé en petit chapitres très courts. Les parties sont vraiment bien faites, on en ressort émerveillé, peut-être aussi rassuré sur l'espèce humaine (l'inverse du film en fait). Et quelle beauté dans l'espace, dans les astres et les corps célestes. C'est un vrai dépaysement, un complètement en dehors du monde. le vide spatial attend, il est prêt à nous happer. Venez avec, vous ne serez pas déçu, mais méfiez-vous de l'apesanteur.
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Bien qu'on parle d'odyssée de l'espace, le début de 2001 se situe plus de 3,2 millions d'années avant notre ère, donc à peu près la jonction « Australopithèque – Homo habilis ». Nous suivons donc la vie difficile et implacable d'hommes-singes via le personnage de Guetteur de lune. Sauf que durant une nuit, il y a des lumières étranges dans le ciel et le lendemain matin, un Monolithe noir qui semble artificiel et absolument parfait est apparu à proximité de la caverne. On va alors découvrir qu'il s'agit d'une intelligence envoyée pour tester le potentiel de nos ancêtres. On ignore la nature, la provenance et le but du Monolithe.

Et là : grosse ellipse, on se retrouve à la fin du 20ème siècle dans un monde où l'URSS existe toujours. Il faut dire que dans un livre écrit en 1962, il était improbable d'anticiper la chute de l'URSS. Nous suivons alors le Docteur Heywood Floyd, gros bonnet du Conseil national de l'Astronautique, qui se rend en urgence sur la Lune qui abrite des bases de différentes nations. On suit tout son trajet vers la Lune où il y a alors un blackout des communications en provenance de la base lunaire américaine. On prétexte une épidémie, mais les Soviétiques ne sont pas dupes. Il se passe quelque chose à Clavius. En fait, un champ magnétique très puissant a été détecté et des fouilles ont été engagées, mettant au jour un Monolithe… les scènes qui s'en suivent sont déjà franchement classe et instille déjà une bonne petite dose de Sens of Wonder.

Ensuite on nous projette en 2001 (la majeure partie du livre, d'où le titre) à bord du vaisseau spatial Explorateur I qui fait route vers Saturne pour en étudier l'environnement. Trois membres d'équipage (des scientifiques) sont en hibernation, tandis que deux astronautes (les « pilotes »), Frank Poole et Dave Bowman, assurent la bonne marche de l'astronef, assistée par HAL 9000 l'IA de bord (CARL 9000 dans les premières éditions). Sauf qu'à l'approche de Saturne, HAL va commencer à se comporter bizarrement…

Arrivé près de Saturne, Explorateur I détecte quelque chose d'étrange sur un des satellites de la planète : Japet.

Je ne vous livrerais rien de plus sur l'histoire du tome 1. Sachez en tout cas que c'est fluide, prenant, plutôt intense et court. Il y du Sens of Wonder, pas le plus grand, mais balèze tout de même. le tout en moins de 200 pages. Des questions intéressantes sont posées, des thématiques assez folles pour l'époque sont explorées (la dernière partie du livre s'appelle « Par-delà la porte des étoiles »). Je trouve bluffant qu'un livre écris en 1962 vois aussi grand, aussi loin et aussi juste.
Lien : https://blogconstellations.h..
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Arthur C. Clarke, touche à tout et écrivain de science-fiction, est notamment connu, depuis la fameuse adaptation de Stanley Kubrick, pour ce livre qui se présente comme une vision accélérée de l'évolution humaine.

Ce qui surprend dès le début de l'ouvrage, c'est l'érudition du bonhomme. le moins que l'on puisse dire, c'est qu'à la différence d'auteurs comme Philip K. Dick, notre ami Stanley ne laisse rien au hasard. Ce qu'il affirme, il l'a lu, vérifié et y a, notamment dans la partie futuriste du bouquin, longuement réfléchi. Cela ajoute au propos qui manque parfois de lyrisme. Surtout dans la première partie (le passé). Chaque époque (le passé - préhistoire, le présent -futur par rapport à l'auteur et le futur - plus lointain) est marquée par l'apparition d'un monolithe sombre, massif et surtout énigmatique. En avançant dans le temps, l'homme progresse et s'approche peu à peu de la vérité qui se dissimule sous ce monolithe aussi dense que lisse. La révélation viendra lors d'un épilogue troublant.

On sort de là avec l'impression d'avoir traversé, au sens propre comme au sens figuré, nombre des obsessions de tout amateur de SF qui se respecte (la vie au-delà de notre planète, les rapports de l'homme à la machine avec le fameux Carl 9000, le libre arbitre, l'apparition de la vie, etc.).
C'est un excellent bouquin pour pénétrer dans le monde de la SF. Il est court, ce qui est une denrée rare dans le genre de l'imaginaire et se lit facilement. Et si Arthur C. Clarke n'a pas le souffle d'un Barjavel, il compense par un récit cohérent, une narration fluide et une érudition sans faille !

Retrouvez des critiques et bien plus encore sur mon blog.
Lien : https://voushumains.com
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Pour le grand public, 2001 ODYSSEE DE L'ESPACE reste sans doute le plus célèbre roman d'Arthur C. Clarke. Rappelons que Stanley Kubrick souhaitait réaliser un grand film de science-fiction épique et qu'il finit par puiser sa source d'inspiration dans une nouvelle de Clarke, publiée en 1951, « La sentinelle ». A partir de cette base Clarke et Kubrick rédigent un scénario dont l'écrivain tire parallèlement un roman édité peu après la sortie du long-métrage.
Le récit se veut plausible et réaliste quoique l'auteur prévienne dès l'introduction : « il s'agit d'une fiction et la vérité sera bien plus étrange ». le roman, assez court (188 pages) se divise en six chapitres de longueur à peu près égale. Nous commençons notre voyage aux temps préhistoriques, durant « la nuit ancestrale », où un homme-singe, Guetteur de Lune, entre en contact avec un monolithe transparent qui lui envoie d'étranges images mentales : la frustration apparait dans l'esprit de Guetteur de Lune qui décide d'utiliser des outils pour affronter un léopard puis le chef d'une tribu rivale. L'Homme a appris à maitriser son environnement : il « était maître du monde et il n'était pas sûr de ce qu'il devait faire. Mais il lui viendrait bien une idée ».
Nous allons ensuite rencontrer le Dr Heywood Floyd en route pour la base lunaire Clavius, placée en quarantaine suite à une probable épidémie. En réalité, cette mise au secret est justifiée par une découverte au centre du cratère Tycho dénommé AMT 1 (pour Anomalie Magnétique de Tycho N°1) : un monolithe noir parallélépipédique dont les dimensions obéissent très exactement au rapport 1 / 4 / 9 (le carré des 3 premiers nombres premiers). L'Homme vient de découvrir la preuve de l'existence d'une vie extraterrestre et l'objet lance un flux d'énergie en direction des étoiles.
Toutes les analyses, toutes les tentatives pour déterminer l'origine ou la nature de cet « objet » se sont révélées infructueuses. Aucune des hypothèses faites à son sujet n'est totalement satisfaisante. C'est un mystère total. Mais des certitudes existent : le monolithe n'est pas d'origine humaine et il a été enfoui il y a trois millions d'années. Lorsque Floyd se rend sur place pour le voir de ses propres yeux, il ne peut rien conclure d'autre.
Quelques temps plus tard un voyage spatial « entre les planètes » est organisé : la vie routinière de David Bowman et Frank Poole est perturbée par la rébellion de l'ordinateur de bord Carl 9000, normalement incapable de la moindre erreur. Après avoir « accidentellement » tué Poole et les trois membres de l'équipage encore en hibernation, l'ordinateur est déconnecté par Bowman. Celui-ci continuera son voyage vers Saturne et franchira la « Porte des Etoiles » pour aboutir à un autre monde en ne laissant à la Terre, en guise d'ultime message, qu'un mystérieux « Oh ! Mon Dieu ! C'est plein d'étoiles ! »
Si le roman et le film sont similaires (il existe de menues différences mais celles-ci sont insignifiantes sur le déroulement du récit), le livre se montre plus explicatif que sa version cinématographique, offrant quelques réponses supplémentaires à ceux qui trouvaient la réalisation de Kubrick trop absconse. Toutefois, 2001 (le livre) se montre un peu trop descriptif pour que l'ennui ne pointe pas à l'une ou l'autre reprise, surtout lorsqu'on a vu (et revu) son adaptation cinématographique. Il constitue cependant un honnête complément au long métrage dont il éclaire certaines zones d'ombre pour les plus cartésiens. Mais, d'un point de vue purement littéraire, nous sommes loin des plus grandes réussites de Clarke et de l'émerveillement suscité par ses classiques comme, par exemple, RENDEZ VOUS AVEC RAMA. A découvrir néanmoins pour les amateurs de science-fiction qui voudront prolonger le voyage avec ses trois suites qualitativement supérieures.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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A la base une nouvelle La Sentinelle (1951) qui devient parallèlement un roman et un film de Stanley Kubrick tous les deux sortis en 1968. Deux chefs-d'oeuvre difficiles mais envoutants.
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2001 l'odyssée de l'espace est un cour roman de Science Fiction écrit par Arthur C. Clark. Un nom très réputé notamment avec le film de Stanley Kubrick sorti un peu près au même moment que le livre.

Je ne vais pas m'attarder ici sur l'histoire, car je dois avouer que j'ai été assez perdu. D'ailleurs ce n'est pas que l'histoire qui m'a perdu mais l'ensemble du roman. J'ai été extrêmement déçu par ce texte, je m'attendais à un livre excellent, passionnant, et inventif. Alors effectivement c'est inventif, mais par contre c'est aussi profondément ennuyant. Donc c'est effectivement assez inventif et bien écrit mais ça n'a pas réussi à me passionner. Que ce livre est long ! Trop long ! Alors moi j'aime bien la Science fiction, j'aime les voyages spatiaux, et même la hard science certaine fois. Mais quand l'auteur t'explique sur 4 page la routine d'un cosmonaute, ou la façon dont fonctionne les toilettes sur la lune, moi désoler mais ça me plait pas.
J'ai finalement abandonner à la centième page.
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Un Chef d'oeuvre.
Pour ceux qui n'ont pas tout compris au film... tout est là !
Car si j'ai aimé le film pour la fidélité de sa mise en scène, il pêche par les explications tout en profondeur du livre.
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Honte à moi... je n'ai jamais vu le fameux Kubrick, monument incontournable de la science fiction au cinéma! Ainsi quand Babelio a proposé en masse critique "2001 l'odyssée de l'espace", ce fut avec surprise que j'appris qu'un roman existait et qui plus même, fut écrit apparemment en même temps que le film.
Je met 4 étoiles à ce roman qui certainement en vaut 5, mais tout aussi bien seulement 2.5/5 à la sortie de ma lecture.
Je m'explique… j'ai la conviction d'avoir lu un grand roman! Arthur C. Clarke était indéniablement un visionnaire, difficile d'imaginer que ce livre fut écrit en 1968 tant il parait d'actualité.
J'ai été à la fois émerveillée par son écriture et me suis tout de suite sentie dans l'espace avec ce cher Bowman. Les descriptions très (peut être trop) détaillées m'ont fait découvrir pleins d'éléments sur les curiosités de notre univers.
Franchement c'est un bon livre, un incontournable, mais pour ma part… j'en ressors avec le sentiment de ne pas être à la hauteur du récit! Vous savez! Comme quand on sort d'un cours de Maths traitant des intégrales et qu'on se dit "ha oui c'est bon j'ai compris" et finalement pas du tout! (oui j'étais nulle en Maths au lycée, haha). Bah là c'est pareil! A la fin du chapitre, je me surprenais à devoir relire ce dernier car je n'avais pas tout saisi! J'avais pour le coup la sensation d'être une pote de Guette-Lune et encore cet homme de Cro-Magnon aurait certainement mieux saisi que moi la fin !
Bref, à lire dans de bonnes conditions, c'est à dire pas avec un petit qui vient vous couper toutes les 10 minutes dans la lecture!
Je vais commencer par remédier à ma lacune cinématographique en me procurant le chef d'oeuvre de Kubrick, avec un peu de chance, je comprendrai mieux la moralité du roman.
J'ai lu la nouvelle traduction des éditions ailleurs & demain de chez Robert Lafont dont j'adore la qualité du papier et leurs jolies illustrations sur la couverture. Et pour le coup, je n'ai pas été déçu, ce roman va rejoindre mon étagère des beaux livres. Merci pour cette découverte et pour avoir fait travailler mes neurones!








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